dimanche 21 janvier 2018
PACTE CLIMAT 2020.
MILLE MILLIARDS POUR LE CLIMAT
L’écologie pour l’emploi et l’Europe
C’est une solution « scandaleusement simple » que nous proposent Jean Jouzel, vice-président du GIEC et prix Nobel, et Pierre Larrouturou économiste « indépendant ». Dans l’ouvrage qu’ils viennent de publier. « Pour éviter le chaos climatique et financier » éditions Odile Jacob, ces « grosses pointures » nous livrent leurs raisons d’espérer. Et de proposer un plan : « Mille milliards pour le climat » qui permet de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant 600 à 900 000 emplois (bâtiment, agriculture, réparation et maintenance… tout en réduisant le budget chauffage et énergie des ménages !). Encore faut-il savoir comment financer un tel plan.
Les auteurs proposent par conséquent deux axes principaux :
1) Taxer : taxe carbone, taxe sur les transactions financières, impôt Européen sur les sociétés…
2) Financer. Puisque la BCE a su injecter 2 500 milliards pour sauver les banques et la spéculation en 2008, il est possible d’injecter 1 000 milliards au profit de l’économie réelle, de l’emploi (souvent de proximité) et pour le climat.
Enfin une approche qui offre des perspectives intéressantes et tourne le dos à cette opposition calamiteuse entre économie et écologie.
Et c’est d’autant plus vrai que l’approche de ces auteurs est résolument Européenne. Ce qui fait dire également que l’écologie pourrait bien « sauver » l’Europe ! Donner à nouveau du sens à la citoyenneté Européenne. Du rêve ? Pas sûr. Car à en croire les nombreux spécialistes et personnalités de toutes tendances qui déjà soutiennent leurs propositions (Appel pour un Pacte Finance-Climat Européen : https://climat-2020.eu/l-appel/) ces propositions risquent de faire rapidement du bruit dans les capitales Européennes et à Bruxelles. Car une proposition de traité européen va être présentée en vue d’une approbation par referendum dans tous les Etats en même temps. De quoi remplir le verre à moitié plein !
Certes ces propositions dérangent les lobbies, la finance et l’ordre établi dont il ne faut pas sous-estimer la puissance. Raison pour laquelle la mobilisation citoyenne sera déterminante. Pour sa part, le Laboratoire de la Transition et ses partenaires soutiendront cette initiative au niveau de la Drôme et de l’Ardèche.
Pour le Laboratoire de la Transition et Écologie au Quotidien
Jean-Louis Virat
Membre fondateur de LIBR'ACTEURS
jeudi 11 janvier 2018
VOUS AVEZ DIT "COPIEAS"?
L’un de nos
membres comme de très nombreux citoyens, découvre le COPIEAS. Surprenant quand
on sait que derrière ce sigle se cache le CONSEIL d’ORIENTATION pour la
PARTICIPATION, L’INTERESSEMENT, l’EPARGNE SALARIALE et l’ACTIONNARIAT SALARIE.
Au moment où
se pose la question de la relation capital travail dans la mise en place de
l’entreprise vertueuse rêvée par le Président de la République beaucoup
découvrent une instance dont la vice -présidence a été assurée par un certain C CASTANER. Le lecteur curieux ira
découvrir la composition de ce Conseil récemment élargi pour y accueillir l’UDES (Union des employeurs de l’Économie sociale). Ce décret modificatif de décembre 2017, n’est pas neutre,
dans la mesure ou il révèle le poids enfin reconnu des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et en creux la confirmation de la
recherche d’interlocuteurs plus pertinents que les syndicats traditionnels.
Fidèle à sa démarche,
pour ne pas dire sa stratégie, le gouvernement met en œuvre par petites touches
la feuille de route du Président, avec le classique « dans le même
temps » qui permet de garder ouvertes toutes les échappatoires en fonction
des réactions du corps social.
La
participation du salarié au plan actionnarial, n’est qu’une facette d’un
investissement plus large, qui doit modifier sensiblement la place des
entreprises dans la société du nouveau siècle. Cette question est elle-même
largement impactée par la mise en place progressive du nouveau COMITE SOCIAL et ECONOMIQUE (CES) qui
concernera au plus tard dans 2 ans toutes les entreprises de plus de 11
salariés.
