vendredi 19 octobre 2012

Débats démocratiques, polémiques ou controverses

Nous entrons dans une phase de réunionnite aiguë, comme les affectionnent ceux qui aiment « faire du bruit avec la bouche ».
Entre commissions AD HOC, comités spéciaux, rencontres en tous genres, de grands sujets sont sur la table (ou les tables).

Il en est ainsi des droits de la communauté GAY, de la ratification du traité européen, des enjeux du vieillissement, ou de la rénovation de notre démocratie, pour ne citer que certains.

LIBR’ACTEURS entend rendre le citoyen acteur de son destin, nous sommes donc persuadés qu’il faut de la méthode, pour que le plus grand nombre s’y retrouve, apporte sa pierre et exerce son libre arbitre.

Ce que nous vivons au niveau de la nocivité potentielle des OGM est à cet égard édifiant.
Le lecteur sait, que la démarche entreprise, a pour but premier de lancer une alerte, et de susciter la réflexion. Ensuite qui dit vrai et comment conclure ?


Une autre question nous tient à cœur, et ce que nous venons d’entendre dans la bouche de Lionel JOSPIN nous fait craindre le pire.
Nous voulons parler de la rénovation de notre démocratie, avec en pivot la mère de toutes les réformes, la fin du cumul des mandats.

Si le citoyen doute du scientifique, il doute encore plus du politique. Chaque citoyen doit se poser les questions, sur ceux qui professent le savoir ou la « ligne », et où sont les lobbies et conflits d’intérêts. Il doit surtout balayer d’un revers de main les arguties, qui n’ont pour seul but que de brouiller la réflexion. C’est dans cet esprit que LIBR’ACTEURS relève et suit avec intérêt les travaux sur la cartographie et le décryptage des controverses (Le médialab de Sciences Po.)
L’approche cible les questions scientifiques (climatologie, médiator, OGM..) mais la méthodologie est également valable pour d’autres grands sujets sociétaux, comme ceux évoqués supra.

La fin du cumul de certains mandats, de la longévité politique, des ingrédients nécessaires au statut de l’élu commande cette forme de réflexion plurielle.

Nous invitons, nos sympathisants et lecteurs à donner avis, sur cette ambition, et surtout à consigner, arguments et propositions sur : libracteur@gmail.com.
Nous assurerons une synthèse, en toute confidentialité, et produirons une cartographie des positions et interactions, pour porter, en résultante, une action visible en 2013.

Merci de vos contributions.

R HASSELMANN

mercredi 17 octobre 2012

Autres temps, autres moeurs !

« France 2 » programmait récemment, dans le cadre du magazine de L DELAHOUSSE « UN JOUR UN DESTIN » le destin de la fille cachée de F MITTERAND.

Dans le même temps car l’actualité est friande de coïncidences, nous avions DSK qui s’épanchait dans LE POINT pour qu’on le laisse en paix, ou encore la compagne du Président, qui attaque en atteinte à la vie privée, les auteurs d’un petit brûlot croustillant à maints égards.

Enfin, cerise sur le gâteau, certain beaux esprits, ST JUST hémiplégiques, viennent chercher des poux dans la tête du Président « sorti » pour utilisation de fonds publics…pour des sondages à vocation privée ou politicienne.

Nous aimerions que le lecteur de LIBR’ACTEURS, défenseur d’une démocratie régénérée, se pose avec nous les bonnes questions !

Qu’un Président de la République, non content du flou artistique entretenu sur de larges pans de son passé et de ses amitiés, non content d’avoir menti sur son état de santé en acceptant la magistrature suprême, utilise les fonds publics et les moyens humains pour masquer sa déviance conjugale, cela ne choque personne. Le denier public utilisé pour acheter des négatifs, et le silence de témoins, ou pour rémunérer des fonctionnaires de sécurité, ils s’en trouvent pour trouver cela NORMAL !!

LIBR’ACTEURS recherche justice et équité et trouve très déplacée une démarche visant à mettre en accusation un Président, qui a eu un mérite (ils sont rares mais celui-ci est patent), donner plus de visibilité sur le budget et le train de vie de l’Elysée.

