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lundi 11 novembre 2013

Nos Déchets : le Verre !

Libr'Acteurs s'est fixé comme objectif de rendre le citoyen acteur de son destin.

Cela commence par une pédagogie dès le plus jeune âge.
Nous avons donc décidé, de loin en loin, de mettre en ligne ici, des petites fiches qui nous servent sur le terrain, à faire émerger dès le plus jeune âge, des indispensables prises de conscience.

A titre d'exemple, sans hiérarchiser les priorités :


Nos déchets : le verre. Une fiche Libr'Acteurs


Nous sommes frappés par le nombre de bouteilles en verre que l’on trouve dans nos champs, nos forêts, nos rivières et la mer. Fidèle a son objet de rendre le citoyen acteur par l’information et la pédagogie, nous avons recoupé des données nationales et locales, pour concevoir ce qui suit :

LE VERRE RÉSISTE 3000 ANS !
Il faut en effet prés de 3000 ans pour effacer l’empreinte du verre ! Les solutions d’incinération avec les ordures ménagères, température trop faible,( 850° là ou il faut a minima 1500° pour fusion du verre), ou le tri-compostage (le verre se brise et pollue le compost) sont inadéquates.

LE VERRE PÈSE LOURD !
Le verre traité comme un déchet classique par enfouissement, compostage ou incinération, a un effet écologique déplorable mais aussi un effet économique lié au poids. Une tonne de verre mélangée coute le prix de la tonne d’ordures ménagères de l’ordre de 100€ la tonne.
En dépit des campagnes d’incitation au tri sélectif, plus de 5% du poids des poubelles est lié au verre ménager

LE VERRE TRIE COUTE 20 fois moins !!
La collecte d’une tonne de verre triée coute en moyenne 33€, auquel on peut ajouter un plus pour des actions de santé publique (cancer, Alzheimer etc.…)
Le recyclage est gratuit et peut même être source de profit pour la collectivité qui revend aux verriers et bénéficient de la prime de soutien éco-emballage.
Cela conduit a un cout NET de verre trié pour la collectivité de l’ordre de 5€ la tonne.

LE VERRE TRIÉ, UNE ÉCONOMIE POUR LE BUDGET DES MÉNAGES !
En moyenne, une tonne d’ordures ménagères comprenant le verre qui pèse lourd coute 100€, là ou une tonne de déchets exclusivement verriers coute de l’ordre de 5€, cela donne une économie de 95€ par tonne !!!
Dans chaque commune il sera judicieux de recueillir les poids des ordures ménagères collectées, le poids du verre ménager, et de faire la simulation financière des économies potentielles et leurs impacts sur le budget des ménages via les impôts locaux !!

R.HASSELMANN /LA/ JUIN 2013.


Crédits Photo : DREAL Bretagne

vendredi 28 décembre 2012

Préparer l'Avenir


Libr'Acteurs a placé l'homme au centre de son schéma de propositions. Nous avons forgé le concept de "L’écologie du citoyen".
Vous trouverez ici une synthèse de nos réflexions pour débat, enrichissement et critiques.


L'avenir est une page blanche qui reste à écrire.
Il est ouvert.
C'est à chacun de prendre son avenir en main, pour un futur désiré.
Pour cela il faut anticiper les changements et les provoquer, notamment par
l'innovation et le développement durable qui impose une anticipation responsable vis-
à-vis des générations futures.
Or aujourd'hui nous subissons ,la tète dans le guidon, nous éteignons les feux comme les pompiers
Chaque génération considère que son époque est exceptionnelle, c'est la seule qu'elle vivra !
Alors autant ne pas la subir en spectateur !
A quoi pourra bien ressembler l'Europe de 2030 ?

Les enfants iront à l'école avec un professeur et un e-learning pour réviser à la maison.
Les hommes chercheront dans le travail au bureau comme dans la vie associative des lieux de reconnaissance mutuelle, de lien social sans lesquels la vie perd son sens et génère la solitude des individus branchés sur d'autant plus de réseaux informationnels qu'ils ont faim de chaleur humaine !

Le monde change mais les problèmes demeurent car ils sont liés à la nature humaine qui apparaît comme le grand invariant de l'histoire. Le monde change, mais les hommes conservent, au cours du temps, des similitudes de comportements; ne disait on pas dans le film « Le guépard »: il faut que tout change pour que tout recommence !
L'homme est cet invariant au cœur des différences.

Mutualisons les bonnes pratiques et les expérimentations qui fleurissent partout dans les territoires, portés par des acteurs, des créateurs, des stratèges.
Les portes du changement s'ouvrent de l'intérieur, disait Jacques Chaize ; elles s'ouvrent aussi d'en bas.
Le développement durable est un levier pour l'innovation et un
sens pour la croissance.
Le développement durable (dont la définition
date de 1987 (Rapport Brundtland)) est : « un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».

L'homme est au cœur du développement durable. Comme le disait Michel Godet
le développement durable est une extraordinaire chance à saisir
par les entreprises : toute contrainte est une opportunité. Tous les
défis de recyclage, de retraitement, d'économie d'énergie sont porteurs
de réponses innovantes et profitables. Dans le domaine alimentaire
comme dans l'éthique de production, la traçabilité va s'imposer et
entraîner le renforcement de la proximité et du raccourcissement
des chaînes qui vont du producteur au consommateur.

Bref, le développement durable va dans le sens d'une production
locale (pourquoi produire ailleurs ce qui peut l'être ici sans coût de
transport et émission de CO2 ?), c'est aussi une barrière non tarifaire
aux importations lointaines des pays à bas coût.
Le développement durable ; c'est aussi la gestion de ses talents, par exemple
pourquoi nos enfants qui veulent s'engager dans les métiers de santé sont ils
bâillonnés par un numérus clausus, alors qu'il manque de médecins, d'infirmiers ... et qu'il faut aller les chercher hors du territoire ?

Il faut revenir à l'homme en quête de sens à sa vie.
Est-ce que nous voulons devenir comme les « Romains de la décadence avec du pain gratuit et des jeux de cirque ou nous transformer en citoyens Athéniens, mais sans esclave, grâce aux nouvelles techniques » ?

Eric CAMPION

dimanche 9 décembre 2012

NOSTALGIE de la génération écolo....la vraie !

" LIBR'ACTEURS compte en ses rangs des amoureux de la terre, pionniers des luttes, contre les barrages sans objet,les routes , voies ou infrastructures défigurantes, les terres cultivées mitées par le lotissement, l'oubli de la saisonnalité des fruits et légumes et beaucoup encore.

Nous ne pouvons résister au plaisir de proposer à nos sympathisants cette petite histoire ..."


À la caisse d’une supérette une dame largement sexagénaire prend un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :

"Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
Seuls les jeunes vont payer pour les anciens qui ont gaspillé toutes les ressources !"
En réglant ses achats la dame s’ excusa auprès de la caissière et expliqua :
"Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps.".

Elle rangeât tranquillement ses courses sous le regard réprobateur de la queue essentiellement composée de personnes n’ayant pas atteint la quarantaine. La jeune caissière, gonflée par l’approbation intrinsèque des autres clients, en rajouta alors une couche :

"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !"
La dame la regarda alors bien droit dans les yeux et, d’une voix toute tranquille qui contrastait avec l’attitude plutôt agressive de la préposée, énonça en prenant soin de légèrement hausser le ton à chaque affirmation :

"Demoiselle, il est vrai qu’à notre époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coca et de bière au magasin.
Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque,
les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne parlait pas d’écologie !!

De mon temps, on montait l’escalier à pied, nous n’avions pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans tous les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne parlait pas d’écologie !!

