lundi 31 décembre 2012

Mariage pour tous


Pour clore cette année 2012, avec des vœux chaleureux, au plan familial et professionnel, LIBR’ACTEURS vous livre une réflexion d’un Maire, fondateur de notre association.

A l’évidence de bonnes questions pour ouvrir 2013 sur des perspectives lucides et dynamiques.


A propos du mariage pour tous…le propos d’un Maire de base !


Des citoyens m’ont demandé à plusieurs reprises ma position sur le projet de loi en préparation, communément appelée loi sur « le mariage pour tous ».
J’avoue que je ne serais pas à l’aise si je devais célébrer le mariage entre deux hommes ou deux femmes en mairie. Ce n’est pas une position fondée sur un dogme ou une morale, c’est ce que je ressens profondément en moi, en héritage sans doute d’une nature et d’une culture (l’inné et l’acquis) que je ne peux renier. Le mariage, pour moi, reste l’union d’un homme et d’une femme avec le potentiel d’enfants susceptibles d’en naître.

Je n’aurais en revanche aucune réticence à célébrer un PACS (qu’on pourrait renforcer/améliorer et nommer plus élégamment) en mairie. Y compris en assumant le potentiel d’enfants que le couple pourrait ultérieurement (et chaleureusement) accueillir ou recueillir.

Nous en avons parlé en municipalité. Chacun s’est exprimé en toute liberté, chacun a écouté les arguments parfois divergents de son voisin. Mais j’ai noté que jamais, à aucun moment, l’un d’entre nous n’a évoqué d’arguments moraux ou religieux pour justifier sa position. Quelques un(e)s étaient favorables au projet de loi, les autres opposé(e)s.

Il m’est en tout cas apparu comme une évidence que le sujet méritait mieux qu’une loi dans l’urgence ; qu’il fallait prendre le temps d’en débattre, de s’écouter les uns les autres, de mesurer attentivement les conséquences du projet de loi, de permettre aussi aux esprits d’évoluer, dans un sens ou dans l’autre.

En résumé, c’est à mon sens un projet tout à fait prématuré et inutilement provocant.

N’y a-t-il pas d’autres sujets plus brûlants sur lesquels le pays devrait aujourd’hui porter toute son énergie : jeunesses à la dérive, chômage croissant, mal logement, … ? Ou, pour rester sur le créneau social, comment gérer, notamment dans l’intérêt des enfants, cette transformation profonde de la société induite par l’explosion des séparations et des divorces ?

J BELLIER.


Crédits Photo : LP/Yann Foreix

vendredi 28 décembre 2012

Préparer l'Avenir


Libr'Acteurs a placé l'homme au centre de son schéma de propositions. Nous avons forgé le concept de "L’écologie du citoyen".
Vous trouverez ici une synthèse de nos réflexions pour débat, enrichissement et critiques.


L'avenir est une page blanche qui reste à écrire.
Il est ouvert.
C'est à chacun de prendre son avenir en main, pour un futur désiré.
Pour cela il faut anticiper les changements et les provoquer, notamment par
l'innovation et le développement durable qui impose une anticipation responsable vis-
à-vis des générations futures.
Or aujourd'hui nous subissons ,la tète dans le guidon, nous éteignons les feux comme les pompiers
Chaque génération considère que son époque est exceptionnelle, c'est la seule qu'elle vivra !
Alors autant ne pas la subir en spectateur !
A quoi pourra bien ressembler l'Europe de 2030 ?

Les enfants iront à l'école avec un professeur et un e-learning pour réviser à la maison.
Les hommes chercheront dans le travail au bureau comme dans la vie associative des lieux de reconnaissance mutuelle, de lien social sans lesquels la vie perd son sens et génère la solitude des individus branchés sur d'autant plus de réseaux informationnels qu'ils ont faim de chaleur humaine !

Le monde change mais les problèmes demeurent car ils sont liés à la nature humaine qui apparaît comme le grand invariant de l'histoire. Le monde change, mais les hommes conservent, au cours du temps, des similitudes de comportements; ne disait on pas dans le film « Le guépard »: il faut que tout change pour que tout recommence !
L'homme est cet invariant au cœur des différences.

Mutualisons les bonnes pratiques et les expérimentations qui fleurissent partout dans les territoires, portés par des acteurs, des créateurs, des stratèges.
Les portes du changement s'ouvrent de l'intérieur, disait Jacques Chaize ; elles s'ouvrent aussi d'en bas.
Le développement durable est un levier pour l'innovation et un
sens pour la croissance.
Le développement durable (dont la définition
date de 1987 (Rapport Brundtland)) est : « un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».

