lundi 4 octobre 2010

Loi de finances ou budget 2011 : La VERITE

Chaque année l’automne est l’instant privilégié du : « demain on rase gratis », ou du : « les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » à l’occasion du vote du budget pour l’année à venir.

Dans le contexte ambiant, cette année on pulvérise tous les records, avec des annoncent et orientations patchwork de nature à masquer la réalité, en partant d’hypothèses fausses.

Nous avons la chance, par expérience de savoir lire entre les lignes, apprécier « les bleus budgétaires », décrypter « les jaunes » et autres annexes, pour apprécier l’impact et juger de la sincérité à l’aune du passé (loi de finances rectificatives, et loi de règlement) et de l’avenir (indicateurs de croissance, indice démographique, ou évolution de l’emploi marchand notamment).

La VERITE c’est qu’une nouvelle fois, et peut être plus encore, ce budget part de postulats faux ou pour le moins utopiques.

Jugez-en à partir de données clés sujettes a caution :

*On attend la création en solde net de 160000 emplois marchands. On veut croire que les auto-entrepreneurs n’entrent pas en ligne de compte, et quand bien même. Aucun secteur marchand n’affiche un tel optimisme béat.

*On table sur une réduction de 6% du déficit public, alors que dans le même temps les autres budgets dépensiers ne sont pas maitrisés.

*Enfin et peut être surtout on vise une croissance globale de 2%, là ou tous les instituts spécialisés, et autres analystes indépendants tablent sur 1% voire même 0,5%.

Ces bases de départs fausses vont impacter le résultat, car chaque paramètre influe sur les recettes et les dépenses.

La vraie question : Pourquoi un tel mensonge, pourquoi ne pas construire un budget de vérité ?

La réponse est simple : 2012 ! En effet le pot aux roses du mensonge organisé en cette fin d’année 2010, ne sera découvert, au mieux qu’en ... FIN 2013 !!!

Une simple preuve la loi de règlement pour 2008 vient d’être soumise au parlement le 21 septembre dernier. Faites vos comptes la loi de règlement pour 2011 sera soumise au mieux en septembre 2013.

Quid de cette loi de règlement, élément essentiel de la panoplie budgétaire avec la loi de finances proprement dite (budget) et l’éventuelle loi de finances rectificatives.

Ce document fixe le montant définitif en recettes et dépenses, pour un exercice donné, en regard du budget initial, acte de prévision. La loi de règlement arrête le résultat budgétaire, et permet de cerner les responsabilités de ceux qui ont bâti le budget primitif et qui avaient en charge de l’exécuter.

Tout est dit, vous comprendrez pourquoi LIBR’ACTEURS, plaide pour un suivi en « Reporting » semestriel de l’exécution budgétaire, pour une loi de règlement soumise dans les 6 mois de la clôture de l’année et ... pour un quitus délivré ou non aux acteurs politiques en place !

Richard HASSELMANN

lundi 20 septembre 2010

RETRAITE : La vérité !

Depuis bientôt plus de 4 ans déjà, par le biais de « Providentiel » d’abord, puis de LIBR’ACTEURS, Association déclarée, nous nous attachons a pointer des évidences, a plaider pour le bon sens, en dehors des joutes partisanes.

Au fil du temps, l’actualité nous donne raison, certaines de nos formules sont reprises, et nos préconisations relevées, nous n’avons aucune vanité d’auteurs mais il est temps de passer à la vitesse supérieure, pour être encore plus visibles en 2011 et 2012.

C’est ‘objectif de la série "VERITE " qui s’ouvre désormais, prélude a une action programmée pour le début 2011, sur le thème sensible de l’exemplarité, déclinée sous différentes formes. Nous ne prétendons pas détenir la ou les VERITES mais avec FONTENELLE nous pensons que celle-ci se situe souvent à l’opposé de ce qui est dit par ceux qui sont au pouvoir qu’il soit politique syndical ou économique.

"VERITE" sur LA RETRAITE.