À notre époque, on lavait les couches de bébé, on ne savait même pas ce qu’étaient les couches jetables.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge au grand vent, pas dans une machine avalant 3000 watts à l’heure, en fait on faisait dans l’éolien et dans le solaire avant l’heure !!

On recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.
Et les bébés bénéficiaient des accessoires qui avaient été soigneusement remisés par la famille ...
On ne devait pas acheter des poussettes qui valent le prix d’un petit véhicule ou des sièges qui soit disant sont totalement sécurisés et qui finiront peu de temps après dans tel ou tel vide grenier ...
Mais c’est bien vrai ! On ne connaissait pas le mouvement écologique.

De notre temps on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison, pas une dans chaque chambre.
Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas celle d’un tableau du Titien !! .

Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas, on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent autant d’énergie que nous bouffons de calories !!
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des boites à chaussures que l’on avait soigneusement gardé et comme rembourrage du papier journal, pas des emballages vendus à prix d’or qui ne sont sensés ne servir qu’une fois et des bulles en mousse de polystyrène ou de plastique qui finiront dans une poubelle sélective !!

On tondait le gazon en poussant, on coupait notre bois avec une scie à main et on se débarrassait des ronces en écobuant, on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées, des tronçonneuses qui fument et des débroussailleuses qui nous polluent par leur bruit.

On marchait, on faisait du vélo, on travaillait physiquement, on se déplaçait pour aller voir les amis ...
On n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.

Mais, vous avez parfaitement raison, on ne savait point ce qu’était le mouvement écologique.
De notre temps, quand on avait soif, on pouvait boire de l’eau à la fontaine en la prenant dans sa main ou on se penchait pour se désaltérer dans un torrent qui n’était pas pollué par des pesticides.
De surcroit, on n’utilisait pas de verres et de bouteilles en plastique dont certains de VOTRE génération se débarrassent de nos jours même dans les coins les plus éloignés et les plus beaux de la planète.

On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage,
on se lavait avec des savonnettes naturellement parfumées, on remplissait les flacons d’eau de Cologne, on vidait le filtre à café au pied des plantes, on tricotait des pulls, on ressemelait les chaussures, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école, ces mêmes enfants qui gardaient leur cartable durant plusieurs années, qui remplissaient leurs stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo, qui utilisaient leurs cahiers d’une année sur l’autre, qui retaillaient leurs mêmes crayons de couleurs, qui nettoyaient leurs gommes, affutaient leur taille-crayon
et changeaient les mines de leurs compas ...
En fait leurs accessoires scolaires allaient durer tant qu’ils pouvaient ...
Il est vrai que de notre temps on ne faisait pas les gros titres du 13 heures avec le prix du cartable moyen !!

A la maison il y avait une prise de courant par pièce, pas une bande de multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables à la génération d’aujourd’hui.
On ne passait pas sa vie l’oreille collée à un téléphone qu’il va vous falloir changer tous les ans faute désormais de passer pour des ringards, ces mêmes téléphones dont vous ne saurez que faire sinon le remiser dans un coin ..
On ne vivait pas dans les ondes diverses, des ondes dont on ne peut désormais se passer et dont personne, pour des motifs purement économiques n’ose dire qu’elles sont vraiment nuisibles !

On ne se gargarisait pas avec l’installation de panneaux solaires dont on sait très bien que la durée de vie est limitée et que le recyclage est quasi impossible ...
Et, cerise sur le gâteau, on ne se cassait pas la tête à faire un tri sélectif dans des poubelles parce que les nôtres ne contenaient guère de plastique, d’emballages envahissants...

Les déchets allaient aux poules ou dans le jardin, le verre resservait et le carton servait le matin à allumer la cuisinière !!!

" Au fait, la petite dame est repartie à pied !"


Crédits Photo : JHOne - 2006

vendredi 23 novembre 2012

Ethique , conscience de la Terre et souveraineté énergétique


L'exploitation des réserves de gaz naturels par les gaz de schistes, dont disposerait l'Europe, nous procurerait l' « indépendance énergétique ».
De même pour les Etats-Unis.

Tout un plan de la géopolitique du monde va changer.

L'Amérique n'aura plus besoin des pétroles du Moyen-Orient et pourra se désinvestir, y compris militairement, de cette partie du monde.
Les réserves étant considérables, l'avenir de l'exploitation et celui de la nouvelle puissance des USA paraîssent assurés pour de longues années.
L'Europe va suivre car nous sommes là en face d'un mécanisme déterministe s'imposant aux sociétés industrielles en compétition et ce malgré les résistances individuelles.

A supposer que l'Europe dispose de réserves significatives en hydrocarbures de schistes, rien n'empêchera gouvernements et industriels de les exploiter, quels que soient les dommages à terme ou même immédiats pouvant en résulter.
Les consommateurs d'énergie que nous sommes seront reconnaissants. La souveraineté énergétique européenne ainsi acquise redistribuera les cartes du jeu du monde multipolaire.

Et les paysages de nos campagnes de France, et nos modes de vie changeront.
La patiente recherche d’un équilibre entre ce qui est souhaitable pour le citoyen européen, à la fois consommateur et bénéficiaire d’une indépendance énergétique (hydrocarbures du moyen orient , gaz algérien et russe ) et ce qui est possible pour préserver l’avenir et les générations futures (techniques polluantes de forage, effet de serre) est la politique de moindre mal à appliquer.

« Nous de 2 maux, le moindre » écrivait Shopenhauer.

Alors performance et souveraineté ou dépendance et conscience de la terre ?
Question d’éthique.

Eric CAMPION.


Crédit image : Œuvre André Martins de Barros

mardi 26 juin 2012

RIO+20... Le sommet de trop !!!

Il est un moment ou il faut appeler un chat un chat, nous n’avons rien contre la malheureuse ministre de l’environnement, fusible choisi par le Président, pour ne pas donner plus de gages à EELV, après leur remarquable holdup démocratique. 

Le remaniement qui vient d’intervenir témoigne si besoin est que la vraie écologie ne préoccupe pas grand monde.

Force est de constater que la conférence RIO+20, n’a pas eu les avocats que mérite, la croissance soutenable, l’économie verte, et plus généralement le développement durable.

Nous avions pourtant de nombreux et beaux arguments et nous aurions pu missionner d’autres avocats pour défendre notre vision prospective. L’argument principal, est celui de l’expérience et de l’antériorité en la matière.

Car, et on l’oublie trop souvent le développement durable, c’est une vision  d’avenir qui vise a concilier un environnement ou cadre de vie favorable a l’homme, et le nécessaire développement économique.

On oublie aussi qu’en la matière à l’échelon mondial, la France est pionnière dès les années 1960, avec notre DATAR.

En collaboration avec les associations et les acteurs de la société civile lucides  nous nous sommes  attachés a réfléchir sur ce que doit être le devenir d’un territoire, en regard, des mutations démographiques, de la transition énergétique indispensable, et des limites d’une urbanisation envahissantes.

A RIO il eut été de bonne gestion de faire référence a cette antériorité dans la réflexion au moment ou l’on parle de l’éventuelle création d’une organisation mondiale de l’environnement, avec voix au chapitre, pour les acteurs de la société civile.

Nous n’avons pas la prétention de pouvoir peser au niveau mondial, mais nous pouvons a tout le moins faire œuvre utile au plan national.

Faire œuvre utile en soulignant qu’un territoire a des spécificités et une vocation,  comme souligné par J-F GRAVIER (ESPACE VITAL 1984).

Le bouillonnement de la présidentielle retombé, les marchandages des législatives  évacués, tournons nous vers le local et la proximité,  pour expliquer par l’exemple que l’aménagement du territoire, est : un véritable art politique, celui de l’action concrète.

C’est le sens des initiatives que nous  devons prendre, individuelles, associatives, ou politiques.