L'homme est au cœur du développement durable. Comme le disait Michel Godet
le développement durable est une extraordinaire chance à saisir
par les entreprises : toute contrainte est une opportunité. Tous les
défis de recyclage, de retraitement, d'économie d'énergie sont porteurs
de réponses innovantes et profitables. Dans le domaine alimentaire
comme dans l'éthique de production, la traçabilité va s'imposer et
entraîner le renforcement de la proximité et du raccourcissement
des chaînes qui vont du producteur au consommateur.

Bref, le développement durable va dans le sens d'une production
locale (pourquoi produire ailleurs ce qui peut l'être ici sans coût de
transport et émission de CO2 ?), c'est aussi une barrière non tarifaire
aux importations lointaines des pays à bas coût.
Le développement durable ; c'est aussi la gestion de ses talents, par exemple
pourquoi nos enfants qui veulent s'engager dans les métiers de santé sont ils
bâillonnés par un numérus clausus, alors qu'il manque de médecins, d'infirmiers ... et qu'il faut aller les chercher hors du territoire ?

Il faut revenir à l'homme en quête de sens à sa vie.
Est-ce que nous voulons devenir comme les « Romains de la décadence avec du pain gratuit et des jeux de cirque ou nous transformer en citoyens Athéniens, mais sans esclave, grâce aux nouvelles techniques » ?

Eric CAMPION

dimanche 23 décembre 2012

SMALL IS BEAUTIFULL.


Je souhaite revenir ici sur un commentaire d’un économiste allemand Gerb HABERMANN, qui relève 7 raisons qui font de la SUISSE, le pays le plus compétitif du globe selon le dernier forum économique mondial qui parle de "la confiance : valeur clé du contrat social".

L’intérêt réside dans le parallèle à tirer entre la gestion de l’entreprise et la gestion du pays et plaide, pour l’achèvement de la décentralisation et la main redonnée à la proximité.

La SUISSE est un petit pays, et chaque niveau de management (ou de gouvernement) coûte moins cher qu’ailleurs. La taille commande aussi la réactivité et l’agilité générale des acteurs. On observe par ailleurs dans les entreprises comme dans le pays que l’échelon le plus élevé est aussi celui qui coûte le plus cher.

La SUISSE compte le moins de fonctionnaires intermédiaires, cela donne un vrai pouvoir à l’électeur, et l’élu est responsable et identifiable.

La SUISSE laisse à son échelon fédéral un faible pouvoir pour lever l’impôt. C’est l’échelon local qui lève l’impôt dont il a besoin et s’efforce de le faire à bon escient pour ne pas pénaliser l’initiative et attirer l’activité.

Les décisions prises au niveau local, répondent aux besoins réels identifiés par les populations concernées. Ainsi très peu sont regardées comme mauvaises ou ne répondant pas aux attentes, et les réactions en correction sont rapides.

La neutralité politique, est une religion, qui s’applique également à la gestion des affaires. L’intérêt personnel est toujours subordonné à l’intérêt et l’efficacité collective.
La mentalité n’est pas guidée par des considérations ethniques, de langues ou de religion mais bien par une attitude vis-à-vis du travail, du respect qu’il doit engendrer et de la distinction entre le souhaitable et le possible.
Enfin et peut être surtout et vous comprendrez pourquoi, nous vous restituons cette petite analyse :

La SUISSE ne compte pas de politiciens de carrière. Les citoyens consacrent un temps de vie à la politique collective tout en conservant par ailleurs leur travail. Cela permet d’éviter les compromissions et les conflits d’intérêts.

Concluons en tirant la leçon de tout cela, le management de l’entreprise comme celui de la cité, est pénalisé, stagne et est contre productif quand, il est trop centralisé et qu’il reste trop longtemps entre les mêmes mains et mêmes autorités.

L’un des pays voisins de la SUISSE fief de la pensée unique, des castes, des corporatismes, du poids de sa fonction publique et de son centralisme jacobin, devrait y réfléchir et commencer par le commencement…..LA FIN DU CUMUL DES MANDATS, mais c’est un air connu que la commission JOSPIN va essayer de servir en brouet insipide, à nous d’y veiller pour y mettre un peu d’épices !!!

R HASSELMANN

vendredi 21 décembre 2012

Au théâtre ce soir n’est pas mort


Nous pensions que la raison allait vite l'emporter, il n'en n'est rien, le vaudeville continue...

