mardi 1 octobre 2013

UN PARTI POLITIQUE DOIT RESTER UN SIMPLE « OUTIL » !



Nous avons créé LIBR’ACTEURS pour rendre « le citoyen acteur de son destin ».

Dés l’origine, nous avons clairement indiqué que cette association n’était pas, « statutairement », un parti politique, car le paysage est assez encombré, et que nous trouverions le moment venu ,si nécessaire, le parti pour porter nos travaux et propositions.

Nous avons cofondé le RASSEMBLEMENT CITOYEN en lui donnant une capacité politique, et en indiquant, clairement, l’aspect subsidiaire de cette faculté. Nous avons du reste accepté d’animer le Conseil d’éthique et de surveillance et de présider l’association de financement.

Tout cela fait sens, car depuis bientôt 50 ans nous étudions et observons les partis politiques, et estimons qu’ils sont les premiers responsables de la dégradation de notre démocratie représentative.


Un parti politique, est le lieu de tous les EGOS, et de toutes les trahisons. En son sein tout n’est que courant, chapelle, clan avec un seul objectif, la conquête du pouvoir en interne pour être au bon rang, au bon endroit au bon moment. Car le parti est fait pour gagner des postes de pouvoir, et tant pis, si les adhérents usent leur énergie à ces guéguerres internes plutôt que de réfléchir, produire et convaincre et mobiliser !

C’est la raison qui nous conduit à dire qu’il n’est rien à attendre d’un parti politique pour promouvoir des novations économiques et sociales. Cela doit se faire en dehors au sein d’ASSOCIATIONS POLITIQUES au sens noble et premier.

Reste qu’il faut des élus pour porter les mandats, et c’est là que se pose clairement le pouvoir de l’ASSOCIATION sur le parti, le droit de regard sur les citoyens qui brigueront les mandats, et le contrôle de l’exécution du mandat confié.

L’ASSOCIATION, c’est le citoyen impartial dont parle R BOUDON. C’est un Collectif citoyen, qui n’a pas d’intérêt car il ne briguera pas de mandat. Le seul intérêt sera de promouvoir le meilleur individu, en dehors d’elle, évitant ainsi les schémas classiques d’intoxication, d’intrigues qui sont le propre des partis politiques.

Le parti est un instrument, mais il est avant tout l’instrument de ses leaders et notables, reléguant le militant, qui se lasse, à un rôle de « porteur d’eau ». C’est pour cela que le parti traditionnel est incapable de peser sur les transformations sociétales.

Voilà pourquoi nous veillerons à disposer d’un parti sous contrôle et nous nous élevons, contre ces machines à produire des professionnels de la politique, cumulards de mandats.

Cette « race » constitue une couche sociale bien particulière, pour laquelle il faut avant tout rester dans l’assiette au beurre plutôt que d’apporter des réponses aux problèmes des citoyens.

Voilà aussi pourquoi nous estimons qu’il faut marginaliser les partis dits de gouvernement et les mettre sous la tutelle et la surveillance constante des mouvements citoyens.



R HASSELMANN

4 commentaires:

  1. Christian Lieber5 octobre 2013 à 07:15

    Ce qu'exprime RICHARD est une évidence. Pourtant les médias en assurent le black out ! La raison en est très simple : le pouvoir politico-médiatico-capitaliste, cette chaine de solidarité, a intérêt à ce que cela dure le plus longtemps possible. Autant dire que ce n'est pas cette élite qui réformera en profondeur.
    Comment faire alors pour bouger les lignes ?
    C'est ce qui nous est proposé ici : la pression de l'opinion publique dès lors que des "groupuscules" alimentent la réflexion et profitent d'internet pour pour donner consistence et poids à cette opinion publique.
    Diffuser le constat alarmant et montrer quelles alternatives sont concrètement possibles... et l'impossible finira, je l'espère, par s'imposer.

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  2. Le résultat de BRIGNOLES vient illustrer le propos.D'une part abstention de l'autre et surtout un FN qui surffe.
    Il ne s'agit pas ici de stigmatiser tel ou tel parti, mais simplement d'analyser les données.Le FN n'a jamais été aux affaires, il apparait donc vierge de toute contamination partisane et ne saurait être regardé comme responsable de quoi que ce soit.de surcroît n'ayant pas d'élus, il lui est facile de proposer des jeunes, des femmes de nouvelles têtes, en d'autres termes tout ce qui est attentdu de plus en plus par la majorité des français.il suffit donc d'adopter la même demarche mais en portant un projet de tolérance, de conscience de l'autre, en rejettant amalgame et ostracisme.cela devrait pouvoir être désormais possible.

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  3. LIBR'ACTEURS ne doit pas se disperser! Votre croisade c'est la fin du cumul des mandats, de la longévité politique, la prise en compte du vote blanc, et un statut de l'élu garant de la régénération sociale de nos assemblées.
    Vous devez persister car on nous "enfume" avec une loi qui est largement insuffisante même si elle a paru trop dure a ces pauvres sénateurs.

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  4. OSS 117 a raison, il faut éviter de se disperser et rester sur ses fondamentaux. L'analogie avec une structure commando style OSS est assez intéressante et a fait ses preuves.

    Les Pigeons et quelques années auparavant, les Enfants de Don Quichotte et l'emblématique Abbé Pierre avec Emmaüs ont fait reculer plus surement le gouvernement en place qu'un parti fût-il "sous contrôle."

    Le vote blanc est une arme de dissuasion massive parce que c'est une machine à faire perdre les candidats institutionnels, mais elle est par nature incompatible avec des ambitions électorales.

    Une initiative intéressante, celle de Denis PAYRE (http://www.atlantico.fr/decryptage/denis-payre-entrepreneur-qui-lancait-parti-societe-civile-pour-reinjecter-bon-sens-dans-debat-politique-866763.html) qui vient de créer un nouveau parti "Nous citoyens" et qui pour une fois ne vient pas d'un professionnel de la politique qui prétend avoir réinventé l'eau tiède.

    Dans un entretien accordé au Figaro il déclare : "Il faut un renouvellement en profondeur de la classe politique et changer de leaders. Aujourd'hui elle est essentiellement dominée par deux profils: des fonctionnaires qui ne connaissent que l'administration et qui ont beaucoup de préjugés par rapport aux entreprises. Et des politiques de carrière qui ne prennent aucun risque pour assurer leur réélection, au détriment de l'intérêt général."

    Voilà qui ressemble beaucoup à l'esprit de Libr'acteurs.

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