lundi 2 décembre 2013

MUNICIPALES ET FINANCES LOCALES


Au moment ou s’engage effectivement la constitution des listes pour les municipales, il me paraît utile de s’attacher au programme. Il n’y a de liste crédible et d’alliance pertinente que dés l’instant ou il y a une vision d’avenir et des points forts de programme partagés.

LIBR’ACTEURS a déjà donné sa position s’agissant du cumul des mandats, de la longévité politique et de la nécessaire régénération qui passe par de nouveaux élus, plus jeunes, plus représentatifs du tissus local, et libres des contraintes partisanes.

Il est un second aspect qui nous tient à cœur, l’emploi du denier public par la dépense publique locale. Le poids de la fiscalité locale, dépense contrainte, est de plus en plus visible dans les budgets des ménages et doit constituer, a notre sens, un axe majeur de la prochaine campagne.

Nous ne reviendrons pas ici sur le marché de dupes qui se met en place, par le biais de la prochaine loi de décentralisation. Le premier volet présenté au printemps ne supprime aucune strate du paysage territorial. Il laisse à l’État des compétences qui mériteraient subsidiarité, et surtout ne réduira ni le nombre des fonctionnaires locaux, ni celui des élus
Au moment ou les dotations de l’État vont être diminuées de 1,5 Milliards d’€ en 2014, puis en 2015, nous devons ausculter sans faiblesse l’utilisation du denier public par les ordonnateurs locaux, maires, présidents d’intercommunalités, présidents de Régions ou de Conseils Généraux.
L’enjeu est énorme et le prendre en compte peut être un plus décisif lors de la campagne qui va s’ouvrir. Au même titre que l’analyse financière de la commune, LIBR’ACTEURS a recensé 36572 communes dans l’hexagone, dont prés de 20000 ont moins de 500 habitants et 31600 moins de 2000 !!!
On le sait la dépense publique absorbe 57% du PIB national, record mondial, ce que l’on sait moins c’est que 20% de cette dépense est le fait des Collectivités locales, pour un total de l’ordre de 242 Mds d’€ (chiffre 2012 en progression constant selon la Cour des comptes).

La comme ailleurs nous devons changer de modèle, car les transferts de compétences de l’État, ne peuvent plus servir d’excuses.
Nous devons exiger que le futur Maire et son équipe, se conduise en « bon père de famille » et ne dépense plus le denier qu’il n’a pas, en pariant sur le levier de la fiscalité locale.

Comme évoqué par ailleurs, je crois que le citoyen est capable de comprendre et de faire des choix, entre le sacrifice qu’il est prêt à consentir en regard du service qu’il aura en retour. L’intérêt général est ce que le plus grand nombre est prêt à partager. Cette règle est facilement applicable dans nos communes à la taille humaine, surtout si les mesures du programme sont traduites clairement en impact sur la fiscalité locale, communale ou intercommunale.

Nous serons visibles si nous renonçons à une litanies de promesses démagogiques, en expliquant que nous refusons pour les 6 ans à venir la fuite en avant fiscale.
Chaque budget municipal recèle ce que j’appelle des « poches à cash », ces crédits budgétés qui ne relèvent pas de l’intérêt général, que ce soit en terme d’emploi, de subventions ou d’investissements.

R HASSELMANN (30.11.13)

Crédits Image : comptes-publics.fr

lundi 11 novembre 2013

Nos Déchets : le Verre !

Libr'Acteurs s'est fixé comme objectif de rendre le citoyen acteur de son destin.

Cela commence par une pédagogie dès le plus jeune âge.
Nous avons donc décidé, de loin en loin, de mettre en ligne ici, des petites fiches qui nous servent sur le terrain, à faire émerger dès le plus jeune âge, des indispensables prises de conscience.

A titre d'exemple, sans hiérarchiser les priorités :


Nos déchets : le verre. Une fiche Libr'Acteurs


Nous sommes frappés par le nombre de bouteilles en verre que l’on trouve dans nos champs, nos forêts, nos rivières et la mer. Fidèle a son objet de rendre le citoyen acteur par l’information et la pédagogie, nous avons recoupé des données nationales et locales, pour concevoir ce qui suit :

LE VERRE RÉSISTE 3000 ANS !
Il faut en effet prés de 3000 ans pour effacer l’empreinte du verre ! Les solutions d’incinération avec les ordures ménagères, température trop faible,( 850° là ou il faut a minima 1500° pour fusion du verre), ou le tri-compostage (le verre se brise et pollue le compost) sont inadéquates.