Ce fut une des émissions phare du petit écran au temps où la culture et l’art y avaient droit de cité aux côtés de Claude SANTELLI, Bernard PIVOT, Jacques CHANCEL et autres gloires de la télévision nationale. L’ironie vient du fait qu’elle est née un jour de grève à l’ORTF et qu’elle connut un tel succès qu’elle dura 16 ans. Réjouissons-nous, car le spectacle continue et le feuilleton du duel Copé- Fillon relègue la famille Ewing de la série Dallas au rang d’acteurs de série B. Nous avons droit à tous les arguments qui feraient la joie d’un Michel AUDIARD s’il était encore de ce monde avec d’un côté les « Tontons flingueurs », de l’autre « Le cave se rebiffe ».

À l’heure où j’écris cet article, on ne sait plus qui a gagné, on apprend qu’il y a eu des fraudes et que les comptes avaient été faits en dehors de trois fédérations litigieuses, que les deux candidats ont fini par accepter la médiation du sage Alain JUPPÉ qui va présider une instance collégiale pour réexaminer les résultats de l'élection, contestés par les camps. Le gag serait que l’ex premier ministre prenne la présidence et rafle la mise comme Lino VENTURA dans « les Barbouzes ».Si l’UMP n’est pas encore dans le vaudeville et ses ménages à trois, elle est déjà dans le théâtre de boulevard avec injures, séquences burlesques et claquements de porte.Et pendant ce temps, le canard du centre vit mieux que jamais, le président de l’UDI annonçant fièrement que son parti a engrangé « plus de 1200 adhésions en une nuit »… des longs couteaux devrait-il ajouter.

Ah j’oubliais le plus important, le même jour le vote blanc est adopté à l’unanimité par 90 voix (où sont les 487 autres, peut-être à la buvette en train de suivre le duel Copé-Fillon ?) mais pas comptabilisé comme un suffrage exprimé avec ce commentaire ubuesque du porte-parole du Modem Yann Wehrling : «les parlementaires de tous bords ont su prendre leurs responsabilités, en faveur de cette proposition que porte haut et fort François Bayrou depuis 2002». On est prié de ne pas rire. Le pompon, nous le devons à Olivier MAZEROLLE, journaliste à BFM TV : " Arrêtez de rigoler maintenant. …je veux bien mettre tout le monde d'accord, mais à la condition qu'on me laisse bosser et j'ai l'autorité suffisante et je me laisserai pas manipuler…je suis fatigué comme tout le monde et j'en ai marre d'être obligé de commenter des inepties… que Jean-François Copé préside une UMP divisée, pourrie qui fonctionnera pas et puis voilà. Mais y en a marre quoi franchement !"Ça c’est de l’info, de la pure et dure ! Il faut dire que ce journaliste éminent avait fait son mea culpa au sujet d’un rappel à l’ordre du CSA pour une interview bidon de l’ancien ambassadeur de Chine à Paris : « Cette interview m’ avait été recommandée par des personnes fiables ».Franchement, pour employer un langage moderne : ça fout les glandes de voir nos députés s’étriper au lieu de réfléchir aux problèmes de leurs concitoyens et nos journalistes « indépendants» nous prendre pour des gogos.Quand on vous dit qu’ « Au théâtre ce soir » n’est pas mort, on se demande où passe la redevance.

B MALAGUTI

mercredi 19 décembre 2012

La repentance n’est pas un long fleuve tranquille


Nous vous avions annoncé que nous allions aborder des thématiques variées et parler sans langue de bois de sujets qui suscitent des débats animés, c’est le cas de la repentance et plus particulièrement des relations franco -algériennes.

Le président de la République François HOLLANDE doit effectuer ce 19 décembre une visite d’État en Algérie et déjà la polémique s’installe avec la demande de personnalités algériennes de la "reconnaissance franche des crimes perpétrés par le colonialisme français".

Interrogé sur ce sujet, le sénateur UMP Gérard LONGUET a répondu par un bras d’honneur accompagné de ce commentaire : «La France n’a pas à avoir honte de sa présence en Algérie pendant la colonisation, en tout cas c’est ma conviction ». La politique sur des sujets aussi brûlants se résume hélas souvent à des petites phrases, notamment la réponse d’Harlem DÉSIR, nouveau Premier Secrétaire du Parti Socialiste qui parle de la « droite française bête et méchante ». Sans vouloir les accabler, d’un côté comme de l’autre, ils jouent petit bras !

Est-il nécessaire de rappeler que la guerre d’Algérie a fait en 8 ans du côté français 25 000 morts et 65 000 blessés dont deux tiers d’appelés du contingent qui n’avaient pas demandé à mourir pour défendre ces départements qui faisaient alors partie de la République française ?