Richard HASSELMANN

jeudi 19 janvier 2012

Poker menteur !

Le temps n’est plus aux faux semblants, et aux précautions, car il y a urgence !

J’étais, il y a peu, convié par le Labo de l’ESS a une rencontre avec Eva Joly et Alain Lipietz, sur le thème de : l’ESS dans la transition écologiste. Réunion initiée et présidée par Claude Alphandery, ouvrant un cycle de rencontres dans la perspective de la présidentielle de 2012.

Soucieux de ne pas sortir de phrases de leur contexte je me garderai d’un jugement sur les réponses apportées, sauf a reproduire, ici en substance une remarque d’une de mes voisines de travée, citoyenne anonyme, mais lucide :

« Cette dame est charmante, elle fait même de la peine, on voit qu’elle ne sait pas de quoi elle parle, on doit lui souffler les réponses. C’est dommage pour les citoyens qui croient en la vraie écologie, alors que Corinne Lepage ou Nicolas Hulot sont authentiques ».

En ma qualité de proche de Corinne Lepage, en charge du nouveau modèle économique, tiré de celui de l’ESS, je n’ai pu que souscrire au même regret, mais là n’est pas mon propos de l’instant.

Le fonds est autrement inquiétant, car les réponses aux questions trahissent une position écartelée entre protectionnisme, et alter- mondialisme, entre Kyoto, Rio, Cancun, hier Durban et relocalisations.

Il y a urgence, le temps n’est plus a la procrastination, pour remettre a demain ce qui est électoralement pénalisant.

Il faut appeler un chat, un chat.

Le président de la République, entouré de fin lettrés, a du entendre parler de Fontenelle qui a écrit « Pour trouver la vérité allez à l'opposé de la multitude »

Dans la précipitation c’est ce qu’il engage au niveau d’une éventuelle « taxe Tobin », qui retombera sur le nez de l’épargnant, car appliquée a notre seul hexagone, elle sera réglée par les banques, pour ne pas pénaliser la place financière parisienne. C’est aussi la posture avec une TVA sociale, dévaluation fiscale, qui est inappropriée à certaines économies comme la notre.

En effet et c’est là ou il va falloir parler vrai, notre économie est basée sur la consommation, notre système social est basé sur le denier public, dés lors ce qui renchérit un produit à l’achat, freine la consommation. Cette consommation freinée, grippe l’économie, accentue le marasme social, et consomme du denier public en dépenses ... sociales.

L’Allemagne compte prés de 500000 PME/PMI qui exportent, là ou la France en réunit environ 50000, aussi une économie tirée par son exportation peut faire de la TVA sociale ou de la dévaluation fiscale, là ou la notre doit y regarder a 2 fois.

Y regarder a 2 fois sauf a revisiter son modèle social, et a remettre a plat tout une série de privilèges, fiscaux, sociaux et surtout statutaires.

C’est là qu’est la vraie question, c’est là ou il va falloir avoir le vrai courage, c’est là ou les citoyens qui sont libres et ne cherchent pas a sauver des mandats seront plus utiles que notre personnel politique actuel.

Vaste chantier, me direz vous, il est pourtant indispensable et seuls les rares candidats, libres, qui n’ont d’ascenseurs à renvoyer a personne, qui ne sont prisonniers d’aucun dogme, seront en capacité d’y répondre. Puissent les citoyens et en particuliers les jeunes, les entendre et poser les bonnes questions.

Richard Hasselmann

mercredi 27 avril 2011

N’en jetez plus la cour est pleine !

7 avril dernier : Semaine du développement durable , 7 Mai prochain : Journée de l’environnement, une pincée de RSE (responsabilité sociale et environnementale) dans les grandes entreprises, une resucée du Grenelle de l’Environnement, dans un contexte de peur généralisée, pour la survie de l’espèce humaine.

Nous entendons rendre le citoyen acteur de son destin, et nous ne croyons pas que la cacophonie ambiante y contribue.

Nous avons dit et écrit en d’autres sites, que le développement n’est ni durable, ni soutenable il doit être responsable.

Ligne de conduite qui devrait servir au Parti Socialiste et aux Verts ou a Jean-Louis Borloo, nous en sommes loin, si l’on en juge, par les pas de deux en tous genres a propos des sorties totales ou partielles du nucléaire, ou des moratoires sur le gaz de schiste !

Il faut afficher clairement les données et peser les enjeux. Il y a " LE SOUHAITABLE " et " LE POSSIBLE ", le reste c’est l’incantatoire.

L’actualité dramatique du nucléaire japonais, fournit une triste occasion de faire un point sur l’énergie, d’autant que la crise lybienne, qui impacte le prix du pétrole, s’invite aux débats.

Les données sont claires et simples, la Terre est un espace qui n’est pas élastique, et l’espèce humaine continue de croître.

Cette espèce, revendique un confort sans cesse amélioré, et les individus de tous les continents, veulent y accéder. Cette recherche de confort, fait tourner la machine économique, qui elle-même se goinfre d’énergie. Quand le nord semble repus c’est le sud qui s’attable.

Fin 2010, le nucléaire fournit environ 6% de l’énergie consommée, quand les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) en apportent ... 86% ! Dans ce contexte le renouvelable (vent/mer/soleil/biomasse/géothermie), par essence, si j’ose dire, inépuisable, est a environ ... 8%.

Il paraît évident que la solution de la survie de l’espèce a long terme, c’est de bousculer ce « mix énergétique », mais a court terme ce n’est pas gagné.

Allez expliquer aux indiens, aux brésiliens, aux chinois, aux africains, qu’ils ne peuvent prétendre à un équipement et un confort équivalent a ceux de l’occident !

Allez expliquer, aux citoyens français, qui se cabrent déjà a la moindre hausse du gaz ou de l’électricité, que cela n’est qu’un début, car pour faire avancer la technologie énergétique dans le bon sens il faut y consacrer beaucoup de deniers publics et donc, augmenter ... les impôts !

Soyons donc sérieux, reconnaissons qu’une nouvelle fois l’homme, apprenti sorcier est l’arroseur arrosé. Faute de mises en perspectives lucides, pour avoir laissé la main aux intérêts financiers et économiques, l’espèce humaine s’est rendu otage de l’énergie.

On vient nous dire maintenant que la solution la moins pénalisante est l’exploitation des gaz de schistes. N’en jetez plus la cour est pleine, on sait ce que l’on a avec le nucléaire. Consacrons nos efforts pour diminuer sa part, en le sécurisant au maximum, jouons a fond sur la biomasse, le solaire ou la géothermie, mais ne mettons pas le doigt dans l’engrenage du gaz de schiste, synonyme de CO2, de sites défigurés, d’eau gaspillée, et d’explosions souterraines plus ou moins maitrisées.


Richard HASSELMANN


Crédit photo
Mondenergy

mercredi 31 mars 2010

Crise économique ou crise de société ?

Tribune de Christian LIEBER : fin connaisseur des tissus économiques et de l’économie sociale

Notre monde n’est pas en crise. Il est en mutation. N’en déplaise aux politiques pour qui la crise est responsable de tous les maux actuels !

Dans une perspective de moins en moins tenable, nos élus, s’ils étaient des éclaireurs, devraient être présents nous aider à anticiper. Hélas, les dernières élections démontrent, une nouvelle fois, que c’est la cuisine électorale, (fille des egos et d’une opinion publique désemparée par les difficultés croissantes) exacerbée par les médias, qui auront une nouvelle fois occupé le devant de la scène.

Pourtant, des transformations aussi profondes qu’inévitables vont nous obliger à nous adapter dans les dix ans qui viennent. Nos droits acquis seront malmenés. A commencer par notre niveau de vie.