LE VERRE PÈSE LOURD !
Le verre traité comme un déchet classique par enfouissement, compostage ou incinération, a un effet écologique déplorable mais aussi un effet économique lié au poids. Une tonne de verre mélangée coute le prix de la tonne d’ordures ménagères de l’ordre de 100€ la tonne.
En dépit des campagnes d’incitation au tri sélectif, plus de 5% du poids des poubelles est lié au verre ménager

LE VERRE TRIE COUTE 20 fois moins !!
La collecte d’une tonne de verre triée coute en moyenne 33€, auquel on peut ajouter un plus pour des actions de santé publique (cancer, Alzheimer etc.…)
Le recyclage est gratuit et peut même être source de profit pour la collectivité qui revend aux verriers et bénéficient de la prime de soutien éco-emballage.
Cela conduit a un cout NET de verre trié pour la collectivité de l’ordre de 5€ la tonne.

LE VERRE TRIÉ, UNE ÉCONOMIE POUR LE BUDGET DES MÉNAGES !
En moyenne, une tonne d’ordures ménagères comprenant le verre qui pèse lourd coute 100€, là ou une tonne de déchets exclusivement verriers coute de l’ordre de 5€, cela donne une économie de 95€ par tonne !!!
Dans chaque commune il sera judicieux de recueillir les poids des ordures ménagères collectées, le poids du verre ménager, et de faire la simulation financière des économies potentielles et leurs impacts sur le budget des ménages via les impôts locaux !!

R.HASSELMANN /LA/ JUIN 2013.


Crédits Photo : DREAL Bretagne

jeudi 31 octobre 2013

EUROPE : UNIQUE OBJET DE SON RESSENTIMENT!

Nous avons écouté avec attention ce lundi matin, lors de la matinale de France inter, la Présidente du FRONT NATIONAL, pour constater une persistance coupable dans le non sens !

Errare humanum est sed....PERSEVERARE DIABOLICUM!

La présidente du parti frontiste,en bonne avocate, a un réel talent pour déstabiliser l'interlocuteur et pour assener quelques belles formules.
Balayant d'un revers de langue, les remarques portant sur le bilan des élus frontistes quand ils ont été en charge de communes, évacuant avec une référence historique les principes constitutionnels fondant le droit du sol, la présidente du front national s'est attachée à parler d'écoute du citoyen, et à stigmatiser le monde politique.
Surfant sur des sondages flatteurs, sur des élections partielles encourageantes et profitant de l'accumulation des reculades et erreurs du pouvoir en place, elle a proféré quelques vérités.

A LIBR'ACTEURS, qui entend rendre le citoyen acteur de son destin et co-fondateur de RASSEMBLEMENT CITOYEN, nous pensons qu'effectivement:

* Il est urgent d'éradiquer du paysage des politiques de tous bords cumulards de mandats et encombrant la vie démocratique depuis des lustres.

* il est urgent de revoir notre fonctionnement démocratique, en prenant en compte le vote blanc, en instillant de la proportionnelle là ou c'est nécessaire et en redonnant tout son sens au référendum d'initiative citoyenne.

* il est urgent de remettre à plat le financement des partis politiques et des syndicats, pour que les premiers perdent ce privilège exorbitant de dire qui sera candidat là et qui ne le sera pas, et pour que les seconds méritent le label de représentatifs.

*il est urgent de simplifier notre empilement de collectivités, en partant de la proximité communale, et d'éviter l'irresponsabilité organisée, par des transferts de compétences aux EPCI, ou des scrutins indirects, comme celui qui envoi aux Sénat des élus gardiens de prérogatives d'un autre âge.

Tout cela et plus encore, est sans doute un préalable indispensable, mais cela ne doit pas ouvrir la voie à un contre sens majeur qui est celui martelé ce matin encore : SI TOUT VA MAL, LE COUPABLE EST L'EUROPE !

