mercredi 18 février 2009

SOS Solidarité santé

Bernard SPITZ qui vient de prendre en fin d’année la Présidence de la Fédération Française des Sociétés d’Assurance (FFSA), a écrit il y a quelques années un petit bouquin que nous avons promotionné : LE PAPY KRACH

Il y développait avec lucidité et talent combien les jeunes et futures générations avaient de raisons d’en vouloir aux « Papy boomers » repus de certitudes, de retraites assurées et d’espérance de vie prolongée.

La crise, avec la dette qui explose, le chômage qui repart a la hausse, la planète qui se dégrade et autres menues fariboles alourdit la facture, mais une récente jurisprudence liée à l’article 4 de la loi EVIN va fournir a Monsieur SPITZ un excellent exercice pratique.

En matière de complémentaire santé il existe un montage qui crée une distorsion regrettable entre les salariés de certaines entreprises et le commun des assurés sociaux. Je veux parler des contrats collectifs obligatoires, aux termes des quels, une entreprise finance pour son personnel, à hauteur de + de 50%, une formule de complémentaire santé.

Il s’agit là d’un avantage financier non négligeable, ou beaucoup sont gagnants, et malheureusement peut être pas ceux qu’il faudrait aider.

Jugez-en, la fraction de cotisation prise en charge par l’entreprise n’est pas considérée comme salaire, et comme telle échappe a la fiscalité de l’impôt sur le revenu (IR).Il est dés lors évident que les cadres, sont les premiers bénéficiaires. Mais il n’y a pas qu’eux, les entreprises qui peuvent consentir cet avantage social, plébiscité par 90% des salariés, sont généralement de grandes entreprises, in bonis, qui achètent fidélité et paix sociale, aux frais du contribuable.

La cotisation prise en charge sur le budget de l’entreprise est exonérée de charges sociales et passe en charge sur le compte de résultat, diminuant ainsi celui-ci et l’Impôt sur les sociétés.

Que du bonheur me direz vous d’autant que les Institutions Paritaires, pilotées par les syndicats, ont fait de ces contrats leurs fonds de commerce, encouragés par les courtiers .Les professionnels de santé, séduit pas des formules inflationnistes au niveau des prises en charge, en dentaire, optique, ou dépassements d’honoraires se sont joints aux louanges.

C’était sans compter avec l’article 4 de la loi EVIN, que nous avions dénoncé, quand nous étions en activité, comme une véritable bombe a retardement. Elle vient d’éclater par le biais d’une jurisprudence qui enjoint aux assureurs de servir aux retraités leur vie durant, les garanties santé dont ils jouissaient, en activité, dans le cadre de couvertures collectives obligatoire, pour une cotisation qui ne saurait être majorée de plus de 50% !!

Ainsi, des retraités vont voir sanctuariser les garanties, alors que les actifs, peuvent les voir amodiées, et s’agissant de cette population retraitée, sortie du giron de l’entreprise, il appartient a l’assureur de provisionner ce surcoût viager.

Quelle est la suite ? L’assureur va majorer les cotisations des contrats, qui vont peser sur les actifs et les entreprises. Ces dernières vont donc baisser le niveau des garanties pour ne pas supporter une inflation sur la prime.

Nouvel avatar du PAPY KRACH, et nouvel exemple pitoyable de solidarité intergénérationnelle.


Richard HASSELMANN

dimanche 15 février 2009

18 Février 2009

Ce Mercredi 18 février est programmée une rencontre fondamentale, dans le contexte économique et social que l’on connaît.

LIBR’ACTEURS croit devoir apporter modestement sa pierre a la réflexion, en soulignant une nouvelle fois que notre croisade pour le non cumul des mandats, la non longévité politique, et la conviction vraie, sont des préalables, qui peut être auraient permis d’atténuer l’impact de cette crise. Nous avons écrit depuis quelques temps, que la responsabilité des gouvernements successifs est très largement engagée, car nous les considérons comme complices, de la dérive du libéralisme .