Quelles seront ces transformations, leurs conséquences les nouvelles règles du jeu et quelle peut être notre action ?

Mais, avant tout, quelle société voulons nous ?

Celle de la loi du plus fort, du matérialisme consumériste qui confine à l’addiction, de la course à la performance exténuante, de la solitude et des vies brisées, des inégalités, de la violence ?

Ou

Celle, de la fraternité et de la responsabilité, du lien social et de la vie intérieure, de l’accomplissement et de la construction, de la liberté et du partage sans pour autant exclure les exigences d’efficacité et de performance ?

Le choix peut paraître simple, mais il demande beaucoup de volontarisme ! Néanmoins, c'est à ce prix que nous pourrons envisager de parler d’une autre société !

Avec la logique actuelle que l’on voudrait convenue, les mutations planétaires qui nous attendent sont aussi effrayantes qu’inexorables. Citons pèle mêle à titre d’exemples parmi d’autres :

l’allongement de l’espérance de vie,
la technologie médicale de plus en plus coûteuse,
la raréfaction de l’énergie et l’épineux problème de la gestion de ses déchets,
le progrès scientifique et technologique qui rend un nombre croissant d’individus (irrémédiablement ?) inaptes au travail,
les menaces du changement climatique,
la concurrence insoutenable à tous les niveaux de certains pays émergents dans une logique productiviste et consumériste,
la hausse du prix des matières premières, de l’énergie, de la nourriture et de l’eau,
la violence et l’immigration subie
Et, pour nous, Français : la dette et les retraites

Doit-on hésiter à choisir son camp ?

Celui qui nous est vanté par les capitalistes, les pseudo capitaines d’industrie avec leurs salaires vertigineux, leurs stocks options et leurs bonus, les vedettes et leurs rémunérations faramineuses. Celui où tant d’énergie est dilapidée pour nous vendre ce « Futil » dont nous n’avons pas besoin mais seulement parfois envie, pendant que nous manquons de moyens là où c’est vraiment nécessaire ?

Mais aussi : Celui de spéculateurs qui s’enrichissent sur le dos des autres et de certains médias "amis" démagogues qui les ont soutenus ou, pour certains les soutiennent encore !

Ou, à l’opposé

Celui d’une nouvelle dictature du prolétariat, du renouveau de la lutte des classes, du maintien des droits à l’assistanat, à la nonchalance et à l’irresponsabilité, et au bout du compte celui d’une « néo soviétisation » injuste, inefficace et liberticide… ?

En ce qui nous concerne, aucun des deux ne nous conviennent, car dans le monde qui nous attend à brève échéance, ces deux camps nous conduiront à l’illusion et au désespoir !

L’homme ne peut être heureux que debout, dans l’action et l’accomplissement, en rapport d’égalité et de respect avec les autres, disposé à assumer ses responsabilités, riche de sa vie intérieure et de ses échanges, libre de ses pensées et d’une partie de ses gestes !

Dès lors, sommes nous capables de changer le cours de la fatalité, qu’une logique archaïque et la cupidité veulent nous imposer, tant la multitude des intérêts individuels et corporatistes, et les luttes de pouvoir, font barrage à cette prise de « hauteur » indispensable ?

Tant que nos élites, petites ou grandes n'auront pas montré une exemplarité à toute épreuve, le scepticisme restera la règle dans les esprits ! Nous demandons un retour à la crédibilité pour ceux qui prétendent éclairer notre avenir et un authentique retour à la démocratie pour les choix pertinents qui nous concernent tous !

Face aux formations et partis politiques, nous savons le combat électoral impossible ! Mais nous avons la force et la détermination pour réclamer : une révolution . Oui, nous voulons une révolution mais tranquillement et inlassablement ! Pour ce faire nous voulons être une force de proposition sans visée ou ambition électorales !

Quelques exemples de propositions ?

Le chômage : Nous sommes partisans d’un tiers secteur, à part entière, autre que celui de l’administration et celui de l’entreprise privée : celui de l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable), revu et complété. Secteur « réservé », afin de produire des biens et surtout des services délibérément rustiques mais néanmoins utiles et bon marché. Production à rendement parfois médiocre mais écologique, qui aurait le mérite de ne laisser personne inactif, d’enclencher un processus solidaire et responsable de progrès et d’intégration.

La fonction publique : Nous avons un surplus de fonctionnaires et un déficit d’enseignants et d’éducateurs, de personnel médical, de forces de police et de gendarmerie, d’agents de sécurité, d’effectifs dans la justice, d’auxiliaires de vie … quand le nombre de ceux, compétents et énergiques au demeurant, qui produisent de l’inutile à grands coups de publicité et de marketing représente un potentiel humain considérable bien mal utilisé. Changer ce déséquilibre est possible si nous le voulons.

Il y faut, bien entendu, une volonté politique à contre courant du libéralisme généralisé. Il faut cette même volonté pour sortir des sentiers battus et rebattus y compris face à l’Europe qui, pour l'instant, ne veille qu'au respect du dogme libéral !

Loin de tout manichéisme, loin de tout esprit de clan, nous condamnons avec autant de force : la logique ultra libérale que son alternative néo soviétique. Ces "modèles" qui risquent de nous conduire à ce chaos que nous voulons épargner aux générations les plus jeunes.

Là est le vrai changement de société. C’est en ce sens que nous en appelons d’abord à la fin du on cumul des mandats et à l'introduction d'une certaine dose de proportionnelle, avec l’espoir, qu’une voix nouvelle et raisonnable finisse par se faire entendre.

Cette voix c’est celle des citoyens acteurs de leur destin, que l’on remet au cœur du débat, et aux quels on donne de vraies clés, pour qu’ils se prennent en charge.


Christian LIEBER


Crédit et copyright photo planète
Mim de Creatie.ch

mardi 29 décembre 2009

Acteur de son destin !

Lors de la création de PROVIDENTIEL, devenu LIBR’ACTEURS depuis 2 ans, nous avions choisi, de rendre le citoyen acteur de son destin, et traduit cette grande ambition dans notre charte.

Cela passe dans notre esprit, par une refondation radicale de notre gouvernance démocratique, par la fin du cumul des mandats et de ce jeu politique biseauté, par de petits arrangements entre amis. Certains, nous ont taxé de vouloir faire porter le chapeau, a des élus respectables, sur le thème du "TOUS POURRIS"

De fait la réalité dépasse la fiction et tous les jours que Dieu fait apportent de l’eau a notre moulin. Des voix se font entendre, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer une situation de plus en plus intolérable.

Nous renvoyons sur ce point nos lecteurs à l’excellent billet du blog : Slovar les Nouvelles, qui traite du financement et du coût de fonctionnement des partis politiques, édifiant !

Cet éclairage complète la litanie des commentaires et billets, qui dénoncent, l’addition des indemnités, les avantages du quotidien, les trahisons et reniements commandés par la seule sauvegarde du mandat vivrier et rémunérateur.

A la suite de la triste pantalonnade de Copenhague, "rendre le citoyen acteur de son destin" est encore plus urgent, et conforte le danger du politique pour l’avenir du plus grand nombre.

En cette fin d’année 2009, et en guise de vœux pour 2010 LIBR’ACTEURS forme le souhait de voir, la société civile, la vraie, prendre en main sa destinée.

Le jeu politique étriqué n’est plus de mise, ce que CAMUS appelait "le médiocre pouvoir" se révèle au grand jour. Les intérêts locaux et nationaux ont guidé les postures, largement aidés par les lobbies. L’intérêt supérieur, celui de l’humanité, celui de la « Conscience de la Terre » a été relégué au rang de l’incantatoire.

Triste spectacle que celui de ces chefs d’Etat, adaptant leur « débriefing » en fonction de petits enjeux nationaux et d’une Europe évanescente.

