lundi 18 avril 2011

Hors de l'enclos !

A un an de la présidentielle, tous les médias, les sondeurs, et autres politologues avertis, nous organisent une galerie de portraits des candidats potentiels.

Alors que scrutins après scrutins, l’abstention, les votes blancs ou nuls, ou pire la non inscription sur liste électorale privent les élus de toute légitimité, les oligarchies partisanes, dans une solidarité objective avec les médias et les lobbies, imposent une grille de lecture convenue et confortable.

Nous avons les candidats d’extrême droite, de droite, du centre, de gauche et d’extrême gauche.

Nous observons, que la sensibilité « écologique », revendiquée par tous, est rattachée au centre, ou à la gauche, suivant le profil de son porte drapeau.

Depuis des années LIBR’ACTEURS invite le citoyen acteur de son destin, à sortir de l’enclos, dans lequel on veut le contraindre.

Ces clivages, sont datés, ils rassurent et confortent tous ceux qui font métier de la politique, cumulent les mandats et encombrent depuis des décennies notre vie démocratique.

Nous invitons nos sympathisants et nos lecteurs de plus en plus nombreux à refuser cette grille de lecture, désormais sans objet.

Le (la) bon(ne) candidat(e) sera celui qui, appliquant une lecture réaliste, sera AILLEURS ! Ailleurs, c'est-à-dire DEVANT, avec le regard tourné vers l’avenir et notre jeunesse. Le candidat, qui à l’écoute du terrain, comprendra l’appel de la majorité des citoyens.

Cet appel est simple :

L’emploi pour le plus grand nombre, cet emploi qui permet d’être considéré, de fonder une famille, d’avoir un logement, et d’apporter sa pierre à la croissance économique du pays.

Un logement, une famille avec des enfants éduqués, dans un contexte de sécurité, qui élimine la chasse aux boucs émissaires.

Voilà les ingrédients d’un projet, ou l’on retrouve tous les déterminants de la bonne santé individuelle et collective. Cette santé, bien le plus précieux de l’individu, qui dépasse le symptôme ou la pathologie, pour toucher en amont, l’absence de menace, et génère le « BIEN ETRE RESSENTI »

LIBR’ACTEURS est désormais puissamment engagé, directement ou par le biais d’autres cercles, et va faire entendre cette « petite musique ».

Le nouvel élu que nous appelons de nos vœux, se fera donner des parlementaires, porteurs de mandats uniques pour une mise en application sans faiblesse.

L’emploi passe par un nouveau modèle économique, tiré de celui en vigueur dans l’économie sociale et solidaire. Ce modèle privilégie, la proximité, la cohabitation harmonieuse entre un capital vertueux et patient, et un salariat impliqué car respecté. Ces deux partenaires doivent s’attacher à la production de produits et services, attendus par le citoyen consommateur, lui même associé en proximité.

En un mot comme en cent : LE BIEN ETRE D’UN PAYS, LA SANTE INDIVIDUELLE et COLLECTIVE, commandent de jouer sur ses déterminants : L’EMPLOI, LE LOGEMENT, L’EDUCATION et la SECURITE.

Derrière chacun de ces mots, avec une vision prospective à l’aune de la conscience de la terre, et des enjeux supranationaux, nous avons des mesures, a soumettre.

Il nous reste à trouver notre héraut, car nous ne le repérons pas dans la galerie de portraits que l’on voudrait nous imposer.


Richard HASSELMANN


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lundi 11 avril 2011

Démocratie ... indirecte !

A l’issue des cantonales, et du goût de cendre que tout citoyen lucide et responsable a en bouche, se profile une autre forme de démocratie dévoyée : Les élections sénatoriales.

La haute Assemblée, comme on dit, a un poids non négligeable dans notre système bicaméral, tout en étant à nos yeux l’illustration parfaite du déni de démocratie, organisé pour les petits arrangements entre amis.

Vous le savez, le sénateur, est élu au suffrage universel « INDIRECT » Nous sommes en fait dans le domaine de ... l’oxymore !

De manière a préparer le terrain et les esprits, fidèles a notre modeste ambition d’information, pour avoir des citoyens acteurs de leur destin, un petit résumé.

Les Sénateurs sont élus par 150000 grands électeurs qui sont eux issus du suffrage universel, uninominal (députés 577, conseillers généraux 4000) ou de liste (conseillers régionaux 1870) et last but …142000 délégués désignés par les conseils municipaux de nos 36000 communes.