Nous avions fait référence au père du libéralisme : Adam SMITH, en estimant avec lui, que le système du marché, voire du troc, est le meilleur qui soit a une condition et elle est de taille, que les acteurs économiques agissent avec tact et mesure, avec déontologie et ne se comportent pas en goinfres égoïstes. Las, mille fois hélas, la nature humaine est ainsi faite que si l’on ne tape pas sur les doigts, certains s’engouffrent pour gagner toujours plus.

Le crédit de confiance est donc perdu, et l’Etat donc la collectivité des citoyens doit reprendre la main pour siffler la fin de la récréation. La situation actuelle, via les banques, via les entreprises multinationales, via les lobbies en tout genre, a discrédité l’OFFRE, car elle n’a pas su ou voulu mieux partager. Cette offre industrielle et commerciale n’a pas compris qu’a l’heure de la globalisation, à l’heure des échanges et des flux de capitaux, accélérés par le numérique, il faut partager avec ceux qui permettent de produire : Le salarié. Ce salarié est aussi celui qui achète, et qui finance car il est contribuable.

Ce citoyen nous voulons en faire un "Consom’Acteur" averti et conscient de sa puissance, comme nous voulons faire de l’électeur un LIBR’ACTEURS, acteur de son destin.

Ce 18 février nous voulons des mesures qui ne jouent pas sur l’OFFRE mais bien sur la DEMANDE, en aidant le pouvoir d’achat du citoyen/salarié/contribuable, et en lui expliquant que par le biais de son comportement de consommateur il lui appartient de privilégier l’offre vertueuse. Celle faite par des entreprises, qui ne délocalisent pas, qui ne se repaissent pas de profits .La PME est toute indiquée, qui peut, en proximité, développer des emplois et réduire les temps de trajet.

C’est la DEMANDE qui par son comportement peut peser sur l’OFFRE et la ramener à la raison. En aidant le pouvoir d’achat on donne aux citoyens le moyen d’exercer son libre arbitre, pour essayer de moraliser tout cela.

Ambitieux, utopique, il faut au moins essayer !!


Richard HASSELMANN

lundi 9 février 2009

Exemplaire !!!

Au moment

Où l’on glose, et d’autres se gaussent sur le plan de relance « A », le plan de relance « B », et sur le plan de sauvetage tous azimuts.
Où le cri « le CAC 40 et les banques d’abord » supplante le traditionnel « les femmes et les enfants d’abord ! », il est des comportements exemplaires !!

Exemplaires de l’outrance, de l’incurie et du fait qu’en matière de décence économique et financière, passé les bornes il n’y a pas de limites. Je veux parler de l’attitude des Sociétés d’autoroutes qui "menacent" (sic) de ne pas participer au plan de relance si les redevances domaniales sont augmentées.

Vous allez me dire, Oui et alors ?

Alors cela est exemplaire, car à bien y regarder tout est lié.


La majorité des français, plaide pour le maintien de certains services publics (Poste, Hôpitaux notamment), et la maîtrise par l’Etat de secteurs de logistiques et de défense et sa réintroduction dans le secteur bancaire défaillant. Les principaux lobbies et bailleurs de fonds pour le « POLITIQUE », gros employeurs de surcroît, sont le BTP et l’automobile.

La relance, en manque flagrant d’imagination, sert donc la soupe à ces secteurs. Si l’on relance par le BTP et l’automobile, que croyez vous qu’il va advenir, une diminution de la fréquentation autoroutière ?

Evidemment NON, mais l’ennui c’est qu’en 2006 on a privatisé les sociétés d’autoroute, qui dés 2007, ont distribué force dividendes. Aujourd’hui, au moment où il faut « cracher au bassinet », on pousse des cris d’orfraie, et on menace de boycotter le plan de relance.