Ce comportement en forme d’injustice, et d’amnésie de beaucoup qui dès 1981 naviguaient dans les plis du pouvoir, nous ramène à notre leitmotiv : L’économie du denier public, commence par le juste emploi de toutes les indemnités et fonds d’actions, ceux de l’Elysée comme d’autres.
Cette économie trouvera une belle alliée dans la fin du cumul des mandats et de la longévité politique, comme dans la simplification des strates territoriales.

Il en est de l’utilisation des moyens publics à des fins privées, comme de l’abus de bien social.

C’est la vraie question à poser, par exemple, quant à l’utilisation faite de l’indemnité représentative de frais de mandats (IRFM).

Abus de bien social ici, ou Abus de position sociale, pour d’autres qui usurpent le titre d’avocat, pour trouver un abri lors d’un revers électoral.

Dans tous ces domaines, le citoyen doit être vigilant et se poser en lanceur d’alerte.

R HASSELMANN

dimanche 14 octobre 2012

État d’urgence entrepreneurial ou de l’art de la récupération

Depuis quelques jours, un des grands sujets qui animent le microcosme est la révolte de jeunes entrepreneurs, les « Pigeons », qui partant d’une initiative bien ordonnée et relayée par les réseaux sociaux, a fait reculer le gouvernement au point de négocier avec les représentants de ce mouvement spontané sur la taxation des plus values de cession d’entreprise qui devraient s’ajuster sur le barème de l’impôt.

La démarche est exemplaire, performante, et dépasse les espérances de ses auteurs au point que « l’Establishment » commence à craindre que d’autres s’en inspirent et contestent à tout va la politique mise en place par le gouvernement.

Et c’est là que le jeu devient plus trouble, parce que lors d’une réunion organisée (on avait d’abord parlé d’un diner) au sein des locaux d’une des associations du collectif pour faire le point sur l’avancée des négociations, une invitée surprise est apparue en la personne de la Présidente du MEDEF Laurence PARISOT venant plaider « la convergence de lutte » au nom de toutes les organisations patronales suivie le lendemain d’un communiqué sur le site du syndicat qu’elle préside appelé État d’urgence entrepreneurial.

Deux questions se posent immédiatement : le MEDEF n’a-t-il pas supporté que plus petit que lui obtienne en aussi peu de temps un tel résultat ou au contraire entretient-il une connivence implicite avec le gouvernement pour défendre d’autres intérêts en radicalisant le discours et torpillant la démarche catégorielle de ces jeunes entrepreneurs ? Le ton du communiqué est tel que l’on voit mal le ministère des finances l’accepter sans se renier : Conscients de la gravité de la situation économique de notre pays, nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de retirer le nouveau dispositif de taxation de ces plus-values.

C’est l’avis de la CGPME et de son président Jean-François ROUBAUD : « le communiqué « Etat d'Urgence Entrepreneurial » risque de ruiner nos efforts en braquant les parlementaires…. »

Chaque jour apporte son lot de révélations, un article de la Tribune intitulé Quand le MEDEF et l’UMP voulaient avaler les « pigeons » nous apprend qu’effectivement l’organisation patronale a été prise de vitesse et que ses adhérents lui ont fait savoir. L’UMP, en mal d’image après les déclarations extravagantes de son secrétaire général, a vu dans cette initiative une opportunité d’attaquer la politique fiscale du gouvernement AYRAULT en récupérant à son tour la fronde de ces jeunes entrepreneurs. Le collectif lui a opposé une fin de non-recevoir.

Quelle qu’en soit l’issue, l’initiative des « Pigeons » a introduit une nouvelle dimension dans les rapports sociaux grâce à une bonne utilisation des outils technologiques et des réseaux sociaux, elle ouvre la voie à d’autres revendications et d’autres actions et démontre que le plafond de verre entre la société et ses élites ou ses représentants est très mince et peut à tout moment céder. Elle montre également que le système est prêt à tout pour préserver ses positions dominantes et ses privilèges.

Bernard MALAGUTI