Il faut que le citoyen comprenne qu'à l'heure de l'allongement de la vie, et d'une natalité qui reste très forte, à l'échelle du monde, le poids de la FRANCE va mécaniquement diminuer.
La solution ne passe pas par un repli frileux dans nos frontières, petits gaulois retranchés. Nous ne sommes plus au temps des armées de CÉSAR, mais à celui d'une nouvelle donne géopolitique et économique mondiale.
La solution passe par une mobilisation sans faille de nos atouts, notre géographie, notre culture, notre climat , nos frontières maritimes et la formidable ingéniosité de nos citoyens, au quotidien et en proximité.

Il est pourtant un préalable absolu, celui du discours de vérité, que seuls peuvent tenir ceux et celles qui ne sont pas accrochés à des mandats électifs ou otages de partis politiques doctrinaires et sectaires. Ce langage de vérité est simple, la terre n'est pas extensible, certaines ressources ne sont pas inépuisables, dés lors l'impératif écologique s'imposera à très court terme.
Il nous faut donc expliquer sans relâche, et inventer un nouveau mode de fonctionnement et de vivre ensemble, basé sur 2 grands mots : SOLIDARITÉ et RESPONSABILITÉ.

Le citoyen acteur de son destin doit être un citoyen responsable, qui mérite par son comportement et les efforts qu'il consent, le bénéfice de la solidarité générée par notre modèle social.
Le citoyen responsable est un citoyen informé et formé.Il faut faire comprendre que l'entreprise France a besoin de Europe, comme une entreprise qui veut survivre doit avoir une taille critique, compte tenu de son marché et de sa zone de chalandise. Cela n'implique pas une soumission, aux diktats de Bruxelles, mais commande d'envoyer, dans 7 mois à BRUXELLES, une équipe de FRANCE CITOYENNE de députés Européens, issus du terrain, porteurs de ce seul mandat et imprégnés du rôle éminent qui sera le leur, défendre ce sur quoi la majorité des français n'entend pas transiger.
En fait une équipe de lobbyistes députés européens en charge d'imposer et de défendre la marque FRANCE.

Notre modèle social, la force et la qualité de notre agriculture, le rôle et les formes multiples de notre économie sociale et solidaire, notre sécurité territoriale, notre conception d'une économie libérale, guidée par un respect du travail, une finance patiente et une lucrativité raisonnable.
Espérons que le moment venu, le citoyen électeur saura repérer dans le fatras des ambitions partisanes, les équipes citoyennes, qui seront prêtes à relever ce défi et a soumettre l’exécution de leur mandat à la veille critique d'associations citoyennes non paritaires, vigies du respect de la feuille de route donnée.
Il n'est plus acceptable d'envoyer à BRUXELLES et à STRASBOURG, des élus qui se diluent dans des groupes politiques transnationaux, qui pratiquent la politique de la chaise vide, ou qui ne connaissent aucun des grands dossiers en gestation.

LIBR'ACTEURS a porté le RASSEMBLEMENT CITOYEN dés sa constitution, car ce mouvement répond parfaitement à l'urgence de voir , en proximité, à partir de la base citoyenne, émerger d'autres modes de fonctionnement, de production et de comportement.La meilleure réponse à apporter à l'EUROPE, en son sein et tout en respectant les règles, c'est le circuit court, l'économie circulaire, et la valorisation des emplois et des services proposés par les acteurs de l'ESS.

mercredi 16 octobre 2013

Réflexions, privilège de l'âge ?


Bonjour,

À mon âge, il est commun se répéter, donc allons-y quand même.

Devant la difficulté rencontrée pour réunir les gens de bonne volonté qui ne manquent pas pour souhaiter une modification significative des élections, des institutions, de l'état lui-même , on peut s'interroger.
En effet, si l'on se fie au "spectateur impartial " de Raymond Boudon, il y a assez de bon sens chez tous ceux qui veulent et peuvent faire abstraction de leur intérêt personnel, voire égoïste. Donc, reste à trouver pourquoi et comment cette vertu ne s'exprime pas plus, ni mieux.