Si on commence à faire le procès de la colonisation en général et des exactions qu’elle a générée, on n’a pas fini et il n’est pas certain que l’Algérie sorte indemne de la confrontation, il suffit de prendre l’empire ottoman qui s’étendait des rives de la Méditerranée aux confins de la Mer Noire. Pour continuer sur ce thème, oublie-t-on que les musulmans furent les plus grands marchands d’esclaves du monde pour une raison simple, c’est que l’islam interdit d’asservir un musulman et que la ville d’Alger au 17ème siècle comptait 35 000 esclaves chrétiens sur une population estimée à 100 000 habitants.

Pourquoi raviver ces mauvais souvenirs, tout simplement pour rappeler que depuis 2001, la France a voté la loi TAUBIRA dont l’article 1er est ainsi libellé : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité. » et qu’il est facile de la part de nos amis algériens de reprocher aux autres ses propres turpitudes, l’esclavage ayant été aboli en 1848 par la République française . Dans le deuxième paragraphe de l'article « L'application des décrets », il est écrit : « La situation est plus délicate en Algérie et au Sénégal, car une partie des esclaves appartiennent aux indigènes. » Fermons la parenthèse.

La France assume difficilement son histoire, Jacques CHIRAC a suscité une polémique en reconnaissant le 16 juillet 1995 la responsabilité de notre pays dans la déportation des Juifs avec la rafle du Vel d’Hiv : " La France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux." Ses prédécesseurs au rang desquels François MITTERRAND ne reconnaissaient pas le régime de Vichy comme étant la France. François HOLLANDE est allé un peu plus loin en reconnaissant la répression du 17 octobre 1961 qui a fait plusieurs centaines de victime, mais de grâce ne refaisons pas en permanence le procès de l’histoire !

Il est probable que le Président de la République française aura tout cela en tête lorsqu’il atterrira sur le sol algérien, mais il devra faire très attention à ce qu’il dira, parce qu’au-delà du devoir de mémoire, il en est un autre plus important encore, celui de garantir la paix des deux côtés de la Méditerranée et rappeler à ses hôtes que les dangers qui menacent nos pays respectifs sont très réels.

Si la repentance n’est pas un long fleuve tranquille, préserver la paix est un exercice beaucoup plus difficile.

Bernard MALAGUTI

Crédits Photo : The Power of Repentance - Shaykh Yasir Qadhi

samedi 15 décembre 2012

TRANSITION ENERGETIQUE et DEBAT NATIONAL


Au moment où s’achève le sommet de DOHA, où enfle les controverses sur NOTRE DAME DES LANDES, le TUNNEL LYON/TURIN, et enfin et peut-être surtout l’EPR de FLAMANVILLE, essayons de nous poser calmement, en spectateur un peu averti, et en citoyen impartial……non convié au débat national piloté par D BATHO.

L’histoire de la France ingénieuse est truffée de réussites (TGV) ou d’échecs (filière graphite gaz). Ce n’est pas une raison pour ne pas reconnaître notre formidable capacité d’innovation, bridée par les lourdeurs administratives, les querelles de chapelles, le « mille feuille » de nos décideurs et financeurs, et la disparition d’un véritable ÉTAT STRATÈGE qui impulse.

C’est dommage car notre appareil économique a besoin de nouvelles directions d’actions stratégiques (DAS) porteuses de croissance, et la transition énergétique en est une.
LIBR’ACTEURS estime qu’il faut tenir compte d’une réalité désormais incontournable.
Le changement climatique quelle qu’en soit les raisons, la fin programmée des énergies fossiles, mais plus généralement la diminution d’autres ressources comme l’eau, et les atteintes fatales a la biodiversité sous toutes ses formes.
En contre point une augmentation de la population mondiale, un allongement de la vie, et un rééquilibrage global en terme de géopolitique.

Il faut donc avoir le courage de DIRE LES CHOSES, et poser les questions qui fâchent.
Il ne s’agit pas de s’engouffrer tète baissée dans des voies sans issues, ou sur des positions mal préparées.
A ce propos une information est passée trop inaperçue. Le land du SCHLESSWIG-HOLDSTEIN en pointe dans l’éolien, est gros jean comme devant. Les Éoliennes, produisent bien une électricité, non stockable, en quantité attendue. Reste à l’acheminer, et là, hiatus, on a oublié d’augmenter les réseaux d’acheminement. En résultat, un formidable gaspillage d’énergie, mais aussi d’€, car la production acheminée ou volatilisée a été préachetée.
Cette petite histoire, rend urgente la mise en place d’un nouveau Commissariat au plan (on parle de Commissariat général a la stratégie et a la prospective) et une lecture sans complaisance des dérives financières.