Dans un tel
contexte, il est urgent et prudent, de ne pas laisser la bride sur le cou, a
des acteurs convenus, les partenaires sociaux, surtout si les chefs de chorale
sont eux-mêmes issus, pour l’une du syndicalisme historique, pour l’autre du
patronat paternaliste.
Le monde a
changé, les formes travail ont évolué, l’Entreprise est en voie de mutation.
Cela mérite attention, et ne peut se résumer a de grands mots. Ainsi après la
très célèbre SOCIETE CIVILE, le
nouveau concept a la mode :LA
GOUVERNANCE.
C’est à
croire que tout ce beau monde n’a pas entendu parler du management éthique qui
a fondé la mutation des rapports internes dans les entreprises et mis en œuvre
avec succès dans certaines administrations pionnières dés la fin des
années……70 !
Le COPIEAS
dans un rapport de 2014 passé totalement inaperçu traite de la gouvernance
abordée sous l’angle de l’actionnariat salarié.
Cette
approcher ciblée est à retenir dans la mesure ou elle énumère des prérequis
applicables à toute volonté sincère de replacer l’humain au centre de
l’entreprise sans spolier le chef d’entreprise.
Il s’agit
simplement d’organiser l’information la plus large des salariés, de leur donner
une formation pour leur permettre de comprendre les enjeux et les choix, voire
de les faire accompagner par des tiers de confiance extérieurs.
La
transparence la plus large, la traçabilité et l’exhaustivité des informations,
l’identification des domaines « sensibles », la communication
commentée autant de jalons, pour que l’entreprise publique ou privée, joue
totalement son rôle de cément et se nourrisse de tous ses talents humains.
Beaucoup
l’ont mis en œuvre avec succès, il suffit simplement de faire appel aux bons
interlocuteurs ou prescripteurs, les résultats seront au rendez-vous !
R HASSELMANN
dimanche 31 décembre 2017
QUI TROP EMBRASSE.......
Un titre qui vient a l’esprit pour clore 2017 et ouvrir 2018,
compte tenu du menu de réformes roboratif proposé aux français par l’exécutif.
Jugez-en, réforme constitutionnelle, réforme de l’entreprise, réforme de l’Etat
dans un même élan.
Ce simple constat fait, convenons que le Président, a
souhaité aller vite, et proclame qu’il entend associer la société civile. Gardons
en tête que le même Président, qui est un fin lettré et un remarquable stratège,
a fait imploser toute opposition crédible .A l’évidence il connait les HORACE
et les CURIACE, les techniques de MITHRIDATISATION et de BALKANISATION et la réalité d’un corps social prêt a admettre beaucoup et même qu’un
Ministre tance l’INSEE quand l’institut propose des chiffres qui déplaisent.
La Société civile, va devoir être vigilante, et les vigies
citoyennes, en forme d’Observatoires, Collectifs, ou Instituts divers et
variés, vont devoir sortir de « la parole verbale » pour peser
effectivement, dans chaque chantier ouvert.
Encore faut-il savoir ce qu’est cette société civile dont
beaucoup parle, mais dont peu savent ce qu’elle est ! Au même titre que
rares sont ceux qui ont déjeuné avec une personne morale, très peu appréhendent
les contours d’une société civile polymorphe
Il est donc indispensable de bien identifier la vraie
société civile et savoir où la trouver. Aristote fut le premier a en parler,
Société Citoyenne dans sa bouche, il a servi de guide a J LOCKE ou MONTESQUIEU.
Ce dernier pensait que la société civile avait un rôle essentiel à jouer, celui
d’intermédiaire entre l’Etat et le Citoyen, nous sommes au cœur de la
problématique.
Je ne reviens pas ici sur les enjeux de la réforme
institutionnelle, objet d’un précédent billet, et mère de toutes les réformes. Parlons
réforme de l’Etat et celle de l’Entreprise, qui méritent l’une et l’autre une
importante pédagogie des enjeux. C’est à ce prix que la société civile joue son
rôle, sans s’en remettre a l’invité de la dernière heure l’Intelligence
Artificielle (IA) dont certains beaux esprits font la panacée.