Nous laissons le lecteur juger du caractère hautement démocratique, universel et direct d’une élection, acquise par ce salmigondis.

Le plus grave, c’est que le mandat de sénateur, est une formidable sinécure, qui envoie dans l’univers douillet et feutré du palais du Luxembourg, une armada de petits malins, qui ont compris l’intérêt de la manoeuvre, l’importance de l’indemnité et autres petits avantages, sans être exposé, en première ligne comme peut l’être un Maire ou un député.

Vieux chevaux de retour et cumulards de mandats, politiciens plus jeunes, porte flingue de personnalités nationales, et même personnalités de la société civile, habilement placées en qualité de modestes conseillers municipaux de "Trifouillis les Oies" et ... portés a la candidature sénatoriale.

Nous analyserons avec soin les candidatures, et nous pointerons celles qui correspondent à notre petite typologie.

Le citoyen ne peut pas dans l’état actuel de notre démocratie, se désintéresser de cette cuisine politicienne, compte tenu du poids du Sénat. La logique voudrait, que les candidats soient des conseillers municipaux de base, vierges de toute longévité politique, et repérés pour leurs expertises et convictions.

C’est possible car comme souligné supra, les grands électeurs, sont issus en large part des conseils municipaux de nos 36000 communes.

A suivre donc, et a commenter, car la régénération démocratique est un tout, et chaque occasion doit être saisie, pour appuyer là ou cela fait mal.


Richard HASSELMANN

mercredi 30 mars 2011

La pantalonade a assez durée !

A l'issue de ces élections cantonales, nous appelons tous ceux qui a nos côtés, de plus en plus nombreux, plaident pour une autre démocratie, à se mobiliser pour proposer autre chose, dans les respects des institutions. Il y va de la stabilité du pays, et de la survie de notre démocratie.

Si le choix des responsables ne se fait plus par les urnes, si l’élu ne représente plus qu’un citoyen sur 10, alors les décisions seront prises ailleurs, dans des conditions encore plus sujettes à caution.

A l’heure, des printemps arabes, à l’heure ou des peuples entiers se servent de leurs vies pour accéder à la démocratie, la France, Pays des droits de l’homme et des lumières, s’enlise dans l’abstention et le rejet du jeu politique en place.

Nous estimons que la pantalonnade a assez duré, il est désormais urgent de mobiliser toutes les bonnes volontés pour obtenir ce que nous demandons.

Non cumul de certains mandats, mise en place d’une longévité politique cantonnée, élaboration d’un statut de l’élu novateur, c’est un minimum.

Mais l’actualité électorale nous conforte dans la conviction que le temps est venu d’aller encore plus loin, en imposant la prise en compte du vote blanc, et aussi en évoquant la piste du vote par points.

Par le biais de l’association et du mouvement politique que nous portons, nous allons initier dans toutes la France des cercles de réflexion et d’action sur cette seule thématique, pour en faire une question incontournable en 2012.

Que tous ceux et celles qui y voient un intérêt se fassent connaître sur notre adresse mail (voir : nous contacter), ou sur le site de POLETHIQUE, seul mouvement politique bâti sur cette unique ambition préalable.

Rappelons ici, pour bien situer les idées ce qui suit :

Les votes BLANCS et NULS sont comptabilisés lors des dépouillements, mais n’apparaissent pas dans la restitution : INSCRITS/VOTANTS/EXPRIMES. Exprimés cela veut dire ensemble des bulletins moins les blancs ou nuls, et donne à penser que ce n’est pas une véritable expression de vote.

Manipulation évidente car le vote BLANC (simple bout de papier blanc glissé dans l’enveloppe) comme le vote NUL (bulletin annoté ou déchiré inséré dans l’enveloppe) sont des manifestations fortes. Des citoyens font l’effort de se déplacer pour manifester un rejet ou un refus des candidats et des choix proposés. Nous concédons que certains bulletins nuls, du fait d’une annotation manuscrite (encouragement) doivent être regardés avec lucidité.

Il reste que pour l’essentiel, ne pas considérer le poids du BLANC ou NUL et ne pas lui accorder une représentation est un vrai déni de démocratie.