Il semble acquis que nous voulions sortir de notre dépendance au nucléaire (FUKUSCHIMA aidant), il semble acquis que nous regardions avec méfiance les gaz et huiles de schistes.
Il est tout aussi évident qu’en regard des GES, et autres émissions nocives, la remise en service de la houille noire est sujette à caution.
Il nous reste donc effectivement les énergies nouvelles et renouvelables (ENR) dont le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dressé un tableau assez exhaustif.

Ce sera dans tous les cas pas pour demain et probablement largement insuffisant.
Dés lors il nous faut changer radicalement nos comportements et nos modes de vie ou admettre que le mixe énergétique ne pourra pas se passer totalement de l’apport d’un nucléaire vraiment sécurisé et transparent.
Tout cela est bel et bon mais cela aura un cout, combien sommes nous prêts à payer ?
Alors efficacité énergétique chère à JM JANCOVICI, ou modes de vie changés selon NEGAWATT.

La réponse est sans doute à mi chemin, comme par exemple l’ardente obligation qu’il y a a raccourcir le trajet domicile/travail, ou à exacerber toutes les facettes du télétravail .C’est le sens de nos réflexions sur les circuits courts au sens large, qui dépassent largement les réponses connues des AMAP ou autres propositions pertinentes de l’ESS.

R HASSELMANN

Crédits Photo : OBERHAEUSER/CARO FOTOS/SIPA

jeudi 13 décembre 2012

Le suicide sur le lieu de travail : une dramatique anomalie.

"L'actualité britannique et le suicide d'une infirmière piégée par un coup de fil, nous conduit à d'autres considérations, pour preuve ce billet de réflexions livré a vos commentaires".

Un guichetier de la Poste s'est suicidé dans l’Aisne sur son lieu de travail à cause d’un « manque de reconnaissance», ce qui porte à quatre le nombre de personnes pour cette institution. En France chaque jour, une personne se suicide à cause de son travail.

Les spécialistes de la question expliquent que cela remonte au début des années 80 et à la course débridée au profit, d’autres à des facteurs conjoncturels comme la crise , mais le constat est unanime, il faut repenser les modalités du dialogue social et apporter des solutions nouvelles pour que chacun se sente bien dans son travail.

Le docteur Philippe RODET, un des membres fondateur du cercle stress info va plus loin en associant stress et motivation : «Dans notre pays, on a tendance à ne pas les associer ! Pourtant, si les entreprises motivaient leurs salariés, elles diminueraient les effets du stress…Notre organisme est capable de supporter entre cinq et sept sources de stress par semaine. Or, on en subit en moyenne 50 par jour »

Le problème est d’autant plus d’actualité que l’on parle beaucoup de la compétitivité de notre modèle économique et que l’enjeu consiste à marier les notions de performance et d’excellence pour rester dans le peloton de tête des pays les plus créateurs de richesse et une approche managériale plus humaine. Mon ami Richard HASSELMANN appellerait cela le management éthique que l’on peut définir comme étant les attitudes quotidiennes dans lesquelles les relations que le manager entretient avec ses collaborateurs leur permettent de se sentir reconnus et honorés pour ce qu’ils sont. Florentin ROCHE a une formule pour le résumer : Éthique et management : le couple durable.

Dans un pays dont 10% de la population en âge de travailler est sans emploi, où le système social est l’un des plus performants du monde, il y a une incongruité pour ne pas dire une obscénité inacceptable de voir des gens se suicider à cause de leur travail ou sur leur lieu de travail.

Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec un autre drame du travail : le 17 décembre 2010 en Tunisie, un jeune vendeur ambulant de fruits et de légumes, Mohamed BOUAZIZI, s’est immolé par le feu devant le siège du gouvernorat de sa ville parce qu’on lui a confisqué son outil de travail constitué d’une charrette et d’une balance, provoquant 28 jours plus tard la chute d’un des dictateurs les plus durs du monde.

Bernard MALAGUTI

dimanche 9 décembre 2012

NOSTALGIE de la génération écolo....la vraie !

" LIBR'ACTEURS compte en ses rangs des amoureux de la terre, pionniers des luttes, contre les barrages sans objet,les routes , voies ou infrastructures défigurantes, les terres cultivées mitées par le lotissement, l'oubli de la saisonnalité des fruits et légumes et beaucoup encore.

Nous ne pouvons résister au plaisir de proposer à nos sympathisants cette petite histoire ..."


À la caisse d’une supérette une dame largement sexagénaire prend un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :

"Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
Seuls les jeunes vont payer pour les anciens qui ont gaspillé toutes les ressources !"
En réglant ses achats la dame s’ excusa auprès de la caissière et expliqua :
"Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps.".