La Société civile est un « ailleurs » entre
l’Etat, la Famille et le Business. Elle est composée de citoyens agrégés par
centre d’intérêts. Elle est assez bien représentée par le fait associatif, dès
l’instant où celui-ci ne se galvaude pas dans des sectarismes outranciers ou en
voulant singer le capitalisme dans ce qu’il a de plus nuisible.
La voix et la voie associative, creuset de la société
civile, a son mot à dire dans les 2 chantiers évoqués supra.
S’agissant de la réforme de l’Etat, le monde associatif n’a
que faire que la transformation de l’action publique (TAP), venant après la
RGPP, ou la modernisation de l’action publique (MAP). L’association est au
contact du réel, et est prête a assumer totalement de grandes missions de
service public, en matière sociale notamment a condition de ne pas être bridée
et étouffée par une administration tentaculaire et tatillonne. Un simple
exemple, tous les français de plus de 50 ans se souviennent des cabinets de
groupe, imaginés par des généralistes de terrain, mutualisant locaux et
secrétariat, pour répondre aux attentes et alléger leurs contraintes.
L’administration s’en est mêlé via les ARS, avec des obligations et diktats
tels que les nouvelles Maisons médicales pluridisciplinaire peinent à séduire
pour gommer les déserts médicaux.
Pour ce qui concerne la réforme de l’Entreprise, dans le
sens d’une meilleure prise en compte du capital travail, de la valorisation de
l’individu et du respect d’une certaine équité, là encore le fait associatif est
précurseur. C’est à croire que le tiers secteur, cher à J DELORS n’existe pas.
Là encore beaucoup glosent sur l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) sans en
connaître les contours, et en utilisant le label à des fins détournées. Point
n’est besoin de sémantique, pour faire vivre harmonieusement capital et travail,
il suffit de dresser une typologie précise des nouvelles formes d’emploi (NFE),
de réaffirmer les règles de gouvernances, la traçabilité des comptes,
l’affectation des résultats et le rapport décent dans la hiérarchie des
salaires. Ces points structurent l’ESS. Ils ont servi de canevas à la charte
qui régit le secteur. Elle sera facilement adaptable sans porter atteinte à la
propriété privée de l’entrepreneur, et autorisera la remise au gout du jour de
la participation que connaissent bien les vrais gaullistes sociaux
En ce début d’année face a de tels enjeux, il serait dommage
de laisser la bride sur le cou a une technostructure administrative qui va
noyer le poisson sous des circulaires et autres exceptions à la règle. Ce sera
l’un de nos vœux pour 2018.
R HASSELMANN
mercredi 27 décembre 2017
LA MERE DE TOUTES LES REFORMES!
Le Président de la République propose a notre pays d’entrer
enfin dans le vif du sujet. De commencer enfin par le commencement, reformer
nos institutions, comme cela aurait du l’être fait de longue date.
Pour avoir animé depuis des années des réflexions sur le non
cumul des mandats, participé en son temps au comite de simplification des
relations avec le public, initié par R BARRE, observé le fonctionnement du CESE
et recueilli le sentiment de nos concitoyens par des micros-trottoirs ici ou
là, il est permis de dire que la réforme institutionnelle est la mère de toutes
les réformes. Celle qui autorisera et facilitera toutes les autres, dans tous
les domaines, car régénératrice de notre parlement, instituant une vraie
chambre du futur citoyenne s et installant un Etat dans un rôle dynamique de
stratège.
La réduction du nombre des parlementaires, le non cumul des
mandats dans l’espace et le temps, comme le nouveau rôle que doit jouer un
Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), sont autant de fondations à
ne pas négliger.
C’est le moment de parler vrai comme le demandait M CROZIER
il y a plus de 30 ans. C’est le moment de mettre les actes en accord avec les
mots.