Alors, se pose la question, parfois qualifiée de "grandiloquente", du "sens de la vie" ou encore de savoir ce que nous sommes venus faire sur cette terre?
Certains croient que, faute d'une réponse précise, rationnelle et convaincante, nous nous trouvons devant un vide que les "divertissements" de notre temps sont incapables de combler.
Pourtant, il semble bien que les "croyants" plus ou moins certains d'un au-delà après la mort supportent plus aisément cette situation. Par contre, la plupart des autres se demandent comment faire pour bien utiliser cette parenthèse qu'est notre vie.
Il en est qui pensent que, coincés que nous sommes entre naissance et mort, notre unique raison d'être est de favoriser l'épanouissement physique, mental, intellectuel voire spirituel du plus grand nombre.
Or, sous l'avalanche de nombreuses sollicitations ce projet est noyé et donc absent des cerveaux comme des écrans, des livres et des journaux.
Malheureusement, pas facile de traverser le rideau qui nous empêche de voir cet essentiel pourtant indispensable pour nous montrer le chemin à suivre, car le pouvoir est ailleurs, principalement entre les mains d'une minorité qui a érigé, comme seule raison d'agir, la domination masculine venue du fond des âges.

Cela écrit, nous voyons bien que nos projets, si rassembleurs soient-ils, sont incapables de nous permettre de penser mieux et autrement. C'est pourquoi, tout en essayant de nous tenir à distance des utopies sans objets et même dangereuses, nous nous devons d'alerter ceux qui ne parviennent pas à comprendre comment et pourquoi le monde tout entier ne va pas bien, menacé qu'il est de s'auto-détruire.
A ceux qui parleraient d'exagération, nous rappellerons seulement les quasi-suicides que furent, pour l'Europe, les deux dernières guerres.
N'oublions pas pour autant le philosophe Jean-Luc Nancy qui vient de conclure, dans "Le Monde" que c'est de civilisation que nous devrions changer.

Bien d'autres idées sont à développer, mais, par crainte de lasser par nos longueurs, nous en resterons là, tout en confirmant qu'ainsi la dimension des mouvements en route n'est probablement pas à la hauteur de ces enjeux.

Bien cordialement.

Jacques Brillot

mardi 1 octobre 2013

UN PARTI POLITIQUE DOIT RESTER UN SIMPLE « OUTIL » !



Nous avons créé LIBR’ACTEURS pour rendre « le citoyen acteur de son destin ».

Dés l’origine, nous avons clairement indiqué que cette association n’était pas, « statutairement », un parti politique, car le paysage est assez encombré, et que nous trouverions le moment venu ,si nécessaire, le parti pour porter nos travaux et propositions.

Nous avons cofondé le RASSEMBLEMENT CITOYEN en lui donnant une capacité politique, et en indiquant, clairement, l’aspect subsidiaire de cette faculté. Nous avons du reste accepté d’animer le Conseil d’éthique et de surveillance et de présider l’association de financement.

Tout cela fait sens, car depuis bientôt 50 ans nous étudions et observons les partis politiques, et estimons qu’ils sont les premiers responsables de la dégradation de notre démocratie représentative.


Un parti politique, est le lieu de tous les EGOS, et de toutes les trahisons. En son sein tout n’est que courant, chapelle, clan avec un seul objectif, la conquête du pouvoir en interne pour être au bon rang, au bon endroit au bon moment. Car le parti est fait pour gagner des postes de pouvoir, et tant pis, si les adhérents usent leur énergie à ces guéguerres internes plutôt que de réfléchir, produire et convaincre et mobiliser !

C’est la raison qui nous conduit à dire qu’il n’est rien à attendre d’un parti politique pour promouvoir des novations économiques et sociales. Cela doit se faire en dehors au sein d’ASSOCIATIONS POLITIQUES au sens noble et premier.

Reste qu’il faut des élus pour porter les mandats, et c’est là que se pose clairement le pouvoir de l’ASSOCIATION sur le parti, le droit de regard sur les citoyens qui brigueront les mandats, et le contrôle de l’exécution du mandat confié.

L’ASSOCIATION, c’est le citoyen impartial dont parle R BOUDON. C’est un Collectif citoyen, qui n’a pas d’intérêt car il ne briguera pas de mandat. Le seul intérêt sera de promouvoir le meilleur individu, en dehors d’elle, évitant ainsi les schémas classiques d’intoxication, d’intrigues qui sont le propre des partis politiques.