Elle rangeât tranquillement ses courses sous le regard réprobateur de la queue essentiellement composée de personnes n’ayant pas atteint la quarantaine. La jeune caissière, gonflée par l’approbation intrinsèque des autres clients, en rajouta alors une couche :

"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !"
La dame la regarda alors bien droit dans les yeux et, d’une voix toute tranquille qui contrastait avec l’attitude plutôt agressive de la préposée, énonça en prenant soin de légèrement hausser le ton à chaque affirmation :

"Demoiselle, il est vrai qu’à notre époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coca et de bière au magasin.
Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque,
les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne parlait pas d’écologie !!

De mon temps, on montait l’escalier à pied, nous n’avions pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans tous les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne parlait pas d’écologie !!

À notre époque, on lavait les couches de bébé, on ne savait même pas ce qu’étaient les couches jetables.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge au grand vent, pas dans une machine avalant 3000 watts à l’heure, en fait on faisait dans l’éolien et dans le solaire avant l’heure !!

On recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.
Et les bébés bénéficiaient des accessoires qui avaient été soigneusement remisés par la famille ...
On ne devait pas acheter des poussettes qui valent le prix d’un petit véhicule ou des sièges qui soit disant sont totalement sécurisés et qui finiront peu de temps après dans tel ou tel vide grenier ...
Mais c’est bien vrai ! On ne connaissait pas le mouvement écologique.

De notre temps on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison, pas une dans chaque chambre.
Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas celle d’un tableau du Titien !! .

Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas, on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent autant d’énergie que nous bouffons de calories !!
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des boites à chaussures que l’on avait soigneusement gardé et comme rembourrage du papier journal, pas des emballages vendus à prix d’or qui ne sont sensés ne servir qu’une fois et des bulles en mousse de polystyrène ou de plastique qui finiront dans une poubelle sélective !!

On tondait le gazon en poussant, on coupait notre bois avec une scie à main et on se débarrassait des ronces en écobuant, on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées, des tronçonneuses qui fument et des débroussailleuses qui nous polluent par leur bruit.

On marchait, on faisait du vélo, on travaillait physiquement, on se déplaçait pour aller voir les amis ...
On n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.

Mais, vous avez parfaitement raison, on ne savait point ce qu’était le mouvement écologique.
De notre temps, quand on avait soif, on pouvait boire de l’eau à la fontaine en la prenant dans sa main ou on se penchait pour se désaltérer dans un torrent qui n’était pas pollué par des pesticides.
De surcroit, on n’utilisait pas de verres et de bouteilles en plastique dont certains de VOTRE génération se débarrassent de nos jours même dans les coins les plus éloignés et les plus beaux de la planète.

On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage,
on se lavait avec des savonnettes naturellement parfumées, on remplissait les flacons d’eau de Cologne, on vidait le filtre à café au pied des plantes, on tricotait des pulls, on ressemelait les chaussures, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école, ces mêmes enfants qui gardaient leur cartable durant plusieurs années, qui remplissaient leurs stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo, qui utilisaient leurs cahiers d’une année sur l’autre, qui retaillaient leurs mêmes crayons de couleurs, qui nettoyaient leurs gommes, affutaient leur taille-crayon
et changeaient les mines de leurs compas ...
En fait leurs accessoires scolaires allaient durer tant qu’ils pouvaient ...
Il est vrai que de notre temps on ne faisait pas les gros titres du 13 heures avec le prix du cartable moyen !!

A la maison il y avait une prise de courant par pièce, pas une bande de multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables à la génération d’aujourd’hui.
On ne passait pas sa vie l’oreille collée à un téléphone qu’il va vous falloir changer tous les ans faute désormais de passer pour des ringards, ces mêmes téléphones dont vous ne saurez que faire sinon le remiser dans un coin ..
On ne vivait pas dans les ondes diverses, des ondes dont on ne peut désormais se passer et dont personne, pour des motifs purement économiques n’ose dire qu’elles sont vraiment nuisibles !

On ne se gargarisait pas avec l’installation de panneaux solaires dont on sait très bien que la durée de vie est limitée et que le recyclage est quasi impossible ...
Et, cerise sur le gâteau, on ne se cassait pas la tête à faire un tri sélectif dans des poubelles parce que les nôtres ne contenaient guère de plastique, d’emballages envahissants...

Les déchets allaient aux poules ou dans le jardin, le verre resservait et le carton servait le matin à allumer la cuisinière !!!

" Au fait, la petite dame est repartie à pied !"


Crédits Photo : JHOne - 2006

lundi 3 décembre 2012

REUSSITE et INTERET COLLECTIF CITOYEN !


« De droite » ou « de gauche » pour les uns, « en avant » pour les autres (tels LIBR’ACTEURS), nous avons tous intérêt à ce que le gouvernement en place réussisse dans sa politique d’assainissement (politique et financier) de la France.