Triste spectacle que celui de scientifiques qui vivent du sujet, s’efforçant de trouver des raisons d’espérer.

Triste spectacle que celui de toutes ces Associations qui ont gesticulé a Kyoto, à Rio ou ailleurs, et qui continuent à faire de l’agitation urbaine et prépare déjà Mexico ou Bonn pour 2010 et 2011.

C’est dans l’action qu’il faut être. Une action pédagogique et comportementale portée par le citoyen acteur de son destin, consommateur de biens et services vertueux, protecteur d’entreprises de proximité, initiateur de réponse innovantes dans l’utilisation du denier public.

Avec la fin du cumul des mandats, ce sera là, directement ou au sein de structures dédiées comme TERRE DEMOCRATE, le grand chantier de LIBR’ACTEURS pour 2010.

Dans l’instant, le Conseil d’administration et notre webmaster à qui nous devons beaucoup, se joignent à moi, pour vous souhaiter une bonne année 2010.


Richard HASSELMANN.

Illustration
Philippe Legendre

jeudi 24 décembre 2009

PANURGE !!

COPENHAGUE a fait l’actualité avec son cortège de cortèges, et ses manipulations médiatiques, par CLIMATGATE et GIEC interposés.

Dans cette urgence « tendance » que LIBR’ACTEURS observe, en rappelant qu’en matière de défense de la plante, nous avons quelques références, nous extrayons un article de R.F.KENNEDY, neveu de JFK :

"A l’évidence, comme nous l’avons souligné encore récemment les niches de croissance pour demain se situent dans des technologies liées aux contraintes environnementales. Dans cette course a la maitrise des filières vertes, les pays émergents, et notamment la CHINE, prennent une avance évidente sur les pays de l’OCDE, USA compris.

Ainsi après la phase d’exportation de produits courants, dont la qualité est souvent sujette a caution, la Chine, se dote de savoir faire par des transferts technologiques, dans des domaines nouveaux de la filière verte. Elle va ainsi asseoir, et l’INDE lui emboite le pas, une domination sur ces nouveaux marchés.
Il est patent que les technologies dites avancées, ne sont plus la chasse gardées des pays de l’OCDE, et de surcroît, la démocratie et le libéralisme sont d’ores et déjà des handicaps, face a un pays, dont le dirigisme pilote l’emploi et les mouvements de capitaux. La parade, aussi bien aux USA qu’en EUROPE n’est pas aisée.

Nous ne croyons pas à un comportement de MOUTONS DE PANURGE, qui consisterait à courir aveuglément après ces nouveaux concurrents"

Nous croyons beaucoup plus, et en cela nous ne suivons pas R.F. KENNEDY, dans un formidable effort pédagogique, qui nous semble être le meilleur remède protectionniste, en restituant à nos concitoyens, libre arbitre et faculté de discernement.


Il faut expliquer les mécanismes économiques, et ce qu’est la balance des paiements. Il faut montrer qu’en achetant « Chinois », c’est une victoire a la PYRRHUS. L’économie de l’instant même si la qualité est égale, voire supérieure, est une perte demain de l’emploi ici et de nos savoirs faire.

Nous croyons qu’il faut aider, nos PME/PMI, et dans le même temps redonner du pouvoir d’achat aux classes basses et moyennes, qui portent la consommation.

Ensuite, on est dans ce que l’on appelle le BEHAVIOUR, le comportemental. Après avoir clairement expliqué ce qui va advenir, si le citoyen persiste dans des achats et consommations irraisonnées, c’est sa responsabilité.


Cela passe par une nouvelle donne économique et sociale, ou l’on privilégie un capital de proximité, vertueux et patient, qui en collaboration avec un salariat, impliqué et conscient, permettra à une nouvelle race d’entreprises citoyennes, de produire des biens et services, totalement « Made in France », et repérés comme tels par le citoyen, contribuable consommateurs.


Comme nous l’avons déjà dit et écrit ce modèle, tiré de celui de l’économie sociale adapté, sera disponible pour la gestion de nos grands services publics, aux quels nombreux sont ceux qui y sont attachés.

Richard HASSELMANN



Les Libr'acteurs profitent de ce billet pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à tous leurs lecteurs.

vendredi 18 décembre 2009

Paradoxe de la modernité !

Lors d’une récente conversation, un chef d’entreprise me faisait observer combien la réactivité des entreprises s’érodait. Observation intéressante, qui conduit à une analyse que j’aimerai partager.

La réactivité des entreprises dans la prise de décision, est freinée par l’avalanche de dossiers, et de sollicitations que le décideur doit traiter en même temps, du fait des NTIC, internet, web 2.0 et autres gadgets a la mode.

Etonnez vous, ensuite, que l’on vous parle de stress ou de "BURN OUT", nouveau syndrome à la mode. Le décideur ne peut se concentrer, et mener a bien un projet, submergé qu’il est par tout et n’importe quoi.

Comme moi, vous avez du être frappé, lors d’une conférence ou d’une présentation de projet, de voir les collaborateurs, ou responsables conviés, faire pendant votre exposé « JOUJOU » avec portables, E ou smart phones. C’est qu’il ne peut se couper du quotidien, de peur de passer a côté de quelque chose, ou d’être moins informé qu’un autre.

Le lecteur ou le sympathisant, sait combien je suis attaché, à l’humain dans l’entreprise.

Pour avoir dans les années 70, forgé le concept d’ « écologie des collaborateurs » le constat me conforte.

A l’époque avec René DUMONT et d’autres l’ECOLOGIE était une terre de mission, non encombrée par tous les arrivistes et sectaires que nous connaissons .Cette écologie des collaborateurs, était de la même veine que le « management éthique », cher à Bernard BRUNHES.

La modernité des NTIC ne sera un atout que dés l’instant ou le manager décideur, aura fait siens les préceptes de l’écologie du collaborateur et du management éthique, a défaut, il va retarder la prise décision, et le passage a la phase opérationnelle d’exploitation et de vente, et pénaliser l’entreprise et lui avec.

Pour être réactif et concurrentiel, il faut savoir faire confiance, a celui qui va vous aider et aider l’entreprise à progresser.

Le manager qui pense qu’il faut jouer à « la mouche du coche » est un handicap pour son entreprise.

A bien y regarder, ce thème, nous ramène, à une forme de démocratie, ou le cumul des mandats, et la longévité politique, dissuadent de réformer, pour ne pas perdre la main.

C’est gouverner en fonction des sondages et de l’air du temps, c’est faire du « storry telling », et jouer à l’HYPER GOUVERNANT, qui se mêle de tout.

Cela doit parler à beaucoup, et permet de toucher du doigt les limites des NTIC, qui ne peuvent permettre de se soustraire, à une certaine éthique, et à une ligne de conduite claire.

Cela passe par une information précise du salarié comme du citoyen, et dans la conviction, que l’addition des talents est un bénéfice pour la société qu’elle soit nationale ou entrepreurariale.


Richard HASSELMANN

mercredi 9 décembre 2009

Grand emprunt et mimétisme

Nous avons dénoncé ici très tôt, les dangers du "Food power", et les risques de voir une nouvelle bulle spéculative se fixer sur les terres agricoles.

L’actualité nous a donné raison !

Nous avons également souligné, combien il était urgent de juguler notre dette, et en ce sens, nous pensons qu’il eu mieux valu dégager des économies d’échelles, pour investir en lieu et place d’un grand emprunt.

Las nous ne sommes que d’humbles citoyens, un peu versés en la matière mais sans audience particulière. Cela ne nous rebute toutefois pas, c’est la raison pour laquelle, nous voudrions faire observer ce qui suit.

La lecture de nombreuses lettres de conjoncture, rapports, ou notes a destination de la Finance, devrait instruire le gouvernement sur les priorités à financer par le grand emprunt.