Comme en matière de SANTE, la vérité sur les RETRAITES c’est que notre système est de longue date plombé par des paramètres structurels. Au premier rang des quels un allongement de vie qui détériore depuis bientôt 40 ans notre ratio de dépendance (ACTIFS/INACTIFS).

Devant cette vérité, les défilés sont dérisoires, surtout quand ils sont nourris par des agents du secteur public ou para –public, dont les régimes de retraite « maison » témoignent d’un sens aigu de la solidarité!

La VERITE c’est qu’il faut tenir compte de l’individualisme forcené des français, champions de l’épargne et du système « D » Sur ce constat, il ne faut laisser aucune chance a des systèmes individuels de retraite, ou a des incitations aux « bas de laine » qui seront une nouvelle fois le fait des plus aisés ou des plus « débrouillards ».

La VERITE c’est que quand on vit plus longtemps et en meilleure santé, il faut cotiser plus longtemps et partir plus tard, surtout quand toutes les grandes nations civilisées l’ont compris et que le pays affiche dans tous les domaines des déficits financiers abyssaux.

La VERITE c’est aussi, n’en déplaise a beaucoup, de reprendre aux retraités actuels quelques menues monnaies, sur tous leurs revenus, dés l’instant ou le revenu mensuel par part serait supérieur à 3 smic. Juste retour et signe de solidarité avec nos enfants et petits enfants, et légère sanction de l’imprévision et de l’égoïsme coupable dont nous avons fait montre depuis 40 ans.

La VERITE c’est bien sur de reconnaître la pénibilité de certaines carrières, et la pénalisation relative des femmes qui ont élevés des enfants. A cet égard la suppression de certaines allocations familiales, en fonction de ressources élevées, permettrait d’alimenter un fonds de retraite, pour les mères de famille.


Richard HASSELMANN


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Mix & Remix

vendredi 10 septembre 2010

SANTE : La vérité !!

Nous parlions dans un précédent commentaire de "sémantique", cet art de plus en plus consommé et consommé de « MASQUER LA REALITE DES MAUX PAR DES MOTS » pour une population infantilisée ou anesthésiée.

En matière de santé, comme en matière de démocratie, de dette, de justice notamment il faut dire la vérité.

La vérité en matière de santé c’est qu’il faut revoir de fond en comble notre système au niveau du service rendu et des acteurs pertinents, en sachant que rien ne sera plus comme avant du fait de l’allongement de nos vies et des progrès de la technique.

La branche maladie est dans le rouge depuis bientôt 30 ans et l’on vient nous dire en 2010 que les trous de 10 MDS/€ pour 2009 comme celui de 14MDS/€ prévu pour 2010 sont largement conjoncturels. Cela serait lié au chômage et aux baisses de rentrées de cotisations sociales.

C’est très largement faux..

Pour avoir exercé en qualité de receveur hospitalier, dans une autre vie, pour être largement immergé dans le milieu médical hospitalier ou de ville, et pour avoir eu l’honneur de piloter pendant une dizaine d’année une mutuelle santé, j’affirme que l’âge et le poids des ALD (affections longues durée) sont des paramètres inexorables. Devant cette réalité le RO (régime obligatoire) doit faire des choix et laisser au RC (régime complémentaire) le quotidien de la santé.

Nous ne sommes donc pas devant du conjoncturel, mais du structurel et il faut en tirer les leçons :

1. Il appartient bien aux OCAM (organismes complémentaires d’assurance maladie) et en particulier aux vraies mutuelles de peser sur l’offre de soins de ville et sur les prescriptions médicamenteuses.

2. L’assurance santé doit rester obligatoire pour garder un socle de solidarité et une mutualisation du gros risque.

3. La CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) et ses déclinaisons locales doivent être gérées par les seules acteurs pertinents que sont les associations d’usagers et de malades, les collectivités locales, les professionnels de santé et les organismes complémentaires.

