mercredi 17 octobre 2012

Autres temps, autres moeurs !

« France 2 » programmait récemment, dans le cadre du magazine de L DELAHOUSSE « UN JOUR UN DESTIN » le destin de la fille cachée de F MITTERAND.

Dans le même temps car l’actualité est friande de coïncidences, nous avions DSK qui s’épanchait dans LE POINT pour qu’on le laisse en paix, ou encore la compagne du Président, qui attaque en atteinte à la vie privée, les auteurs d’un petit brûlot croustillant à maints égards.

Enfin, cerise sur le gâteau, certain beaux esprits, ST JUST hémiplégiques, viennent chercher des poux dans la tête du Président « sorti » pour utilisation de fonds publics…pour des sondages à vocation privée ou politicienne.

Nous aimerions que le lecteur de LIBR’ACTEURS, défenseur d’une démocratie régénérée, se pose avec nous les bonnes questions !

Qu’un Président de la République, non content du flou artistique entretenu sur de larges pans de son passé et de ses amitiés, non content d’avoir menti sur son état de santé en acceptant la magistrature suprême, utilise les fonds publics et les moyens humains pour masquer sa déviance conjugale, cela ne choque personne. Le denier public utilisé pour acheter des négatifs, et le silence de témoins, ou pour rémunérer des fonctionnaires de sécurité, ils s’en trouvent pour trouver cela NORMAL !!

LIBR’ACTEURS recherche justice et équité et trouve très déplacée une démarche visant à mettre en accusation un Président, qui a eu un mérite (ils sont rares mais celui-ci est patent), donner plus de visibilité sur le budget et le train de vie de l’Elysée.

Ce comportement en forme d’injustice, et d’amnésie de beaucoup qui dès 1981 naviguaient dans les plis du pouvoir, nous ramène à notre leitmotiv : L’économie du denier public, commence par le juste emploi de toutes les indemnités et fonds d’actions, ceux de l’Elysée comme d’autres.
Cette économie trouvera une belle alliée dans la fin du cumul des mandats et de la longévité politique, comme dans la simplification des strates territoriales.

Il en est de l’utilisation des moyens publics à des fins privées, comme de l’abus de bien social.

C’est la vraie question à poser, par exemple, quant à l’utilisation faite de l’indemnité représentative de frais de mandats (IRFM).

Abus de bien social ici, ou Abus de position sociale, pour d’autres qui usurpent le titre d’avocat, pour trouver un abri lors d’un revers électoral.

Dans tous ces domaines, le citoyen doit être vigilant et se poser en lanceur d’alerte.

R HASSELMANN

3 commentaires:

  1. Bonsoir,
    Il y a bien longtemps il me fut recommandé d'éviter de "me targuer de la turpitude d'autrui" afin d'excuser, de faire pardonner, voire de justifier mes défaillances ou celles des miens.
    Nous y sommes, de Président en Président, ce qui, pour la première fois, me place en position de désaccord avec ce Cher Richard, auquel je redis mon estime pour son courage, son activité et sa suite dans les idées.
    Cordialement à toutes et à tous. Jacques Brillot

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  2. Dois je comprendre qu'il faut ne rien dire pour ne pas avoir a craindre pour sa propre part d'ombre, ou au contraire, je ne suis pas assez '"urtiquant" pour les déviances présidentielles?
    Ou est le désaccord, quand le fonds reste une démocratie abîmée.

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  3. Cher Monsieur Hasselmann,

    essayons de raison garder, si nous devions faire l'inventaire de ce qui ne va pas dans notre démocratie, nous y passerions plus de temps que nous avons envie de le faire, car rien ne changerait pour autant.

    La vraie question est: sommes-nous encore en démocratie? Un président
    élu au suffrage universel consacre un exécutif fort. Les élections législatives permettent à une fraction minoritaire de l'électorat de (celle qui a voté au premier tour pour le président élu) de faire main basse sur le pouvoir législatif et de faire passer sans contrôle aucun les décisions du président quel que soit le domaine (c'est ainsi que la France a réintégré l'OTAN et modifié sa politique de défense nationale)et prive au passage si l'on s'en tient au scrutin de 2012 environ 40% de l'électorat d'une représentation significative alors qu'un des rôles majeurs du Parlement est de contrôler l'action du gouvernement et que seule une assemblée pluraliste le permettrait. Et pour couronner le tout le Conseil Supérieur de la Magistrature qui est l'autorité de tutelle des magistrats est présidée par... le Chef de l'Etat! La boucle est bouclée, le président est aussi puissant que l'était Louis XIV, pourquoi se priverait-il ainsi que la Cour qui l'entoure de privilèges dignes de l'Ancien Régime? Même le président OBAMA n'a pas autant de pouvoir parce qu'à la différence de la France il peut être "empeaché" alors que le statut pénal du Président de la République française est très protecteur (il a fallu 17 ans pour obtenir la condamnation de Jacques CHIRAC qui a été adoucie par un chèque de l'UMP à la Mairie de Paris et le renoncement de cette dernière à se constituer partie civile merci monsieur DELANOE, on s'aide entre "potes") et qu'il existe dans ce grand pays une presse libre et indépendante, ce qui n'est pas le cas en France où les principaux médias sont sous la coupe de groupes industriels qui, pour certains, passent des marchés avec l'Etat.

    En vérité, nous sommes dans une monarchie bananière, la dictature en moins.

    On peut ensuite parler des agissements personnels d'une telle ou d'un tel, on peut parler du scandale des parrainages qui est à la limite de pratiques mafieuses que ce soit pour priver un candidat de parrains et favoriser un autre ou a contrario des élus républicains qui dans un souci d'équité donnent leur signature à des candidats pas "politiquement corrects" et reçoivent des menaces de toute nature, on peut parler du cumul des mandats et du mandat nul si impératif, ce ne sont que des détails inacceptables, c'est le système dans sa totalité qu'il faut repenser afin de mettre en place des institutions qui assurent une réelle séparation des pouvoirs qui garantirait que les citoyens sont égaux en droit et devoir.

    Certains, comme Arnaud MONTEBOURG ou Corinne LEPAGE proposent de passer à une 6ème République, pourquoi pas, mais j'ai envie de dire avec un peu d'ironie qu'il y a 997 raisons (c'est le nombre de nos élus nationaux) pour que ça ne change pas fondamentalement si on le fait avec les mêmes, ils ont pris trop de mauvaises habitudes pour être capables de changer radicalement. "Faire de la politique autrement" comme on l'a souvent entendu et lu, c'est d'abord s'appliquer à soi-même ce que l'on demande aux autres de faire et n'est pas crédible dans la bouche ou sous la plume de gens qui sont en politique depuis plusieurs décennies et qui perçoivent chaque mois des indemnités ou traitements d'un système qu'ils disent vouloir changer.

    Libr'acteurs a du pain sur la planche pour les années qui viennent.

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