Le mimétisme avec les orientations des investisseurs va faire double emploi.

Au moment ou le sommet de COPENHAGUE se profile, au moment ou le changement climatique, quelle qu’en soit la cause est un phénomène inéluctable, on voit des secteurs porteurs dans lesquels il faut investir, aux dires des conseillers en patrimoine :

A titre d’exemple,

- Le bâtiment vert.
- Les transports propres.

Cela est bel et bon, mais dans ce cas, le grand emprunt doit aller ailleurs, vers des investissements de recherches, de formation et non pas vers des segments qui seront financés par les capitaux privés, car annoncés comme rentables.

Il doit aider à créer des emplois de proximité, et ne pas financer des infrastructures, si c’est pour les céder ensuite au secteur privé.

Ce parallélisme entre les orientations d’investissement du grand emprunt et l’attente du capitalisme anonyme, nous inquiète surtout quand on sait, qu’il sera souscrit au prés du marché financier. Cela fait coup double en termes de rentabilité potentielle pour l’investisseur, et coup double aussi pour le citoyen contribuable qui rembourse les dettes.

LIBR’ACTEURS prône la fin du cumul des mandats c’est un moyen, mais aussi et surtout une société de projets, basée sur la conscience de la terre et l’avenir de nos enfants et petits enfants.

C’est là qu’il faut investir, dans une politique innovante de la mère de famille et de la petite enfance, pour faciliter le quotidien en créant des emplois.

Est-il un plus bel investissement d’avenir ?


Richard HASSELMANN

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Navi Mag

mardi 17 novembre 2009

Copenhague : 2 fois CAPITALE !

Du 7 au 18 décembre prochain, en la Capitale du DANEMARK, va se jouer une partie également CAPITALE.

Capitale pour la survie de l’espèce humaine, et nous ne sommes pas certains que beaucoup perçoivent ce formidable enjeux. LIBR’ACTEURS, nos lecteurs l’auront compris est particulièrement sensible au fait environnemental et a la conscience de la terre.

Comme tout est dans tout et réciproquement, c’est ce qui nous conduit a mener croisade contre le cumul des mandats, pour régénérer la démocratie, et faire accéder aux affaires des citoyens nouveaux, qui recherchent un modèle économique compatible avec cette conscience de la terre.

Le changement climatique annoncé, est planétaire, il va demander des efforts et des réflexions dans tous les secteurs de l’activité humaine, et une force de mise en perspective à moyen et long terme.

Avouons que le rapport que vient de produire l’Agence internationale de l’énergie (AIE), nous inquiète beaucoup, en annonçant que la crise n’aura pas d’impact sur la consommation d’énergie et que les efforts éventuels des pays de l’OCDE seront engloutis par la voracité énergétique des pays émergents la Chine et l’Inde en particulier.

On lit, que faute d’une politique infléchie, dans le bon sens, la température globale de la planète pourrait augmenter de 6°C entre 2010 et 2030 causant des catastrophes environnementales irrémédiables.

Nous nous bornerons, ici, de donner quelques chiffres qui devraient permettre de mieux situer les idées, et les objectifs, économiques et industriels.

Car, et c’est en cela qu’il ya paradoxe, la lutte contre le réchauffement climatique et donc la sauvegarde de la race humaine, peut et doit être un moteur d’un investissement d’un nouveau type : RESPONSABLE dans tous les secteurs économiques.

On admet que le seuil d’absorption du CO2e (gaz de type CO2 ou équivalent) à 500 ppm (part par million). Si les Gaz a effet de serre (GES) ne sont pas jugulées et réduites d’environ 50% nous y seront en 2040.

Voilà l’enjeu de COPENHAGUE, mais nous craignions un grand marchandage quand nous entendons parler de cession de droits à polluer (belle formule de technocrate) et d’un prix de tonne carbone de l’ordre de 30 à35$.

Nous préférerions que l’on parle de gestion durable des ressources naturelles (sol, eau, forêts) à l’échelle planétaire.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN


A vos commentaires !!!!

Le sommet de Copenhague - Bibliographie
Maxisciences
Copenhague 2009
Energie L'expansion
Europe1

mardi 11 août 2009

Respiration d'été

On a marché sur Neptune.
Ici, le temps s'est arrêté.
Nous écoutons le silence et savourons ce moment de quiétude intense.

Dans l'Autre Monde, cette sensation de douceur et de bien-être n'existait quasiment plus.
L'activisme du Monarque et de ses acolytes devenait de plus en plus pesant.
Surtout depuis sa promotion au sein du Parti de l'Ordre Mondial.
Avec la réapparition d'Edvige, nous ne dormions plus tranquilles.
Elle était partout.
Les multinationales avaient remplacé les Etats.
Elles étaient devenues folles.
Tout cela aurait pu mal finir...

Le Top 10 des grandes fortunes mondiales préparait une décision importante.
Le nombre croissant des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté devenait insoutenable.
Il venait d'atteindre 60% de la population mondiale.
Les experts prévoyaient un taux de 70% dans la prochaine décennie.
Le coût économique, social et moral de cette situation était exorbitant.
Le Top 10 décida d'en finir avec ce problème.
En supprimant tous ces malheureux, il supprimerait ce fardeau.
Le peu de conscience qu'il lui restait s'en trouverait allégé et guéri.

Le cataclysme écologique sauva ces condamnés.
Bien sûr, beaucoup périrent. Comme partout.
Pour la première fois depuis longtemps, pauvres et nantis se retrouvèrent à égalité ... Face à la mort.
Les catastrophes naturelles successives et de grande ampleur provoquèrent la tourmente et le désespoir.
Elles nous permirent pourtant de repartir à zéro.
La Nature nous obligea à procéder aux changements que nous n'avions pas su faire lors de la crise économique et financière déclenchée par les subprimes.

Nous y avions cru pourtant...

Souviens-toi : l'élection de Barack Obama, les réunions du G20,...
Mais les dirigeants de l'époque pensaient pouvoir changer le monde sans en changer les règles...
Ils s'offusquaient de voir les banques poursuivre leurs activités de trading et leur distribution de bonus,
Mais ils n'avaient pas daigné redéfinir le métier de banquier et son utilité sociale, laissant au contraire proliférer la titrisation et les produits financiers à fort effet de levier ou couvrant artificiellement des créances douteuses.
Même leurs « plans de relance » étaient décalés : ils ne visaient qu'à accroître la croissance du PIB, sans se fixer aucun objectif environnemental ni social. Le modèle de société inégalitaire en marche depuis 1980 s'en était trouvé renforcé !

La Seconde Renaissance eût lieu bien plus vite que nous ne l'aurions cru.
Les arts et la culture prirent un nouvel essor.
L'harmonie dans les lieux de vie, dans la famille, dans l'entreprise, entre les peuples, entre religions, ... devînt le fil conducteur des hommes et des femmes politiques.

Cette nuit d'été est particulièrement belle.
Après s'être imprégnés d'un soleil radieux, la fraîcheur du soir caresse nos corps et chatouille nos pensées.
Regarde, mon amour : les étoiles nous sourient... Et le ciel chante avec nous.


Lionel Lacassagne

lundi 22 juin 2009

Changement d’ERE et d’AIR !!

Ce qui suit, une fois n’est pas coutume sera un peu plus politique et amorce pour ceux qui nous lisent, un engagement plus fort de LIBR’ACTEURS.

Vous le savez nous ne délaissons pas notre préalable "MERE DE TOUTES LES REFORMES", la fin du cumul des mandats, indispensable pour passer à autre chose et régénérer notre démocratie.

Notre propos va désormais plus loin, à la lumière des Europénnes, et de la déroute généralisée du socialisme, et d’une certaine forme d’extrême centrisme.