Les syndicats de tous poils et de tous bords qui cannibalisent les instances n’ont rein a faire en ce domaine.

4.Le budget de la santé doit être partie intégrante du budget de l’ETAT. Chaque collectivité territoriale recevant par capitation, un contingent annuel de crédits, qui pourrait avoir pour unité de compte, le coût moyen annuel d’une ALD.

5. l’ACS (aide a l’acquisition d’une complémentaire) doit être supprimée et remplacée par une prise en charge intégrale (type CMU) sur la base d’un panier de prestations, jugé comme indispensable, en fonction du service médical rendu (SMR).


La récente mise en place des ARS (agence régionales de santé), me fait craindre une approche comptable et technocratique, là ou il faut une démarche de pédagogie volontariste.


Richard HASSELMANN

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Cyberpresse

Retraites : Les libr'acteurs donnent leur point de vue

"Financement des retraites : le compte n'y est pas" Par Lionel Lacassagne

Le Parlement est en train d'examiner le projet de réforme des retraites du Gouvernement. Ce dernier se targue de parvenir à financer notre système de retraite par répartition d'ici 2018 grâce à ce plan. Qu'en est-il exactement ?

1°) L'annonce d'un régime de retraite équilibré en 2018 relève du mensonge pur et simple. En effet, le budget prévisionnel des retraites présenté par le Gouvernement intègre, dans les « recettes », une « subvention de l'Etat pour équilibrer le régime de pension des fonctionnaires » de 15,6 milliards d'euros. Cela signifie que le système de retraites ne sera toujours pas auto-financé en 2018, mais déficitaire de 15,6 milliards d'euros. (ces chiffres basés sur des hypothèses de taux de chômage de 4,5% à 7% par le COR)

2°) Le recours à de nouvelles recettes fiscales, notamment sur le capital, pour combler une partie du déficit de notre régime de retraite, me paraît une erreur politique à plusieurs points de vue. D'une part, je considère que, pour une gestion saine de notre pays et par respect de notre système de répartition fondé sur la solidarité entre les générations, l'impôt ne doit pas être utilisé pour financer les retraites. Il doit être consacré à l'éducation, à la justice, à la sécurité, à la recherche, aux services publics, aux solutions de développement économique et social de notre pays,... Bref, dans des domaines sous financés !

D'autre part, ces nouveaux impôts vont toucher des gens qui essayent, tant bien que mal, d'épargner pour espérer devenir propriétaire, financer les études des enfants, protéger leur conjoint en cas de décès, ou pour faire face à un « coup dur » de la vie. Est-il utile de le rapeller : Les épargnants ne sont pas les nantis ! En revanche, les titulaires de très haut revenu vont continuer de bénéficier du « bouclier fiscal » que Nicolas Sarkozy leur a conçu sur mesure. Cela constitue à mes yeux une injustice et une erreur politique.

3°) Enfin, et c'est là ma troisième remarque, contrairement aux apparences, stimulées il est vrai par l'autosatisfaction incongrue des uns et par le jeu politicien d'une certaine gauche et de certains syndicats sur l'âge légal de départ à la retraite (avec une entrée de plus en plus tardive dans la vie active et les différentes périodes de chômage qui parsèment la vie professionnelle, combien de personnes auront, dans les faits, suffisamment cotisé pour prendre leur retraite à taux plein à 60 ans dans les années à venir ?), la réforme proposée par le Gouvernement cède à la facilité.

Elle demeure une « réformette » qui, certes, réduit le déficit de notre système de retraite, mais ne le résout pas. Elle ne s'attaque pas aux vrais problèmes de fond : l'emploi de tous les Français, notamment des jeunes et des seniors, l'égalité des Français face à la retraite (notre pays compte une vingtaine voire une trentaine de régimes de retraite différents), et le financement réel de l'intégralité de notre régime de retraite, y compris celui de la fonction publique.