Le parti est un instrument, mais il est avant tout l’instrument de ses leaders et notables, reléguant le militant, qui se lasse, à un rôle de « porteur d’eau ». C’est pour cela que le parti traditionnel est incapable de peser sur les transformations sociétales.

Voilà pourquoi nous veillerons à disposer d’un parti sous contrôle et nous nous élevons, contre ces machines à produire des professionnels de la politique, cumulards de mandats.

Cette « race » constitue une couche sociale bien particulière, pour laquelle il faut avant tout rester dans l’assiette au beurre plutôt que d’apporter des réponses aux problèmes des citoyens.

Voilà aussi pourquoi nous estimons qu’il faut marginaliser les partis dits de gouvernement et les mettre sous la tutelle et la surveillance constante des mouvements citoyens.



R HASSELMANN

mardi 17 septembre 2013

SAUVEGARDE DU TISSU ECONOMIQUE ET DES EMPLOIS et DROIT DE PROPRIÉTÉ



Nous assistions, ce 12 septembre à l’Assemblée Nationale, à une réunion de travail diligentée par l’AP2E (Agir Pour une Économie Équitable). Nous étions conviés à un triple titre, LIBR’ACTEURS, Le LABO de l’ESS et CAP21.

LIBR’ACTEURS car depuis prés de 10 ans que nous portons le concept de citoyenneté active et de métamorphose de notre société, nous pensons que le rôle du salarié et ses droits dans l’entreprise doivent être revisités.

LE LABO de l’ESS, car nous pilotons, avec d’autres, une approche novatrice de la répartition des rôles et du soutien financier des PME/PMI.

CAP21 enfin, car l’aide au maintien en proximité des PME/PMI, pour lutter contre les délocalisations, figure dans les travaux du projet que nous avions bâti pour la présidentielle. Nous avions évoqué cette question avec le CJD et relevé des concordances de vues.

Convenez que cela est au cœur de l’ADN du RASSEMBLEMENT CITOYEN, ou le citoyen et l’Associatif, doivent réfléchir, proposer, et choisir ceux qui porteront la réalisation par le mandat, sous le label d’un parti politique, simple outil constitutionnel !

Réunion ou se côtoyaient beaucoup de représentants de sensibilités de gauche (PC, FDG, NPA), quelques EELV, des Associatifs, et beaucoup moins de syndicalistes, patronaux ou ouvriers, et encore moins de politiques « libéraux ».

Le 28 Mai dernier, B. HAMON présentait un projet de loi-cadre sur l’ESS. Vous connaissez tous l’ESS, encore trop regardée comme le champ clos de doux rêveurs ou accaparée par des crypto-gauchistes nostalgiques du grand soir.

Ce n’est pas cela ! C’est avant tout, un nouveau modèle économique, désormais indispensable. J’ai parlé lors d’une récente intervention du « chainon manquant » entre une économie libérale, qui a montré son inconduite, et une économie « administrée » otage de son sectarisme politico-syndical !

L’ESS c’est avant tout un partage de valeurs communes notamment, celles de l’utilité collective, de la gouvernance démocratique fondée sur le management éthique, du bénéfice raisonné et partagé.


Vous le savez, nous avons écouté avec attention le discours du BOURGET, et décortiqué point par point les engagements du candidat HOLLANDE pour y pointer ceux qui allaient dans notre sens.

L’engagement N°6 nous a particulièrement séduit, il portait sur l’octroi d’un droit de préférence accordé aux salariés des PME/PMI, en cas de cession de leur entreprise.

Cette mesure de simple bon sens n’a aucun caractère confiscatoire. Il s’agissait simplement de dire, que lors d’une cession d’une PME/PMI, pour toute raison, le ou les propriétaires en tiennent informés les salariés. Ces derniers peuvent dès lors faire une offre de reprise collective appuyée sur un montage en SCOP.

Le drame c’est que la loi cadre adoptée en conseil des Ministres le 24 juillet dernier, vide totalement de sens la démarche. On est arrivé à un simple droit d’information préalable des salariés en cas de cession de l’entreprise dont l’effectif est inférieur à 50 !

Nous sommes très loin du compte et une nouvelle fois, après la promesse de l’engagement électoral, on débouche sur la réalité de « politiques » qui jouent sur les mots !