Nous ne nous laissons pas abusé, par le score des Verts, qui résulte à nos yeux de 2 données particulières :

En premier lieu, la personnalité de Daniel COHN-BENDIT, que nous connaissons pour l’avoir croisé en mai 68 (privilège de l’âge) et fort de son approche pragmatique des questions. En une émission, sans cravate et avec le tutoiement facile il a ringardisé un plateau de "vieilles pointes", allant de Martine AUBRY, à François BAYROU, en passant par Phillipe DE VILLIERS, Xavier BERTRAND et consorts.

En second lieu, il est évident que le citoyen est las des partis dits de gouvernement et des jeux politiciens stéréotypés. Le socialisme ne vaut pas mieux que l’UMP, il est un moment ou l’angélisme, se confonds avec la malhonnêteté intellectuelle. A l’heure de la globalisation, à l’heure des finances « friponnes », à l’heure de l’aspiration par des pans entiers de l’humanité à un monde meilleur, il ne suffit plus de crier haro sur le patron, ou d’évoquer le social comme seul viatique.

Les enjeux sont ailleurs, ils sont comme l’a bien montré Max WEBER dans cette capacité que nous aurons à passer du SALUT par l’ECONOMIE, moteur des 19 et 20e siècles, à une ECONOMIE DU SALUT réclamée par ce 21e siècle qui débute.

Une économie PRESENTIELLE pour reprendre les termes de Laurent DAVEZIES (La République des Territoires, LE SEUIL).

Une économie qui va privilégier la proximité, en jouant ainsi sur les transports, l’absence de délocalisation, la sauvegarde de notre force agricole.

Vous comprendrez pourquoi dés lors, avant de créer une taxe carbone il serait bien de se poser la question de savoir, si on prend les choses par le bon bout. A notre humble avis c’est loin d’être le cas si l’on juge d’un plan de relance qui privilégie les infrastructures de transport.

Voilà dans l’instant une première donne, nous souhaitons réunir tous ceux et celles qui se sentent d’apporter expertise a ce type de réflexion, car ensuite nous passerons au cas pratique.

Nous sommes surs en effet que désormais beaucoup de citoyen sont prêt a accepter une dégradation marginale de leur confort, si en retour ils constatent une évolution tangible dans des domaines premiers.

« LA MORALITE d’UN ACTE SE JUGE A SES EFFETS ».


Richard HASSELMANN

Crédit et copyright photo
Si t'es planète

lundi 18 mai 2009

Tout est dans tout et réciproquement !!!

"On parle Europe, Europe qui protège", les regards devraient être tournés vers ce bel idéal, a l’intérieur de nos petites frontières, se concocte quelques mauvais coups.

Qui nous protègera des affairistes et lobbyistes en tous genre ?

Au moment, ou le Grand Paris dévoile ses contours et ses ambitions, au moment ou du côté de Saclay les terres commencent à flamber, et au moment ou les Maires risquent de se voir dé potentialiser, en matière d’occupation des sols que croyez vous qu’il arrive ?

En haut lieu, on vient de prendre conscience d’un petit détail, l’avis du public (par le biais d’une mise a enquête public) risque de gêner aux entournures quelques belles petites opérations de bétonnage. Qu’a cela ne tienne, on va changer tout cela, et modifier la Loi BOUCHARDEAU de 1983.

Cette loi qui vise a protégé l’environnement, et qui dans un autre temps nous permis de faire échouer le projet dit du Barrage de la Borie (Cévennes), gêne car les seuils de déclenchement de l’enquête sont bas, trop bas. Ils sont bas si l’on espère passer en force ici, ou là, mais ils sont déjà trop haut au moment ou le Centre d'Analyse Stratégique (CAS) publie un rapport remarquable sur "L’approche économique de la biodiversité et les services liés aux écosystèmes".

Formidable analyse qui montre, ce que nous savions, qu’une prairie, ou une forêt ont une valeur économique, dans ce qu’elles apportent aux loisirs, à la santé, a la captation du carbone entre autre. Cette affaire est à suivre, car tout est lié, et il est hors de question de tout sacrifier à la crise, à la relance et aux différents lobbies.

Nous voulons croire, que le Ministre de l’Environnement fera barrage, sans quoi son Grenelle est à classer. Nous voulons croire que l’Assemblée Nationale et le Sénat, qui représentent le peuple verront l’incongruité de cette proposition.

A défaut cela serait un nouveau signe alarmant de la dégradation de la démocratie en ce pays.

Nous savons par ailleurs qu’avec France Environnement, tous les défenseurs de la nature, vont rester vigilants. Il y va tout simplement du sens profond du développement durable.

Merci de vous pencher sur cette question et de relayer cet appel a une veille rigoureuse.



Richard HASSELMANN

Dessin de Daumier

mercredi 25 mars 2009

L'eau, c'est la vie !!!

L'eau, c'est la vie. Ne pas respecter l'eau, c'est ne pas respecter la vie. La pollution de l'eau est donc un irrespect envers les autres et soi-même. Que dire de ces chiffres :

18000 bouts de plastique flottent aujourd'hui sur chaque km2 d'océan.
Dans les pays en développement, 95% des eaux usées domestiques et 75% des déchets industriels sont rejetés non traités dans les eaux de surface.

Et alors ?

6000 enfants meurent chaque jour d'avoir bu une eau polluée. Nous assistons à la disparition progressive de la faune, de la flore et des écosystèmes. A cause de cette eau polluée. Et aussi à cause de l'assèchement des fleuves et des mers, lui-même dû au réchauffement climatique, provoqué de son côté par nos émissions de gaz à effet de serre.
Le problème de l'accès à l'eau potable, qui touche déjà 1 milliard de personnes dans le monde, va fortement s'accentuer : selon les experts de l'ONU, il touchera la moitié de l'humanité en 2030 (certains parlent même des deux tiers de la population mondiale en 2025). C'est sur ce constat alarmant qu'a démarré ce 5ème Forum mondial de l'eau.

Pendant une semaine, 30000 personnes, dont 180 ministres et 25 chefs d'Etat, sont venues du monde entier pour parler de l'eau. Cette mobilisation est encourageante. Toutefois, ce sujet aussi crucial ne fait pas partie des plans de relance économique. Ni des plans de solidarité. Ni encore des plans pour la paix.
Il y aurait pourtant des investissements à faire pour traiter les eaux usées, diminuer la pollution de l'eau et améliorer l'approvisionnement en eau. Et là, nul besoin de « stimuler » la demande : avec l'évolution démographique actuelle, l'ONU estime qu'elle devrait augmenter de 64 milliards de mètres cubes par an !

Il y aurait aussi une vraie et noble cause politique à mener en proposant un plan de solidarité sur l'eau à l'échelle de la planète. Ceci tant à l'égard des pays du Sud aujourd'hui qu'à l'égard de nos enfants et petits-enfants demain. Peut-être nos élites pourraient-elles réfléchir à ce sujet plutôt que de traiter de la question existentielle « pour ou contre les stock-option » ?

Il y aurait enfin une façon de désamorcer les conflits actuels et surtout futurs en considérant les enjeux géopolitiques de l'eau dans des territoires tels que l'Afrique ou le Proche-Orient. Je reconnais que cette vision peut paraître un peu trop humaniste et utopique à ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur canon...

Lionel Lacassagne

lundi 2 mars 2009

Nucléaire ?

Depuis HIROSCHIMA le mot est chargé d’histoire, avec TCHERNOBYL les choses ne se sont pas arrangées. Au sein de LIBR’ACTEURS, le débat est en gestation, mais la culture de l’association veut que nous cherchions avant tout l’objectivité, la pondération, et l’information pluraliste.