Moins de parlementaires nationaux, mais uniquement attachés
a l’écriture de la loi et son application. Une longévité élective cantonnée
dans le temps, c’est dire clairement que la politique n’est pas un métier mais
un temps de vie consacré au collectif, un citoyen impliqué dans un CESE
constitué par tirage au sort, c’est un levier pour que l’Etat joue un autre
rôle.
Aujourd’hui notre démocratie est dans la pure apparence. Un
simple exemple parmi d’autres, la loi, croyez-vous qu’elle soit le fruit de la
volonté du plus grand nombre. De fait elle est vite récupérée, déflorée,
orientée par une aristocratie administrative technocratique, qui écrit le
décret, la circulaire, l’instruction, la note de service. Il existe même, des
notes internes, pour tenir compte de particularismes locaux. Par la succession
de prose décrite, in fine, on peut être loin ,très loin de l’esprit de la loi originelle !
Aussi bien s’agissant de la fin de la longévité politique,
de la réduction du nombre des parlementaires nationaux que le rôle nouveau d’un
CESE, animant les CESER (CESE Régional) cela commande une accélération de la décentralisation.
En effet dès l’instant ou une collectivité territoriale disposera d’un vrai
pouvoir économique et social, l’argument consistant à dire qu’il faut avoir un
pied à Paris et un autre au plan local ne tiendra plus.
Mieux cela remettra l’Etat a sa vraie place, gardien de la
cohésion nationale, en charge des grandes missions régaliennes et de
l’international, et à l’écoute du terrain en aidant le local à réaliser ses
aspirations.
Il y a fort à parier qu’une telle mutation soumise a
référendum serait plus surement applaudie que le choix des fourches caudines
partisanes du Congrés à Versailles !
R HASSELMANN
samedi 23 décembre 2017
SECOND DEGRES!
LIBR'ACTEURS termine l'année sur un constat accablant,l'INFOBESITE, cette surabondance d'information déversée par différents canaux, arrive sur des esprits incapables de trier le bon grain de l'ivraie.
Ainsi tout ce qui reléve du second degrés passe au dessus de la tête du plus rand nombre, et conduit a des commentaires risibles et inquiétants.Toute la subtilité des mots et de notre belle langue est inutile alors en guise de bonne année 2018 de bonnes fêtes et des voeux que nous formulons a titre individuel et collectif, ce texte de notre ami S GUYOT........certains y verront peut être du blasphème sait on jamais!!!!
Bien a vous
R HASSELMANN
Si Jésus
naissait de nos jours...
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le Samu Social de Paris
est intervenu auprès d’un couple de SDF qui avait trouvé refuge dans un square
du 18e arrondissement de la capitale pour donner naissance à leur nouveau-né.
La police s’est immédiatement rendue sur place.
D’après les premières constatations, le couple serait
originaire de Palestine et était en route vers Calais. Ils ont été placés en
garde à vue.
Trois étrangers se présentant comme « mage » ont également
été interpellés. Le Ministère de l’Intérieur s’interroge sur l’origine de ces
trois hommes qui n’avaient pas de papiers d’identité mais étaient en possession
d’or et de produits suspects.
Les 3 hommes prétendent être des "messagers de
Dieu". La police anti-terroriste à ouvert une enquête préliminaire pour «
association de malfaiteur en vue d’une entreprise terroriste ». Aucun d’eux ne
serait fiché S.
Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.
D’après les services sociaux en charge de l’affaire, la mère de l’enfant ne serait
pas majeure. Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de
Dieu. La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les 3 étrangers,
pourrait expliquer les délires de la jeune femme. Elle a été transférée au
Centre hospitalier Sainte-Anne pour des examens médicaux et psychiatriques. Si
son état mental le permet, elle pourrait être mise en examen pour
non-assistance à personne en danger.
Le père, un charpentier d’une cinquantaine d’années,
pourrait être poursuivi pour détention illégale de stupéfiants et détournement
de mineure.
L’opposition s’est indignée du manque de places
d’hébergements d’urgence en cette période de grand froid et n’hésite pas à
désigner la responsabilité de la Ville de Paris. Face à ces accusations, Anne
Hidalgo, la Maire de Paris, a immédiatement réagi en annonçant sur Twitter la
création d’une taxe sur les véhicules pour financer de nouvelles places
d’hébergement.