Chiche, les concessions viennent bientôt à terme, on ne les renouvelle pas et on réintègre dans le giron public, un secteur essentiel de l’aménagement du territoire.


A la clé, redéploiement des emplois de l’équipement, réorientation des investissements vers des secteurs ou le désenclavement ne rime pas avec profitabilité.

A méditer !!


Richard HASSELMANN

vendredi 6 février 2009

Les (avant) dernières cartouches de Sarko

Le registre reste le même dans un aveuglement partagé par la classe politique et la très grande majorité des citoyens : le monde change et nous refusons de le voir. Notre mouvement, (et avant lui providentielle 2007), ne cesse de le rappeler. Arrivés au bout d’un système de fuite en avant, où nous voulons tout sauf choisir, Sarko a poursuivi jeudi sur la même lancée avec un Parti Socialiste qui lui emboîte le pas.

Est-ce digne d’un chef ? Est-ce digne de ceux qui ambitionnent de nous gouverner ?

Pédagogie contre démagogie, ouverture contre aveuglement, audace contre frilosité ! est-ce possible ?

Sujet très vaste sur lequel Libr’acteurs continuera de s’exprimer. Disons simplement que la technologie issue du progrès scientifique, le réveil des pays émergents, la dimension écologique donnent une ampleur nouvelle à des questions nouvelles. C’est dire si nous ne pouvons plus regarder les choses comme avant. Que de nouvelles attitudes, de nouveaux comportements restent à inventer.

Dans cette fuite en avant, nous les occidentaux, nous avons joué à fond la performance au point parfois d’user les meilleurs et de rejeter le nombre croissant des plus faibles en nous disant « ça ira mieux demain » ! Or soyons réalistes. Nous savons maintenant que c’est faux.

Certes, à l’instar de nos politiques, nous avons le choix de ne pas choisir. C’est alors le sort qui s’en chargera. Propos subversifs de Libr’acteurs pour une révolution que nous voudrions douce, c’est à dire non violente.


Christian LIEBER

mercredi 4 février 2009

Europe : Mode d'emploi

Libr'acteurs s’est fixé un objectif majeur : Aérer notre démocratie.

Soucieux de commencer par le commencement nous allons nous attacher à obtenir la fin du cumul de certains mandats, et c’est loin d’être gagné !

Nous prônons un CITOYEN ACTEUR DE SON DESTIN. Cela implique un corolaire : SAVOIR.

N’en déplaise a certains, qui sous couvert de bonté d’âme estiment que chaque suffrage a le même poids même si on ne sait pas de quoi on parle, nous estimons au contraire qu’il faut donner des clés de lecture.

Voter sans savoir pour simplement jouir d’un droit chèrement acquis, c’est être la proie des manipulateurs, qui préemptent ainsi vos suffrages.

Le 7 JUIN prochain, les français vont désigner leurs EURODEPUTES. Libr'acteurs va s’attacher à faire modestement œuvre de pédagogie. Une récente enquête (Eurobaromètre) donne une idée de l’étendue des dégâts, et fait redouter une abstention record.

Alors allons –y :

72 Euro députés à élire, qui siègent, non pas en DELEGATIONS NATIONALES, mais qui rejoignent les familles politiques supra nationales (NDR : Lors de l’entrée en vigueur du Traité de LISBONNE il y aura 74 eurodéputés français sur les 754 qui constitueront le parlement européen)

72 DEPUTES dans 8 circonscriptions dont :

3 pour les des DOM (outre mer)
13 pour l'Ile de France
13 pour le Sud est (régions Corse, Alpes cote d’Azur, Rhône-Alpes)
10 pour le Nord Ouest (régions Basse, et haute Normandie, nord Pas de calais et Picardie).
10 pour le Sud Ouest (régions Languedoc Roussillon et Midi Pyrénées).
9 pour l’Ouest (régions Bretagne, Pays de Loire, Poitou-Charentes)
9 pour l’est (régions Alsace, Champagne- Ardenne, Lorraine, Franche –Comté).
5 pour Le Massif Central –Centre (régions Limousin et Centre).