Il demeure un premier constat, le nucléaire en France relève quasiment du secret d’Etat pour ne pas dire secret des dieux. On ne peut pas comme le demande le PDG d’EDF réclamer les pleins pouvoirs pour la filière EPR, exiger des augmentations de tarifs, promettre des embauches massives, et ne pas communiquer sur les coûts, les risques et les alternatives potentielles.

Cette posture fait penser à une entreprise mono-produit, ou avec un client quasi-unique, qui ne veut pas envisager de PLAN B ou qui ne connaitrait pas la courbe de GAUSS

Il faut avoir examiné les rapports de la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) pour s’inquiéter. La pensée unique est une spécialité française, comme l’acharnement thérapeutique ou la défunte filière graphite-gaz : Hors le nucléaire point de salut.

Nous pensons simplement qu’il convient de ne pas tout sacrifier au moloch nucléaire, et réserver des crédits, de la puissance intellectuelle et la simple idée, que des énergies alternatives mériteraient d’être explorées, pour que demain nous ne soyons pas démunis.

Les USA lancent des programmes ambitieux pour l’énergie solaire. Au lieu d’essayer de convertir l’Europe au tout nucléaire « français –propre », il serait peut être de bonne gestion de promouvoir au niveau européen des programmes ambitieux de recherches d’énergies renouvelables. A défaut la production d’énergie nucléaire, fort onéreuse, et non stockable, ne trouvera plus a se vendre a son prix de revient et générera une fuite en avant, pour serrer les coûts de production au détriment de la sécurité des installations et donc de celle des personnes et des biens.


Richard HASSELMANN

Sources et crédits
Vie publique
Mathcurve
Crédit image
Résosol

mercredi 14 janvier 2009

Page blanche et tableau noir

Un intitulé qui me vient alors que de retour de Versailles, pour rejoindre Longpont sur Orge, je traverse le plateau de Saclay, le cœur de l’Opération d’Intérêt National (OIN) qui va en 2009 être le lieu de toutes les retrouvailles.

Nous sommes très nombreux au sein de LIBR’ACTEURS à bien connaître le moindre recoin de cette zone, les grandes écoles fréquentées, les grandes entreprises côtoyées, les Golfs pratiqués, les initiatives agricoles encouragées. Nous somme aussi de ceux qui ont croisé de prés ou de plus loin tous les acteurs politiques concernés, du Président de la République, à Christian BLANC, en passant par Jean-Paul HUCHON et la majeure partie des députés et Maires concernés en Yvelines et Essonne.

Cette OIN est une page blanche à écrire, avec au préalable une explication claire au tableau noir de l’ambition de ce qui peut être un « Cluster » un vrai, et non pas un pôle de compétitivité au rabais.

Le « Cluster » c’est au départ des « trouvailles de chercheurs, mises en musique par l’entreprise ». Une sorte de recherche appliquée, immédiatement traduite en proximité grâce a l’osmose entre l’entrepreneur et le savant. Oui ce lieu réuni tous les ingrédients pour une aussi belle ambition, et Christian BLANC peut être l’architecte qu’il faut, fort de son expérience dans les suites du Plan DELOUVRIER qui nous a laissé Villes Nouvelles et bases de loisirs.

Il reste qu’il va falloir :

- Convaincre ,expliquer et donc s’ouvrir au débat. Il va falloir indiquer clairement que cette zone doit être exemplaire, pour la mise en œuvre d’une recherche appliquée, aux nouvelles technologies, aux nouvelles énergies, aux nouvelles formes de transport et de logements.
- Indiquer que cette opération va être exemplaire en matière de concertation, et l’appel a la commission Nationale au Débat Public est sans doute nécessaire.
- Monter, enfin, que l’on parle de la même chose et que l’on ne manipule pas les chiffres, les idées ou les mobiles .A cet égard le critère d’immédiate proximité pour être efficace ne tient plus a l’heure d’Internet ou de la visioconférence.

L’ennui pour le pouvoir c’est que cette zone est un lieu de choix de vie pour beaucoup, et partant, les dossiers sont examinés.

Un simple exemple, l’impact sur les terres agricoles. A l’heure actuelle, sur le périmètre les espaces naturels, y compris bois, taillis, landes et plans d’eau représentent environ 2600Ha.
L’examen du terrain, conduit à penser qu’il faudrait conserver de l’ordre de 2400Ha, au sein des quels nous pourrions expérimenter une forme particulière d’agriculture sociétale (type AMAP).

Les premières annonces font état de 1800Ha, si cette donnée englobe les actuels espaces naturels (300Ha), c’est donc moins de 1500Ha qui resteront agricoles, donc loin de l’existant.
Voilà en quoi le tableau noir sera utile, à défaut de tableau c’est le « Pot au Noir » et là le navigateur sait qu’il est encalminé !!


Richard HASSELMANN


Bibliographie
Un pôle technologique à vocation mondiale sur le plateau de Saclay sur le site du Premier Ministre

mardi 14 octobre 2008

Prenons rang !!!

Vous êtes nombreux à nous laisser des messages, ou a nous questionner pour savoir si, en coulisses LIBR’ACTEURS n’est pas ... la plume de certains.

C’est nous faire trop d’honneur, même si nous sommes flattés de constater que nos positions déclinées depuis longtemps sont aujourd’hui au cœur des débats.

Depuis quelques années maintenant, Providentielle, puis LIBR’ACTEURS, s’efforcent de parler autrement.

Nous avons mis la "conscience de la Terre" en Loi fondamentale, et plaidons pour des indicateurs pertinents qui ont trait à :

- L’environnement global
- La santé physique, intellectuelle et sociale du citoyen.
- Un nouveau modèle économique, ou un capital vertueux, respecte un salariat impliqué, pour le meilleur service du citoyen, client/contribuable. Ce modèle est celui que l’on trouve dans l’économie sociale et solidaire, il suffit de légèrement l’adapter.

Dans notre esprit cela passe par un Etat fort qui est le pilote d’une géostratégie revisitée qui prend en compte les nouvelles donnes éducatives, alimentaires et énergétiques. Un Etat stratège qui s’appuie sur une organisation territoriale simplifiée et des collectivités locales recalibrées.

Le tout avec un préalable absolu, la mère de toutes les réformes, la fin du cumul de certains mandats, la fin de la longévité politique, et un vrai statut de l’élu pour permettre à d’autres que le fonctionnaire ou le hobereau local de briguer un mandat.

Pourquoi prendre rang ?

C’est parce que se profilent en 2009 les élections Européennes qui vont constituer une étape importante pour vérifier l’audience de notre approche, et parce que l’EUROPE est un point de divergences de plus en plus marqué.

Nous voulons que l’électeur élimine sans pitié, les listes qui comporteront des vieux routards de la politique, ou ceux qui viennent chercher dans un mandat d’eurodéputé un lot de consolation.

L’Europe est trop importante pour qu’elle ne mérite pas des députés concernés, porteurs de ce seul mandat, et rendant des comptes à leurs mandants .

Des députés dont les cursus permettent de penser qu’ils auront le minimum d’expertise pour aborder des sujets supranationaux, sans être obligés de suivre, par traducteur interposés, les débats engagés.

Nous nous sommes livrés a un micro-trottoir portant sur 300 personnes croisées dans Paris. Résultat : 88% ont été incapables de citer le nom d’un seul Eurodéputé !

LIBR’ACTEURS estime par ailleurs qu’il faut une Europe mais pas n’importe la quelle. Là aussi nous prenons rang, car nous avons déjà écrit sur le sujet et nous y reviendrons.

Le "NON" avait ses raisons, elles sont toujours d’actualité.


Richard HASSELMANN


Crédit image et photo
Parlement européen
Place Publique