lundi 11 décembre 2017

HORS SOL!







Qu’il soit permis de revenir un instant sur l’Ă©lection Ă  la prĂ©sidence de LR et autres gesticulations partisanes de quelques bords qu’elles soient. Toutes tĂ©moignent d’un mal bien français, en ce domaine comme d’en d’autres le dĂ©ni de rĂ©alitĂ©.
Cette rĂ©alitĂ© que les politiques feignent d’ignorer c’est que la supĂ©rioritĂ© des supposĂ©s sachants a vĂ©cu. La rapiditĂ© de l’information, l’impact des rĂ©seaux, l’Ă©mergences des vigies lanceurs d’alertes, font que gouvernants et gouvernĂ©s sont sur un pied d’Ă©galitĂ© qu’il s’agisse de l’accĂšs Ă  l’information, de la compĂ©tence et des diagnostics posĂ©s pour la gouvernance d’un territoire, d’un pays, d’un continent ou de notre bonne planĂšte.
DĂšs lors il est Ă©vident que le parti politique sous quelque forme qu’il s’affiche n’est plus l’instrument adaptĂ©. Il faut remettre Ă  plat l’organisation de notre dĂ©mocratie. La finalitĂ© de doit pas ĂȘtre, ne peut plus ĂȘtre, la conquĂȘte d’un petit mandat ici ou lĂ , mais la traduction collective des aspirations du groupe, selon le principe de subsidiaritĂ©, lĂ  ou l’effet de fait sentir.
Il semble que le gouvernement soit prĂ©occupĂ© par une refonte institutionnelle c’est une bonne chose.  Le CESE Ă©rigĂ© en chambre citoyenne du futur est la bonne orientation, dĂ©s lors que sa composition soit totalement dĂ©liĂ©e des jeux partisans, syndicaux voir associatifs. L’idĂ©al serait de constituer des CESER (Conseil Economique et Social RĂ©gional), par tirage au sort et Ă  partir de ces entitĂ©s rĂ©gionales et toujours par tirage au sort, constituer le CESE national.
Ce systĂšme prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt, celui de laisser toute sa place au fait associatif qui aurait pour ambition la pĂ©dagogie et l’adhĂ©sion du plus grand nombre a des actions et rĂ©alisations. Une multitude de citoyens, acteurs concernĂ©s, mais qui n’auraient pas Ă  attendre un mandat. Ces cohortes auraient plus de chance d’ĂȘtre entendues en regard de leur importance, le tirage        au sort pourra faire Ă©merger plusieurs de leurs membres.
Cela posĂ© s’ouvre alors un formidable chantier qui consistera a donnĂ© des clĂ©s de lecture, au plus grand nombre, a mener une pĂ©dagogie des enjeux a tous les niveaux du local au global, pour que les prĂ©conisations soient des rĂ©sultantes, des catalyses, et non plus des diktats hiĂ©rarchiques en forme de tables de la loi imposĂ©es et trop souvent incomprises.
Formidable chantier qui s’attachera a mettre l’homme au cƓur de l’ensemble, pour qu’il perçoive ce qu’est l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Ce dĂ©fi passe par un homme formĂ© et Ă©duquĂ©, qui s’il est tirĂ© au sort ne sera pas loin du citoyen impartial, et compĂ©tent cher Ă  R BOUDON.
C’est sur une telle ambition que doit ĂȘtre repensĂ© le fonctionnement de la dĂ©mocratie locale et des territoires, le rĂŽle d’une sociĂ©tĂ© civile impliquĂ©e et surtout les initiatives d’implications citoyennes tests, a commencer par les rĂ©flexions/propositions sur notre systĂšme de santĂ© et plus largement notre modĂšle social, hĂ©ritĂ© d’un autre siĂšcle.
C’est autrement plus important que de savoir qui sera KALIFE a la place du KALIFE chez LR ou ailleurs. !!!
R HASSELMANN





1 commentaire:

  1. Si on veut avoir une proposition de loi que l'on puisse considérer jusqu'à preuve du contraire comme " l'expression de la volonté générale" c'est simple Il faut Tirer au sort 1500 inscrits sur la liste électorale nationale qui est en cours de constitution.

    Ceux qui n'auront pas d'ordi ou seront pas assez compĂ©tents en "internet"! pour participer sur une plateforme ad hoc sur le site du MinistĂšre de l’intĂ©rieur, demanderont au maire - en donnant leurs disponibilitĂ©s d'horaire, de leur trouver un ou 2 bĂ©nĂ©voles pouvant venir chez eux pour ĂȘtre leurs mains et participer sur la plateforme.

    Chacun pourra participer ou pas Ă  son rythme Ă  l'Ă©laboration de telle ou telle loi et surtout de voter chaque fois que cela leur semblera utile.
    MAIS avant cela il faut bien sĂ»r que le rĂ©fĂ©rendum d'initiative citoyenne en toutes matiĂšres soit inscrit dans l'article 3. Car quasi personne ne va participer si on a pas la garantie que si la proposition de loi citoyenne n'est pas adoptĂ©e en l'Ă©tat par la majoritĂ© il pourra ĂȘtre tenter de la soumettre Ă  un RIC qui pourrait ĂȘtre annuel.
    Quand les 1500 auraient bien avance leur proposition, ils pourraient décider de la soumettre au Gouvernement pour avoir sous 15(?) jours , remarques et suggestions.
    AprÚs quoi la proposition de l'assemblée citoyenne sera finalisée et soumise au gouvernement pour mise à l'ordre du jour de l'AN;
    En cas de refus ou de rejet l'asseblée citoyenne pourrait tenter de la soumettre au référendum des propositions citoyennes qui pourrait avoir lieu 1 (?) fois par AN.
    Si on veut avoir une JUSTE représentation de corps électoral le TAS de 1500 est un chiffre satisfaisant.
    Le TAS pourrait avoir lieu pour 6 (?) mois 1 an maximum.

    Pour poser des questions citoyennes au gouvernement 1500 AUTRES pourraient ĂȘtre TAS pour 3 mois pour en proposer, en sĂ©lectionner,en rediger pour durer 2 mn, puis enregistrer une vidĂ©o Ă  passer Ă  l'AssemblĂ©e nationale pour le gouvernement.
    MAIS il faudra d'abord s'assurer auprĂšs des 1500 qu'ils pensent qu'il est utile aux citoyens , Ă  l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de poser ces questions. Ce n'est pas mon avis.
    En tous cas il y a un préalable: L'instauration du RIC en toutes matiÚres dans l'article 3.
    On ne fait pas dialoguer des pots de terre et des pot de fer.
    La gouvernent Ă  le 49-3 le RIC doit ĂȘtre son pendant..!

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