Reste l’ABSTENTION, qui est le fait du citoyen qui ne participe pas ou plus. Ce citoyen qui ne se déplace pas, qui ne signe pas la liste d’émargement et qui donne ainsi a penser qu’il rejette tout le système.

L’importance grandissante de cette typologie de comportement, qui touche l’électorat jeune est inquiétante, et pose la question de la légitimité de l’élu porté aux affaires avec des scores souvent inférieurs à 10 % de la population (abstention et non inscrits).

Voilà les chantiers que nous avons engagés depuis quelques années, l’actualité nous donne raison, nous comptons sur l’imagination et la participation du plus grand nombre pour élaboré avec calme et pondération un vrai projet démocratique pour demain.

Richard HASSELMANN

jeudi 24 mars 2011

Et l’Homme dans tout cela ?

Rendre le citoyen acteur de son destin, s’efforcer de changer le futur, telles sont nos ambitions. Nous estimons qu’il faut d’abord, au niveau national changer le donne démocratique, pour que la France se dote d’élus en phase avec les vraies préoccupations du citoyen.

Nous estimons aussi, tenant du comportemental, qu’il est primordial de donner les clés de lecture et des informations de nature à permettre au plus grand nombre de comprendre pour faire des choix.

Nous parlons de développement responsable, de préférence au développement durable ou soutenable, en estimant qu’INNOVATION n’est pas forcément synonyme de mieux être, mais qu’a l’inverse, en matière de nucléaire, il faut une sortie probable, mais fléchée et rationnelle.

C’est dans cet esprit que nous relevons ici « Voyage dans l'Anthropocène» par Claude LORIUS. Dans cet ouvrage le célèbre glaciologue éclaire avec pertinence et subtilité, l'Anthropocène, l’ère de l’homme, l’époque ou il a laissé sa trace.

Au train ou vont les choses cette ère de l’homme va se clore plus vite que prévu , ce sera la fin de l’humanité, et une autre forme de vie prendra le relai.

Ouvrage pessimiste, mais réaliste qui présente a nos yeux un ingrédient du changement : LA PEUR.

Nous sommes en effet d’incorrigibles apprentis sorciers, avec le nucléaire, avec les manipulations génétiques, avec la perte des valeurs fondamentales de certaines institutions comme la famille. L’argumentation raisonnée ou rationnelle n’a plus sa place dans une société, qui veut tout connaître et tout savoir, et ne prend plus le temps du questionnement.

Seule la PEUR, l’instinct de survie ou de conservation peut faire changer les comportements. En ce sens le livre est clair, le climat c’est l’air et l’eau, cela conditionne la santé et la vie.

Il n’est pas besoin de démontrer cela, mais il est peut être utile de démontrer que l’intérêt de la finance à court terme, l’intérêt d’une consommation sans retenue, ne va pas dans le sens de l’intérêt de l’humanité.

Dés lors il ne faut pas laisser les clés du pouvoir, des pouvoirs, a la finance mondial, et aux lobbies de toutes sortes qui la manipule dans les cadres et codes de nos Etats Nations

Les civilisations meurent par suicide, et non par meurtre. Cette formule mérite d’être livrée à réflexions. Comment éviter ce suicide annoncé quand on dispose de tous les indicateurs et instruments, pour modifier la trajectoire ou ralentir le déclin.

C’est un message qui mérite d’être relayé, pour générer une intime conviction, au niveau des adultes et être le socle d’une nouvelle éducation des plus jeunes.


Richard HASSELMANN


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Acte Sud

lundi 14 mars 2011

Empoisonnement !

L’actualité fait bien les choses et offre, l’occasion de souligner le sens de notre combat. JUGEZ-EN !

*A l’heure du désamour de plus en plus évident entre le citoyen et une certaine politique.

*A l’heure ou la cacophonie ambiante laisse craindre au mieux l’abstention et au pire un vote extrémiste.

*A l’heure ou le quotidien des français est de plus en plus difficile.

CANAL+, programme un documentaire accablant sur les modes pervers de financement d’un parti politique Il en ressort que c’est le locataire d’un logement social qui IN FINE par des charges locatives majorées supporte le poids de l’appétit financier et de l’ambition politique de certains !!!!