Lionel Lacassagne

mardi 31 août 2010

L’identité et l’altérité

Nous sommes interpellés en France et ailleurs à travers le monde, par le problème, voire le danger, que présentent diverses formes d’altérités. Les concepts d’altérité et d’identité sont à la mode en ces temps d’obscurantisme fondamentaliste et de globalisation du monde.

Peut on croire à l’unité de la nature humaine ?

Alors que tous les jours nous renvoient aux dures réalités de l’hostilité que peuvent éprouver les groupes humains les uns envers les autres, en raison de spécificités dites anthropologiques ou culturelles ou encore socioéconomiques

Ne faut il définir les Autres que par leur religion ou leur nationalité, comme nous le faisons si facilement ,et édifier des murs de protection réels ou psychologiques ?

Nous et les autres Les Bons et les Méchants

Notre identité face à leur identité, l’ennemi est reconnu, identifié, le combat peut commencer

Peuple différent, parce que point d’appartenance à la Chrétienté, ni d’apprentissage du latin, ni de filiation grecque …

Un monde en deux catégories : la première, celle des français, des européens, des occidentaux différente de la seconde : orientale.

Nous, les occidentaux, opposés à "Eux", les orientaux,
Nous, occidentaux, très convaincus et très fiers de notre différence – et donc de notre supériorité - par rapport aux orientaux, mais, en même temps, gardant au fond de nous une admiration, mêlée de défiance et de perplexité.

Et pourtant à l’école nous jouiions aux billes ensemble , nous faisions du vélo ensemble, nous allions les uns chez les autres, sans aucun souci du facies de chacun.

Plus tard nous parlions de nos exploits sentimentaux, de nos problèmes philosophiques , de nos chimères politiques de nos projets d’avenir.

Etre chrétien juif ou musulman, occidental ou oriental n’avait aucune conséquence sur la façon dont se nouaient ou se dénouaient les amitiés., en revanche le caractère sérieux ou " déconneur ", l’humour ou la force de la personnalité, la sincérité ou l’ hypocrisie, la confiance ou la trahison , la générosité ou l’ avarice étaient des facteurs de choix.

Est-ce que les différences de nationalités ou de religions séparent plus dans le monde que la sphère des gens riches et celle des gens pauvres, la sphère des gens qui mangent et celle des gens affamés, n’est ce pas là ,la fracture du monde ?

Pourquoi les hommes parlant des langues différentes et ayant des faciès d’une variété infinie se manifestent ils à travers des religions différentes ?

Pourquoi ériger un mur entre chrétiens et musulmans ? Quels chrétiens, les catholiques les orthodoxes, les protestants, les évangélistes ? et quels musulmans : Les sunnites, chiites, ...

Et nous voici prêts à classer

On classe les êtres humains, comme on le fait pour les insectes, les animaux, les végétaux. On considère que la couleur de la peau, la religion – ou même simplement la nuance dans le dogme, la différence de rite et pratique -, la langue, donnent autant de catégories d’êtres humains, censés être essentiellement similaires les uns aux autres à l’intérieur de la case où ils sont classés, mais foncièrement différents les uns des autres suivant la case où l’anthropologie les a hermétiquement enfermés

Et l’altérité, les différences, organisent la vision politique du monde, pour séparer et enfermer les communautés et surtout pour mieux les instrumentaliser

Ne peut-on voir la beauté de la diversité humaine ?

Ne pas voir la beauté de la diversité humaine : celle des opinions, des fantasmes, des caractères psychologiques, des façons de s’habiller, d’être poli ou malpoli socialement et, surtout, d’être riche ou pauvre, d’être ouvrier, paysan ou col bleu, cadre de firme multinationale ou fonctionnaire des Nations Unies, boursicoteur ou capitaine d’industrie, universitaire ou chercheur scientifique, militaire ou pacifiste, religieux ou agnostique, fanatique ou l’esprit ouvert "

Ne peut-on pas affirmer que dans un même "groupe" humain, partageant un même élément de spécificité qu’il s’agisse de la croyance religieuse, de la couleur de la peau, de langue d’expression, du statut social ou professionnel, on trouve la même diversité de caractère et de tempérament que partout ailleurs chez les autres ?.