Pour quoi faire ?

- Exercer le contrôle des autres institutions Européennes.

Le parlement Européen est en effet le seul vrai représentant des citoyens de l’Europe, car élu par eux au suffrage universel .La commission européenne (gouvernement) est responsable devant le parlement.

- Exercer l’autorité budgétaire.

Le budget de l’union Européenne est examiné et arrêté par le Parlement qui en contrôle l’exécution. Il est validé et entre en vigueur après signature du président de Parlement.

- Exercer le pouvoir législatif.

Le Parlement élabore les actes législatifs de l’Union. Règlements, directives Décisions ou recommandations, émanent du parlement et sont votés par lui. C’est assez dire quelle est l’importance du Parlement et l’importance du vote du 7 juin.

C’est assez dire pourquoi il faut mériter et porter avec assiduité ce mandat.

C’est assez dire les raisons qui doivent conduire l’électeur à examiner les listes sans complaisance, pour sanctionner celles, circonscriptions par circonscription qui font la part belle, aux cumulards, aux copains recasés, aux « people » surfaits. Plus de 70% des français ne connaissent pas leur Eurodéputé, raison évidente pour en changer et confier a d’autres le soin de porter un vrai projet pour l’Europe.


Richard HASSELMANN

jeudi 29 janvier 2009

Nos sociétés modernes, fortement technologiques ... sont fragiles

La forêt des Landes,comme en décembre 1999,n’existe plus et reprend son état de désert marécageux qui était le sien sous Napoléon III

Oui, nos sociétés modernes, fortement technologiques, sont fragiles. Cette fragilité est connue, en principe, mais les mesures à prendre, soit pour éviter les risques, quand cela est possible, soit pour pallier leurs conséquences, restent souvent théoriques

La question des risques naturels et technologiques occupe une place importante dans tous les grands pays industriels ,on ne peut pas dire que l’on soit démuni face aux dangers toujours possibles.. Il existe des check-lists , des routines de sauvegarde résultant d'une expérience empirique.

.Avec le développement d'exploitations industrielles ou de laboratoires de recherche susceptibles de provoquer des accidents majeurs, par exemple dans le nucléaire ou l'industrie chimique, une véritable science du danger et de la prévention s'est développée, sur des bases susceptibles d'être généralisées à la plupart des organisations civiles et militaires.

Les sciences du danger, sont aujourd'hui enseignées dans les grandes écoles et concernent des sujets intéressant les gestionnaires d'entreprises, de collectivités territoriales, de systèmes de santé.

Mais peut on lutter contre les risques en diminuant sans arrêt les effectifs. ?


Pourquoi ne pas entériner les principes d'anticipation et de prévention ,ça couterait peut ètre moins pour la société que de gérer les conséquences des problèmes de tout ordre, climatiques, sociaux ,de santé , ... Dans la Santé, par exemple, n’allons nous pas sur la voie de réserver les soins à ceux qui peuvent les payer, ce qui favorise de fait des entreprises privées, cliniques, entreprises pharmaceutiques, travaillant pour cette « élite » ?

Ainsi se détruit rapidement le lien que représentent l'hôpital public et l'assurance sociale généralisée. Mais est ce que les économies censées résulter d'un abandon des moins favorisés ne se traduisent pas par des coûts induits autrement plus élevés ?

La santé n'est que le sommet d'un iceberg invisible où se retrouvent toutes les causes – en grande partie évitables - contribuant à la dégradation physique et morale des individus et des organisations » esprit de fatalisme ? conduite comptable ? Garde fou de populations favorisées ?

Chaque société génère un esprit collectif constitué par l'accumulation de nombreuses informations véhiculées par les réseaux de communication modernes. De plus en plus de gens considèrent, à tort où à raison, que les catastrophes vont se multiplier dans les prochaines décennies.