Cela n’en rend que plus pathétiques les trous d’air, souvent auto générés, dans lesquels il plonge :

- Quelle urgence y avait-il à traiter le problème du mariage homosexuel, alors que l’anxiété générale monte autour du chômage croissant ?

- Faut-il vraiment user de son crédit sur le projet de Notre Dame des Landes dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a aucun caractère d’urgence au regard des prévisions de trafic ? (Une revue complète de la faisabilité du projet serait une sortie élégante, tant que sa paternité peut encore être attribuée au gouvernement précédent).

- Ne peut-on pas se passer d’un ministre grandiloquent dont les paroles maladroites nuisent à l’objet même de sa mission (et sont visiblement à la mesure de sa méconnaissance de l’économie).

- Pourquoi tergiverser autour du temps scolaire, alors qu’il y a convergence générale sur l’intérêt des enfants (dont la seule faiblesse est de ne pas voter) ?

- Etc.

A mes yeux, deux urgences auxquelles tout le reste doit être soumis :

1. restaurer la compétitivité de l’économie ; et ce n’est pas un transfert de charges des sociétés vers les ménages qui y suffira. Il s’agit en fait de la mobilisation d’une nation tout entière. Quand on voit les lenteurs désespérantes de certaines administrations ou sociétés publiques (ô RTT, j’écrirai ton nom !), même les agents de la fonction ou des services publics ont leur part à prendre dans la compétitivité du pays.

2. assainir la vie politique, en ouvrant largement les fenêtres de notre démocratie : non cumul des mandats, statut de l’élu, et toutes les autres mesures que la commission Jospin a parfaitement identifiées. Notre démocratie se meurt de n’avoir pas su prendre les décisions courageuses à temps : comment pourrait-il en être autrement quand la plus grande partie de notre personnel politique place sa réélection bien avant l’intérêt du pays !

C’est au regard des résultats obtenus sur ces deux points que M. Hollande sera jugé. Aura-t-il le courage d’affronter ses pairs ?
Sinon, cinq nouvelles années de perdues ! Nous avons TOUS intérêt à ce qu’il réussisse.

J BELLIER

dimanche 25 novembre 2012

Les errements de la démocratie interne, après le PS, l'UMP



Voici deux ans, au terme du vote des adhérents PS, il n'y avait pas de vainqueur entre Martine Aubry et Segolène Royal.
Et de sérieux soupçons de fraude.
Hier soir, il y avait aussi des soupçons de fraude ... et deux vainqueurs.

L'incapacité des deux plus importants partis politiques français à organiser leur élection interne en transparence et avec efficacité est un constat. Il est inquiétant pour la démocratie française en ce qu'il révèle de notre système politique.

La logique féodale est toujours forte, et dans les "fiefs" on peut ajouter plus ou moins impunément des cartes ou des électeurs. Localement, personne n'ose rien dire, ce serait se barrer la route à un mandat électif local. Au niveau national, il ne faut certainement pas être le premier à lancer la pierre chez le voisin, de peur qu'elle ne retombe avec plus de vigueur chez soi.

Le manque d'enthousiasme des parlementaires pour les propositions de la Commission Jospin * (interdiction du cumul de mandat législatif et exécutif local, maintien avec conseiller municipal, cantonal ou régional sous réserve que ce mandat local soit bénévole) éclaire les mêmes symptômes. Ces changements mettraient en effet un terme à des outils de féodalité (écrêtement).

Pourtant la réforme proposée par le rapport Jospin est modeste. Aucun mot sur l'empilement des niveaux administratifs (des collectivités aux Etablissements publics), sur la confusion des compétences, sur la multiplication de cabinets pléthoriques autours des exécutifs locaux, autant de lieux où prospèrent des salariés de la politique, autre conséquence de cette logique féodale.
S'extraire de cette bipolarité usante est plus que jamais nécessaire.
C'est le sens des travaux de LIBR'ACTEURS et des initiatives prises et à venir en région, comme c'est le cas à LYON.

E LAFOND.


* lien pdf : Propositions Commission Jospin

Crédit image : ne.partipirate.ch

vendredi 23 novembre 2012

Ethique , conscience de la Terre et souveraineté énergétique


L'exploitation des réserves de gaz naturels par les gaz de schistes, dont disposerait l'Europe, nous procurerait l' « indépendance énergétique ».
De même pour les Etats-Unis.

Tout un plan de la géopolitique du monde va changer.