Eric Campion

vendredi 16 juillet 2010

Gouvernance : Les Libr'acteurs s'interrogent !

Le climat politique et économique est lourd ces dernières semaines. Les Libr'acteurs ont souhaité donner leur sentiment sur la gouvernance actuelle face aux nombreux défis que rencontre notre pays.



Eric CAMPION : " Plus personne n’y croit "

Il suffit de lire, les blogs , les journaux européens. Il suffit d’écouter le désarroi autour de soi !

Ce ne sont pas seulement le président de la République ou le gouvernement, qui sont critiqués, mais l'Etat dans son ensemble. Et au delà, la société, sinon : La nation française.

Plus personne n’y croit, mais qu’y faire ?

Repli extrémiste , rôle de l’armée pour « reprendre les choses en main » ?

Les vices fondamentaux de notre système politique et social, que nous cherchons à nous cacher en affirmant que : " cela a toujours été" et que " le monde fonctionne ainsi " fleurissent tels une plantation de cigue

L'imbrication étroite de l'argent, du politique et de l'administratif est mis en évidence

Derrière les apparences de la neutralité de l'Etat, de l'indépendance du pouvoir, de l'administration et de la justice, il y a des relations et complicités visant à mettre les institutions au service de ceux qui grâce à l'argent, ont accédé à ce pouvoir et tentent de mettre la main sur ces institutions.

Les vertus républicaines : Autonomie de l'administration, de la justice, de la presse, sont mises en doute. Il est inquiétant de voir nos voisins s'interroger sur ce qu'il adviendra des enquêtes de police et des actions judiciaires aujourd'hui entamées.

Où est passé notre sens civique ? Le cumul des mandats facilitant ce système boucle le tout !

Sommes nous les Curiaces de l’Europe ?


Jacques BRILLOT : " Faiblesse voir inexistence de la démocratie"

Et si ces turpitudes décrites ici ou là par les uns ou les autres n'étaient que la conséquence de la faiblesse, voir l'inexistence de la démocratie ?

Pas n'importe laquelle, bien sûr, mais la VRAIE, essentiellement celle que décrit une Encyclopédie célèbre et qu'un certain Raymond Boudon a repris dans un petit opuscule en y ajoutant la notion de "Spectateur impartial"

On peut se demander si cette démarche RADICALE et FONDAMENTALE, dans le sens étymologique de ces mots, ne serait pas le moyen d'aider à la renaissance d'une citoyenneté s'intéressant à nouveau à la POLITIQUE entendue dans le sens de "vie de la cité".


Richard HASSELMANN : " Sémantique"

Je crois que c’est COLUCHE qui disait en substance : « C’est les pauvres de France qui sont heureux de savoir qu’ils vivent dans un pays riche ».

La sémantique c’est de fait, l’art de choisir le mot pour rendre acceptable ce qui ne l’est pas, ou plus simplement dit pour « faire prendre des vessies pour des lanternes ». L’intervention du Président est un modèle de cet exercice, même si, et en toute objectivité, dans son cas, on ne peut lui reprocher d’avancer masqué.

En ce début d’été, et au moment ou la torpeur estivale va autoriser de grandes manœuvres politico-économiques, nous voudrions relever 3 exemples de sémantique .Cet art subtil de jouer sur les mots, qui abuse le grand public , comme les titres racoleurs des quotidiens ou les sondages tronqués.

Le feuilleton de la vieille dame riche et du fisc franchouillard. L’inspection générale des finances (IGF) produit un rapport qui donne a penser qu’un Ministre des Finances (ou du budget) ne donne aucune instruction aux services fiscaux.