Elles provoqueront, quasi inévitablement, des centaines de millions sinon des milliards de morts ?


Or, dans le prolongement de cet état d'esprit, se répand le sentiment qu'après tout, cela sera très bien ainsi, car l'humanité est déjà bien trop nombreuse, quoiqu'on en dise »

Cynisme ,Culture morbide ?

Au Rwanda tous les gouvernants savaient qu’un génocide allait avoir lieu, que pensez vous qu’ils firent ?

Ils retirèrent leurs troupes,ce qui fut interprété comme le signal du début des massacres. Ils envoyèrent leurs média et leurs ONG

Dur !


Eric Campion

lundi 26 janvier 2009

Les armes de la France …

La France aurait-elle perdu sa culture du débat ?

Les grands débats publics ne sont pas légion depuis de longues années. Maintenant. J’ai pour ma part le sentiment que, depuis le débat de 1981 sur la peine de mort, les grands débats publics sont en fait plutôt soigneusement évités.

La question européenne est celle qui a le plus suscité de débats. En apparence. Car elle a surtout été instrumentalisée et transformée en référendum pour ou contre le gouvernement en exercice au moment du débat.

Nicolas Sarkozy a le mérite de poser régulièrement des questions de fond (travail le dimanche, juge d’instruction, majorité pénale, publicité dans l’audiovisuel public…). Mais ces questions sont traitées à toute vitesse, sans vraiment qu’un débat puisse s’instaurer sereinement. Et quand le débat s’instaure et qu’une majorité semble se dessiner contre le projet proposé, le gouvernement fait rapidement marche arrière.


Pourtant des questions importantes, qui interrogent nos valeurs républicaines et humanistes, mériteraient d’être débattues. Un exemple, la vente d’armes. La France, à l’image de ses collègues membres permanents avec droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU, est un leader de la fabrication et de l’exportation d’armes.

En fait, cinq Etats assurent à eux seuls environ 80% des ventes de matériels militaires dans le monde. Pourtant l’article 26 de la charte des Nations unies souligne que « la condition indispensable pour favoriser l’établissement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale est que les Etats ne détournent vers les armements que le minimum de ressources humaines et économiques du monde ». Ces Etats, en assurant la prospérité de leur industrie de l’armement et, dans le même temps, s’offusquant des conflits armés qui perdurent ou apparaissent de par le monde, excellent dans le registre de l’hypocrisie.


Entre le naïf qui nous dira qu’un monde sans arme est possible demain et le cynique pour qui l’armement est un bon moyen d’améliorer notre balance commerciale et d’accroître notre emprise sur certaines régions du monde.

N’y a-t-il pas la place pour un débat sur la place que doit être celle du commerce des armes dans notre démocratie ? Jamais ce débat n’a véritablement été mis sur la place publique, alors que cela aurait pu être le cas, par exemple, lors de la visite de M. Kadhafi en France l’année dernière.


Il s’agit pourtant de nos valeurs communes et de l’image de notre pays. De notre exemplarité aussi. Car l’histoire et le prestige de la France font que notre comportement est forcément observé.

La France ne devrait-elle pas montrer la voie en matière de limitation du commerce des armes ou tout du moins avoir une vraie réflexion sur le sujet ?

Nous en sommes loin aujourd’hui : Lors des déplacements du Président de la République, les grands patrons de l’armement sont quasiment toujours présents dans la délégation qui l’accompagne et la signature de contrats de matériels militaires presque toujours d’actualité.

Ce "particularisme" nous amène une fois de plus à demander une véritable limitation du cumul des mandats pour favoriser le renouvellement du personnel politique et limiter sa professionnalisation, pour que de nouveaux hommes et de nouvelles idées intègrent la vie politique française. Car c’est en « aérant » la classe politique que des débats d’intérêt public, dont les Français sont aujourd’hui privés, pourront émerger.


Nicolas Froissard