FRANCE 5 affiche une émission, « C DANS L’AIR », qui pointe une certaine idée de l’éthique politique à Marseille. Il apparaît, entre autre que des espaces, écologiques sensibles, sont préemptés sur ce critère……pour finir en décharge publique « privée »

Dans le même temps, FONDAPOL met en lumière deux ouvrages qui traitent des ingrédients pour une démocratie renouvelée. « Retour du Tirage au sort » (Gil DELANNOI) et « Compétence morale du peuple » (Raymond BOUDON).

Tout est dit, il y a désormais une priorité absolue à éradiquer des mandats électifs tous les candidats, qui ont de prés ou de loin trempés dans les magouilles partisanes et portent un ou plusieurs mandats depuis plus de 10 ans.

Qu’on ne vienne pas ici se draper dans des pudeurs de vierges, en essayant de trier le bon grain de l’ivraie. Il ne s’agit pas du trop célèbre "TOUS POURRIS", mais sans doute des "ANIMAUX MALADES DE LA PESTE"

Nous sommes face a une épizootie qui touche depuis des années un cheptel politique consanguin, et donc affaiblit. Un cheptel d’individus qui se, confortent l’un l’autre pour rester dans l’assiette au beurre, par de là les antagonismes politiques affichés pour la galerie et par le biais de petits arrangements entre amis.

Nous soutiendrons aux prochaines cantonales en région parisienne quelques candidats, et allons communiquer ce « coup de gueule » à la majeure partie de tous ceux et celles qui vont briguer un mandat.

Un seul mandat, non renouvelable, une longévité politique cantonnée à 10 ans, voilà nos premiers remèdes, pour redonner sens et confiance a notre démocratie.

Convenez que c’est facile et raisonnable, nous sommes prêts a en débattre avec tous ceux et celles qui le souhaitent. Beaucoup d’idées reçues, et de contre vérités seront ainsi utilement évacuées, dans un domaine que nous étudions de puis de longues années au sein de LIBR’ACTEURS.


Richard HASSELMANN

jeudi 3 mars 2011

Pacte civique ou pacte démocratique .. même ambition !

Les lecteurs fidèles de LIBR’ACTEURS ont pointé avec juste raison ma forte implication dans la création de Poléthique, qui complète a mes yeux un parti comme CAP21, en centrant la démarche sur un seul objectif.

Vous trouverez, ci-dessous le billet publié sur le site polethique.fr

" Les fondateurs de Poléthique notent avec joie la floraison des pactes de toute nature qui annoncent le printemps.

S’agissant des pactes civiques et démocratiques nous sommes au cœur de notre cible, mais nous ne croyons pas qu’il appartient a des politiques chevaux de retour, cumulards et encartés, de traiter de cette question.

En ce cas nous renvoyions le citoyen électeur à DALIDA « Paroles, Paroles, Paroles que tous ces mots ! ».

La très récente enquête du CEVIPOF, vient après de nombreuses autres, ou articles et rapports confirmer le désamour du citoyen vis-à-vis du politique, la montée persistante de l’abstention, et plus grave le sentiment de plus en plus partagé que la simple morale et l’équité ne sont plus des mots compatibles avec notre fonctionnement démocratique.

C’est la raison qui nous a conduit à créer Poléthique, pour commencer par le commencement, et donner demain au pays des citoyens élus, sur un mandat précis, et libres des contraintes partisanes.

Notre démocratie fonctionne sur un non sens : " TOUT MANDAT IMPERATIF EST NUL ! "

En d’autres termes, si vous élisez un Maire, sur la base de son engagement a ne pas conduire votre commune dans un regroupement intercommunal donné, dés qu’il est élu, il peut en avoir cure. Le propre même de la relation MANDANT/MANDATAIRE est fondée sur la faculté dont dispose le MANDANT (le citoyen/électeur) de suivre l’exécution par le MANDATAIRE (l’élu) de la mission confiée et de rapporter ce mandat si le mandataire y déroge.

Dans notre jeu politique actuel la discipline de parti prime sur le mandat confié. Cela explique tous les reniements, les trahisons, et autres menus arrangements.

C’est l’inverse qui est indispensable, et pour pouvoir bien suivre le respect du mandat donné, bien isoler les responsabilités, et le temps consacré à la mission confiée, nous estimons que chaque mandat ne doit pas être cumulé, et que des " reportings " d’exécution doivent être soumis chaque année, et un quitus délivré.