Pour avoir exercé pendant quelques années en qualité de Comptable Public, ayant eu a suivre, à ce titre, le recouvrement de redressements fiscaux très sensibles, nous observons 20 ans plus tard un strict devoir de réserve, que beaucoup gagneraient à imiter. Cela dit, comment peut on, en conscience, et avec impudence proférer de telles affirmations. Le silence ou l’absence d’instruction est même en soit une forte instruction…à ne rien faire !!!

Deux autres points d’actualité sont a nos yeux encore plus illustrant .Ils confortent l’un et l’autre notre croisade pour l’éthique, la transparence et l’information sincère et véritable d’un citoyen que nous souhaitons « ACTEUR DE SON DESTIN ».

LIBR’ACTEURS plaide de longue date pour la fin du cumul de certains mandats, l’instauration d’un vrai statut de l’élu, la régénération de notre gouvernance démocratique, la réorganisation territoriale et l’émergence d’un citoyen responsable et concerné à partir de son lieu de vie.

Vous comprendrez dés lors, en ce début juillet, que nous ayons tendu l’oreille au sortir de la convention nationale du PS (parti dit de gouvernement) et à la suite du G20 de TORONTO.

Lors de sa convention nationale, le PS, nid de cumulards notoires, titre qu’il va inscrire dans ses statuts : « Le non cumul des mandats, et s’engage a inscrire dans son programme présidentiel le vote immédiat, en session d’été 2012 d’une loi organique en ce sens ».

Dit comme cela et titré ainsi cela frappe, le reste appartient à la sémantique. En effet a bien y regarder, la réalité est toute autre.

Il s’agit en effet des seuls MANDATS EXECUTIFS LOCAUX qui ne pourront être cumulés avec un mandat de parlementaire national (et sans doute Européen).

Ce n’est pas du tout ce que la majorité des citoyens attend, car ainsi Monsieur « X » ou madame « Y », pourra être Député ou Sénateur, conseiller territorial, Conseiller Municipal, délégué dans quelques intercommunalités.

La régénérescence de la démocratie par l’accès de citoyens nouveaux aux mandats électifs n’y gagnera rien.

Nous redisons ici, haut et fort, qu’un mandat de parlementaire national ou Européen, ne peut être cumulé qu’avec un mandat de conseiller municipal (cela permet de rester en prise avec le terrain) et que la longévité dans le même mandat ne peut excéder 2 mandatures. A l’issue, la vie associative accueillera ceux et celles qui veulent continuer à donner du temps au collectif !

Reste TORONTO et son pitoyable G20, ou rigueur « or not » rigueur.

Nous sommes là au cœur des méthodes de gouvernance d’un grand pays, qui continue à faire comme si…contre toute évidence.

Il faut avoir le courage de dire la vérité, mais surtout se mettre en position dans les actes publics ou privés de pouvoir faire accepter cette vérité et les mesures de bon sens qu’elle commande.

Là encore nous sommes très, très loin du compte !

La vérité c’est que la France vit au dessus de ses moyens, d’autant qu’une partie de ses moyens est détournée, par des spéculations et des rémunérations sans réelle valeur ajoutée pour la collectivité.

La vérité c’est que l’EUROPE est sur un strapontin a l’échelle du concert mondial, dirigé par les USA, la CHINE, l’INDE, le BRESIL, voire des pays considérés encore a tort comme émergents.

La vérité est de pouvoir dire que le G20 est une vaste fumisterie, qui laisse la bride sur le cou a la finances US, tout en imposant à l’EUROPE, entre autres des normes comptables prudentielles ineptes.

La vérité c’est aussi de dire que si il y a monnaie unique : l’Euro, alors il doit y avoir une gouvernance unique de la zone Euro au niveau économique, monétaire et fiscal. A défaut c’est la porte ouverte a tous les petits malins, spéculateurs, dé localisateurs, prompts a trouver l’endroit le plus douillet pour y loger quelques menues économies !

Si cette gouvernance unique n’est pas acceptée ou acceptable, alors la monnaie unique est un handicap face au reste du monde.

