mardi 26 juin 2012

RIO+20... Le sommet de trop !!!

Il est un moment ou il faut appeler un chat un chat, nous n’avons rien contre la malheureuse ministre de l’environnement, fusible choisi par le Président, pour ne pas donner plus de gages à EELV, après leur remarquable holdup démocratique. 

Le remaniement qui vient d’intervenir témoigne si besoin est que la vraie écologie ne préoccupe pas grand monde.

Force est de constater que la conférence RIO+20, n’a pas eu les avocats que mérite, la croissance soutenable, l’économie verte, et plus généralement le développement durable.

Nous avions pourtant de nombreux et beaux arguments et nous aurions pu missionner d’autres avocats pour défendre notre vision prospective. L’argument principal, est celui de l’expérience et de l’antériorité en la matière.

Car, et on l’oublie trop souvent le développement durable, c’est une vision  d’avenir qui vise a concilier un environnement ou cadre de vie favorable a l’homme, et le nécessaire développement économique.

On oublie aussi qu’en la matière à l’échelon mondial, la France est pionnière dès les années 1960, avec notre DATAR.

En collaboration avec les associations et les acteurs de la société civile lucides  nous nous sommes  attachés a réfléchir sur ce que doit être le devenir d’un territoire, en regard, des mutations démographiques, de la transition énergétique indispensable, et des limites d’une urbanisation envahissantes.

A RIO il eut été de bonne gestion de faire référence a cette antériorité dans la réflexion au moment ou l’on parle de l’éventuelle création d’une organisation mondiale de l’environnement, avec voix au chapitre, pour les acteurs de la société civile.

Nous n’avons pas la prétention de pouvoir peser au niveau mondial, mais nous pouvons a tout le moins faire œuvre utile au plan national.

Faire œuvre utile en soulignant qu’un territoire a des spécificités et une vocation,  comme souligné par J-F GRAVIER (ESPACE VITAL 1984).

Le bouillonnement de la présidentielle retombé, les marchandages des législatives  évacués, tournons nous vers le local et la proximité,  pour expliquer par l’exemple que l’aménagement du territoire, est : un véritable art politique, celui de l’action concrète.

C’est le sens des initiatives que nous  devons prendre, individuelles, associatives, ou politiques.


Richard HASSELMANN