C’est la mission première que s’est donnée Poléthique, premier mouvement qui " politise la démocratie ", et qui fait le pari sur le bon sens du plus grand nombre.

Ce bon sens fondé sur une raison aussi convaincante et qui doit éliminer les arguments contraires.

Le sens commun, cher à Raymond BOUDON (Eloge du sens commun), addition du bon sens de tous, doit conduire a comprendre, que cette démarche est un préalable a toutes autres, même si nous savons que le quotidien commande d’autres préoccupations.

Dés les prochaines cantonales, Poléthique va labelliser ici ou là des citoyens candidats, qui font montre de ce bon sens, les demandent qui nous parviennent en ce sens nous donnent a penser que nous sommes dans le vrai, rejoignez nous en adhérent, en sympathisant, et faites connaître Poléthique dans sa charte, son logo et sa démarche "


Richard HASSELMANN

lundi 28 février 2011

Vous avez dit diplomatie ?

Savez vous qu’il est heureux qu’en 1944 nous n’ayons pas confié a nos propres diplomates le soin de sauver PARIS !

A l’heure ou triomphe au théâtre de La Madeleine, " DIPLOMATIE " la pièce de Cyril Gely, qui reprend la formidable démarche du consul suédois Raoul Nordling (André Dussolier), pour tenter de dissuader Dietrich von Choltitz (Niels Arestrup) de faire sauter Paris avant l’arrivée de Leclerc, nous vivons Tunis, Le Caire, Tripoli ...

Nous vivons le produit annoncé de longue date, de la perte d’une "CERTAINE IDEE" de la France, sacrifiée à la vente de Rafales ici, à l’achat de pétrole là et plus simplement ... foulée au pied par la perte de l’éthique et des valeurs.

Nous vivons aussi en direct, l’effet pernicieux de la pensée unique, du népotisme, et des petits arrangements entre amis. La succession de révélations fait penser au résultat d’un coup de pied dans une fourmilière, cela court dans tous les sens. Un Ministre des affaires étrangères qui perd la notion du temps et du lieu et dont le compagnon s’est pris d’amour pour …la Lybie.

Un ancien Ministre " socialiste " qui démissionne " vite fait " d’un machin qui œuvrait avec la Tunisie et occupait son époux. Un ambassadeur qui confond le QUAI d’ORSAY, avec le Quai des Brumes du cinéma.

Nous vivons enfin et peut être surtout l’urgence et l’impérieuse nécessité qu’il y a à moraliser tout cela, en commençant par le commencement, notre propre fonctionnement démocratique.

Un collectif anonyme de diplomates signe, dans Le MONDE un constat sévère des errements de notre diplomatie. La litanie des reculs, échecs et camouflets est exhaustive, mais les responsabilités sont a partager.

Pour des raisons de consanguinité dans leur recrutement les grands corps de l’ETAT portent également une responsabilité, et ce n’est pas la solidarité affichée avec la JUSTICE, la POLICE ou l’EDUCATION NATIONALE qui trompera le citoyen.

Le Quai d’ORSAY a un recrutement trop univoque, troublé par le seul tour extérieur, pour des hochets ou placards dorés.

Pour avoir eu dans une autre vie, à connaître très précisément le fonctionnement d’ambassade, nous pouvons dire que souvent le représentant de la France, répugne a mettre les mains dans le cambouis local. Toute une série d’attachés, spécialisés sont sensés « connaître », mais nous sommes loin du compte, tant est doux le quotidien dans la majeure partie de nos légations.

« Il n'est pour voir que l'oeil du maître ! » à méditer au moment, ou à l’évidence après la justice, la police, notre diplomatie connaît quelques menus soucis.

Le maître, c’est le collectif des citoyens français, qui doit savoir se redonner des élus, épris de probité et d’efficacité, pour choisir et nommer des fonctionnaires eux-mêmes compétents et dévoués, pour remplir les missions confiées et dont l’élu est comptable, à LA ROCHE MIGENNES comme à TUNIS !!!

La boucle est bouclée, nous revenons à la base, non cumul des mandats, longévité politique cantonnée, rendu de comptes et quitus, éradication du népotisme et des conflits d’intérêts.

Ce n’est pas un coup de chaises musicales avec des vieux chevaux de retour qui nous rassure !



Richard HASSELMANN


Crédit photo
Ambassade de France en Irak