Voilà pointés parmi beaucoup d’autres 3 points d’actualité, qui devraient faire réfléchir au cœur de l’été, pour qu’au retour de l’automne, tous ceux et celles qui pensent que le citoyen doit reprendre la main sur son destin, se mobilisent en répondant aux initiatives qui seront proposées par des collectifs non contaminés par des partis politiques de quelques bords qu’ils soient.

A vos commentaires !

Et bonne vacances à ceux qui sont partis ou vont partir

mercredi 16 juin 2010

L’ombre propice !

Le pas de deux de madame BOUTIN, la pitrerie de Mr de RAINCOURT, Ministre qui ne sait plus exactement ce qu’il touche comme retraite sont pitoyables !

Cela illustre a titre incident, l’ardente obligation qu’il y a a encourager et a protéger les « LANCEURS D’ALERTES », car seuls des coups de projecteurs forts sont de nature à faire sortir de « l’ombre propice » des petits arrangements entre amis.

Cela posé notre propos est ailleurs, et le numéro de madame AUBRY qui utilise le « CARE », comme car de sa démagogie, nous incite à proposer ce qui suit, car la problématique retraite en cache une autre plus lourde !

Une société qui se targue de proposer l’un des modèles sociaux les plus aboutis se trouve bien dépourvue quand l’âge s’accentue !

En effet outre un ratio de dépendance, bien nommé (rapport entre actifs et inactifs) qui se dégrade fortement, l’allongement spectaculaire de la vie crée la cinquième branche, ou risque : la dépendance, que nous appellerons simplement : une ardente obligation.

Cette ardente obligation pour une société qui veut continuer à se regarder dans une glace et qui ne connaît pas, les modalités japonaises de « LA BALLADE DE NAYARAMA » doit conduire à de l’imagination.

Il est effectivement impossible de voir financer la dépendance par la seule solidarité publique, sauf pour les plus démunis, après lecture de tous les revenus et patrimoines et par mise en œuvre de seuils progressifs contributifs.

Dés lors il faut trouver, une solution innovante qui conforterait les solidarités intergénérationnelles en répondant au défi de la dépendance, en le liant a celui de la croissance et de la moralisation du capitalisme.

Nous avons œuvré il y a plus de 20 ans à la promotion des premières retraites individuelles par capitalisation indexées, par le biais d’unités de compte, sur un patrimoine (pierre et forêt).

Ce produit baptisé ASSURIMMO, porté et conçu par la CNP, a été souscrit a titre individuel, mais est également entré, dans les entreprises, dans des montages en sur- salaires proposés pour fidéliser des cadres ou hommes clés.

S’agissant du financement de la dépendance, il y a moyen de réactualiser se concept, en révisant simplement les paramètres d’indexation, pour dégager une meilleure sécurité à moyen et long terme.

A l’heure ou l’on fait de la Caisse des Dépôts et Consignations un fonds souverain à la française, voilà une mission trouvée.

Le citoyen est invité a participer à la constitution de ce fonds national, géré par la CDC, mais piloté stratégiquement par un « tiers de confiance » (type haute autorité dédiée).Ce fonds s’investi d’une part , dans des entreprises ou le capital vertueux, accepte de voir cantonner sa rémunération, quelle que soit la performance et d’autre part dans l’aide à la création d’entreprises dans des secteurs porteurs éco-compatibles.

Les performances dégagées, viennent rémunérer l’épargne dépendance confiée, disponible pour une sortie exclusivement en rentes ou prestations.

En effet si ce type de montage est assorti de facilités fiscales, il doit être exclusif de toute notion de capital décès. La dépendance concerne le vivant et uniquement lui et ses aidants naturels. Dans un domaine aussi sensible que celui-là, avec des coûts exponentiels aussi surs, la notion de fonds perdus paraît pouvoir être acceptée.

Ce sera également le moyen de financer, la répartition et évitera de creuser encore les inégalités, à la seule aune du patrimoine et de la réussite matérielle.

Richard HASSELMANN