Ce projet aurait du être voté avant la fin 2013, mais nos informations nous indiquent que ce sera plutôt pour le début 2014 ! Époque intéressante en vue des municipales, car la PME/PMI c’est l’emploi de proximité non dé-localisable, et l’ESS c’est la citoyenneté active. Deux thèmes que nous devons porter au plan national et Européen, mais qui parlent au plan local.

J’ajoute que nous avons indiqué, qu’il était hors de question de spolier un propriétaire et de porter atteinte au droit républicain de propriété. Les salariés informés, dès l’intention sont sur un pied d’égalité, à l’aune de critères de prix, de capacités professionnelles et techniques et de maintien de l’emploi.

Nous avons proposé, avec d’autres, qu’un fond national ou régional spécial, alimenté par une partie de l’épargne salariale, permettent les reprises et la consolidation des hauts de bilans (quasi fonds propres).

J’ai été plus loin, en indiquant que vous devons aussi affecter une large part des fonds collectés pour la Formation Professionnelle, qui aujourd’hui sont galvaudés, et profitent aux syndicats, aux cadres ,aux partis politiques, mais pas aux chômeurs et à ceux qui veulent sauver leurs emplois.

Merci de réfléchir à cette question, et d’y apporter critiques et ouvertures.

R HASSELMANN.

mardi 3 septembre 2013

PROCRASTINATION QUAND TU NOUS TIENS !


Remettre au lendemain est une spécialité du politique, comme mettre la "poussière sous le tapis" pour rester dans l'assiette au beurre et ne pas indisposer l’électeur endormi !
L'actuel pouvoir est orfèvre en cet art, et en donne un nouvel exemple à propos de la réforme du régime de retraite !!!


Trop c'est trop ! Nous l'avons déjà dit et écrit, pour avoir été impliqué dans la fin des années 70, sur les réflexions et produits à mettre en place pou régénérer notre système de retraite, nous sommes accablés par la bouillie pour les chats servie !
Trop c'est trop, comment peut-on en conscience laisser perdurer l'iniquité des régimes des fonctions publiques et autres régimes spéciaux, à l'heure du chômage, de l'allongement de la vie et de l'ardente obligation de mobiliser sans faiblesse toutes les solidarités et ressources du pays.

Pour avoir participé à des commissions administratives paritaires, ou les syndicats, poussent pour que "untel" qui part dans 6 mois puisse avoir un.....INDICE LETTRE, pour avoir épluché et bénéficié des "COSTUMES SUR MESURE", salmigondis de primes diverses et variées, accordées dans les principaux ministères, nous attendions du courage, avec un alignement des régimes et une fusion de tout cela.

LIBR'ACTEURS travaille depuis des années, sur la régénération de la démocratie, car tout est lié !
Il nous faut de nouveaux élus, qui auront le courage de prendre les bonnes mesures, car il est à craindre que nous assistions aux même palinodies pour ce qui concerne les réformes, indispensables, à venir.
Réformes indispensables s'agissant de la santé, de la justice et surtout de la fiscalité. Il est une règle qui fonde le pacte républicain, et justifie le vivre ensemble : L’intérêt général est ce que le plus grand nombre accepte de partager, ou dit autrement " les inégalités ne sont acceptables que dés l'instant ou elles prouvent leur utilité commune".

Je ne suis pas sur que les régimes spéciaux, les taux et modalités de liquidation des retraites des fonctions publiques, participent à l'UTILITÉ COMMUNE.....ce dont je suis sur c'est qu'elle obère le GRAND LIVRE DE LA DETTE PUBLIQUE !!!

Demain c'est à l'aune de cette grille de lecture que de nouveaux élus, libres et courageux, devront engager les réformes de fonds touchant a notre santé, notre fiscalité, ou notre sécurité.D'autres petits privilèges seront alors débusqués, ils ne concernent plus notre fonction publique.

Fasse qu'une majorité d’électeurs comprennent ces enjeux en 2014 , pour opérer la transfusion de sang indispensable. LIBR'ACTEURS, co-fondateur du RASSEMBLEMENT CITOYEN, va s'efforcer avec d'autres de porter ce message !

R HASSELMANN

Illustration : Gaston Lagaffe - André FRANQUIN