Le FN dénonce l’absence de contrôle aux frontières qui
incite les étrangers à venir accoucher en France pour obtenir la nationalité
française et bénéficier des allocations familiales.
Pour JL Mélenchon, ce drame social est la conséquence du
capitalisme sauvage qui augmente les loyers et interdit aux familles modestes
l’accès à un logement décent.
Dans sa traditionnelle allocution de fin d’année, le
président Macron a souhaité rappeler que depuis son élection, le gouvernement
avait ré-ouvert les places d’accueil qui avaient été supprimées par son
prédécesseur.
Après examen médical, la jeune femme mineure a effectivement
été reconnue vierge. Le couple a été placé en garde à vue pour rapt d’enfant.
Le dispositif Alerte Enlèvement a été déclenché.
S GUYOT
lundi 11 décembre 2017
HORS SOL!
Qu’il soit permis de revenir un instant sur l’élection à la
présidence de LR et autres gesticulations partisanes de quelques bords qu’elles
soient. Toutes témoignent d’un mal bien français, en ce domaine comme d’en
d’autres le déni de réalité.
Cette réalité que les politiques feignent d’ignorer c’est
que la supériorité des supposés sachants a vécu. La rapidité de l’information,
l’impact des réseaux, l’émergences des vigies lanceurs d’alertes, font que
gouvernants et gouvernés sont sur un pied d’égalité qu’il s’agisse de l’accès à
l’information, de la compétence et des diagnostics posés pour la gouvernance
d’un territoire, d’un pays, d’un continent ou de notre bonne planète.
Dès lors il est évident que le parti politique sous quelque
forme qu’il s’affiche n’est plus l’instrument adapté. Il faut remettre à plat l’organisation
de notre démocratie. La finalité de doit pas être, ne peut plus être, la
conquête d’un petit mandat ici ou là, mais la traduction collective des
aspirations du groupe, selon le principe de subsidiarité, là ou l’effet de fait
sentir.
Il semble que le gouvernement soit préoccupé par une refonte
institutionnelle c’est une bonne chose. Le
CESE érigé en chambre citoyenne du futur est la bonne orientation, dés lors que
sa composition soit totalement déliée des jeux partisans, syndicaux voir
associatifs. L’idéal serait de constituer des CESER (Conseil Economique et
Social Régional), par tirage au sort et à partir de ces entités régionales et
toujours par tirage au sort, constituer le CESE national.
Ce système présente un grand intérêt, celui de laisser toute
sa place au fait associatif qui aurait pour ambition la pédagogie et l’adhésion
du plus grand nombre a des actions et réalisations. Une multitude de citoyens,
acteurs concernés, mais qui n’auraient pas à attendre un mandat. Ces cohortes
auraient plus de chance d’être entendues en regard de leur importance, le
tirage au sort pourra faire émerger
plusieurs de leurs membres.
Cela posé s’ouvre alors un formidable chantier qui consistera
a donné des clés de lecture, au plus grand nombre, a mener une pédagogie des
enjeux a tous les niveaux du local au global, pour que les préconisations
soient des résultantes, des catalyses, et non plus des diktats hiérarchiques en
forme de tables de la loi imposées et trop souvent incomprises.
Formidable chantier qui s’attachera a mettre l’homme au cœur
de l’ensemble, pour qu’il perçoive ce qu’est l’intérêt général. Ce défi passe
par un homme formé et éduqué, qui s’il est tiré au sort ne sera pas loin du
citoyen impartial, et compétent cher à R
BOUDON.
C’est sur une telle ambition que doit être repensé le
fonctionnement de la démocratie locale et des territoires, le rôle d’une
société civile impliquée et surtout les initiatives d’implications citoyennes
tests, a commencer par les réflexions/propositions sur notre système de santé
et plus largement notre modèle social, hérité d’un autre siècle.
C’est autrement plus important que de savoir qui sera KALIFE
a la place du KALIFE chez LR ou ailleurs. !!!
R HASSELMANN
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