vendredi 28 décembre 2012

Préparer l'Avenir


Libr'Acteurs a placé l'homme au centre de son schéma de propositions. Nous avons forgé le concept de "L’écologie du citoyen".
Vous trouverez ici une synthèse de nos réflexions pour débat, enrichissement et critiques.


L'avenir est une page blanche qui reste à écrire.
Il est ouvert.
C'est à chacun de prendre son avenir en main, pour un futur désiré.
Pour cela il faut anticiper les changements et les provoquer, notamment par
l'innovation et le développement durable qui impose une anticipation responsable vis-
à-vis des générations futures.
Or aujourd'hui nous subissons ,la tète dans le guidon, nous éteignons les feux comme les pompiers
Chaque génération considère que son époque est exceptionnelle, c'est la seule qu'elle vivra !
Alors autant ne pas la subir en spectateur !
A quoi pourra bien ressembler l'Europe de 2030 ?

Les enfants iront à l'école avec un professeur et un e-learning pour réviser à la maison.
Les hommes chercheront dans le travail au bureau comme dans la vie associative des lieux de reconnaissance mutuelle, de lien social sans lesquels la vie perd son sens et génère la solitude des individus branchés sur d'autant plus de réseaux informationnels qu'ils ont faim de chaleur humaine !

Le monde change mais les problèmes demeurent car ils sont liés à la nature humaine qui apparaît comme le grand invariant de l'histoire. Le monde change, mais les hommes conservent, au cours du temps, des similitudes de comportements; ne disait on pas dans le film « Le guépard »: il faut que tout change pour que tout recommence !
L'homme est cet invariant au cœur des différences.

Mutualisons les bonnes pratiques et les expérimentations qui fleurissent partout dans les territoires, portés par des acteurs, des créateurs, des stratèges.
Les portes du changement s'ouvrent de l'intérieur, disait Jacques Chaize ; elles s'ouvrent aussi d'en bas.
Le développement durable est un levier pour l'innovation et un
sens pour la croissance.
Le développement durable (dont la définition
date de 1987 (Rapport Brundtland)) est : « un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».

L'homme est au cœur du développement durable. Comme le disait Michel Godet
le développement durable est une extraordinaire chance à saisir
par les entreprises : toute contrainte est une opportunité. Tous les
défis de recyclage, de retraitement, d'économie d'énergie sont porteurs
de réponses innovantes et profitables. Dans le domaine alimentaire
comme dans l'éthique de production, la traçabilité va s'imposer et
entraîner le renforcement de la proximité et du raccourcissement
des chaînes qui vont du producteur au consommateur.

Bref, le développement durable va dans le sens d'une production
locale (pourquoi produire ailleurs ce qui peut l'être ici sans coût de
transport et émission de CO2 ?), c'est aussi une barrière non tarifaire
aux importations lointaines des pays à bas coût.
Le développement durable ; c'est aussi la gestion de ses talents, par exemple
pourquoi nos enfants qui veulent s'engager dans les métiers de santé sont ils
bâillonnés par un numérus clausus, alors qu'il manque de médecins, d'infirmiers ... et qu'il faut aller les chercher hors du territoire ?

Il faut revenir à l'homme en quête de sens à sa vie.
Est-ce que nous voulons devenir comme les « Romains de la décadence avec du pain gratuit et des jeux de cirque ou nous transformer en citoyens Athéniens, mais sans esclave, grâce aux nouvelles techniques » ?

Eric CAMPION

dimanche 23 décembre 2012

SMALL IS BEAUTIFULL.


Je souhaite revenir ici sur un commentaire d’un économiste allemand Gerb HABERMANN, qui relève 7 raisons qui font de la SUISSE, le pays le plus compétitif du globe selon le dernier forum économique mondial qui parle de "la confiance : valeur clé du contrat social".

L’intérêt réside dans le parallèle à tirer entre la gestion de l’entreprise et la gestion du pays et plaide, pour l’achèvement de la décentralisation et la main redonnée à la proximité.

La SUISSE est un petit pays, et chaque niveau de management (ou de gouvernement) coûte moins cher qu’ailleurs. La taille commande aussi la réactivité et l’agilité générale des acteurs. On observe par ailleurs dans les entreprises comme dans le pays que l’échelon le plus élevé est aussi celui qui coûte le plus cher.

La SUISSE compte le moins de fonctionnaires intermédiaires, cela donne un vrai pouvoir à l’électeur, et l’élu est responsable et identifiable.

La SUISSE laisse à son échelon fédéral un faible pouvoir pour lever l’impôt. C’est l’échelon local qui lève l’impôt dont il a besoin et s’efforce de le faire à bon escient pour ne pas pénaliser l’initiative et attirer l’activité.

Les décisions prises au niveau local, répondent aux besoins réels identifiés par les populations concernées. Ainsi très peu sont regardées comme mauvaises ou ne répondant pas aux attentes, et les réactions en correction sont rapides.

La neutralité politique, est une religion, qui s’applique également à la gestion des affaires. L’intérêt personnel est toujours subordonné à l’intérêt et l’efficacité collective.
La mentalité n’est pas guidée par des considérations ethniques, de langues ou de religion mais bien par une attitude vis-à-vis du travail, du respect qu’il doit engendrer et de la distinction entre le souhaitable et le possible.
Enfin et peut être surtout et vous comprendrez pourquoi, nous vous restituons cette petite analyse :

La SUISSE ne compte pas de politiciens de carrière. Les citoyens consacrent un temps de vie à la politique collective tout en conservant par ailleurs leur travail. Cela permet d’éviter les compromissions et les conflits d’intérêts.

Concluons en tirant la leçon de tout cela, le management de l’entreprise comme celui de la cité, est pénalisé, stagne et est contre productif quand, il est trop centralisé et qu’il reste trop longtemps entre les mêmes mains et mêmes autorités.

L’un des pays voisins de la SUISSE fief de la pensée unique, des castes, des corporatismes, du poids de sa fonction publique et de son centralisme jacobin, devrait y réfléchir et commencer par le commencement…..LA FIN DU CUMUL DES MANDATS, mais c’est un air connu que la commission JOSPIN va essayer de servir en brouet insipide, à nous d’y veiller pour y mettre un peu d’épices !!!

R HASSELMANN