L'Amérique n'aura plus besoin des pétroles du Moyen-Orient et pourra se désinvestir, y compris militairement, de cette partie du monde.
Les réserves étant considérables, l'avenir de l'exploitation et celui de la nouvelle puissance des USA paraîssent assurés pour de longues années.
L'Europe va suivre car nous sommes là en face d'un mécanisme déterministe s'imposant aux sociétés industrielles en compétition et ce malgré les résistances individuelles.

A supposer que l'Europe dispose de réserves significatives en hydrocarbures de schistes, rien n'empêchera gouvernements et industriels de les exploiter, quels que soient les dommages à terme ou même immédiats pouvant en résulter.
Les consommateurs d'énergie que nous sommes seront reconnaissants. La souveraineté énergétique européenne ainsi acquise redistribuera les cartes du jeu du monde multipolaire.

Et les paysages de nos campagnes de France, et nos modes de vie changeront.
La patiente recherche d’un équilibre entre ce qui est souhaitable pour le citoyen européen, à la fois consommateur et bénéficiaire d’une indépendance énergétique (hydrocarbures du moyen orient , gaz algérien et russe ) et ce qui est possible pour préserver l’avenir et les générations futures (techniques polluantes de forage, effet de serre) est la politique de moindre mal à appliquer.

« Nous de 2 maux, le moindre » écrivait Shopenhauer.

Alors performance et souveraineté ou dépendance et conscience de la terre ?
Question d’éthique.

Eric CAMPION.


Crédit image : Œuvre André Martins de Barros

dimanche 18 novembre 2012

PEDAGOGIE, SUITE …….. !

Permettez moi de regretter que certains de nos sympathisants et lecteurs répugnent à réagir sur ce site et préfèrent m’adresser directement leurs observations, contributions et critiques.
Il en est une qui revient de plus en plus fréquemment, tant il est vrai que ce pays a mal à sa fonction publique.

Lors de sa dernière conférence de presse, le Président de la République, a indiqué sur un ton ferme, qu’il était hors de question de toucher au statut de la fonction publique et pourtant !

Pourtant, en conscience, est-il normal qu’à l’heure où les emplois sont menacés ici ou là, 1 salarié sur 4 (record du monde hormis le Japon) se lève le matin sans se poser la question de son emploi, quels que soient sa performance individuelle et l’utilité de son travail ?

Tout est lié, le poids des fonctions publiques obère notre performance économique et elle est l’alliée des élus cumulards de mandats, qui recrutent sans trop compter, ceux et celles qui seront les premiers remparts d’un système dont ils espèrent aussi pouvoir bénéficier un jour.
Le nombre d’élus issus de la fonction publique, territoriale notamment, des cabinets et staffs d’élus, ou des opérateurs publics est à cet égard édifiant.

Mais parlons chiffres en espérant que le lecteur vérifiera et à la suite comprendra !

La dépenses publique absorbe 56% de notre Produit Intérieur Brut (PIB), pour mémoire c’est ……10 points de plus que la moyenne des pays de l’OCDE.
56% de PIB en dépenses publiques dont 16% pour l’Etat, 12% pour les Collectivités Locales et … 28% pour la sécurité sociale (dont 14% pour les retraites soit 5 points de plus que la moyenne OCDE).
Pour financer ces dépenses publiques, nous prélevons d’autorité 51% (impôts, taxes, cotisations redevances…) ce qu’on appelle les PO (Prélèvements obligatoires), là ou le niveau moyen OCDE est de 40%.

Je l’ai dit, ce pays compte 7 millions de fonctionnaires et assimilés, pour une qualité administrative qui reste à comparer, des citoyens de plus en plus avertis et des économies annoncées et logiques mais jamais réalisées.
Ici un exemple frappant, la mise en œuvre des lois CHEVENEMENT sur l’intercommunalité, a générée le recrutement de……500000 emplois sans dans le même temps conduire à des baisses d’effectifs dans les communes membres.

Il est évident que le parti socialiste, pour des raisons faciles à comprendre, est un parti de fonctionnaires, il faut donc que la société civile y veille.
Il faut inventer le fonctionnaire du nouveau siècle, celui qui sera jugé sur sa performance, qui acceptera par solidarité de ne pas jouir d’un emploi à vie, qui comprendra qu’il est là pour servir le collectif à qui il doit tout.

Si l’on a le courage d’y réfléchir sans passion, au même titre que le cumul des mandats, nous lèveront deux hypothèques lourdes sur l’avenir de nos enfants.
Un avenir qui commande un contrat de travail unique pour tous avec des garanties identiques et solides, un régime de retraite unifié, et peut être une syndicalisation obligatoire.

R HASSELMANN

Crédits Photo : scène du film Office Space - Mike Judge, 1999

dimanche 11 novembre 2012

VIE POLITIQUE OU…….DEMOCRATIE ?


Monsieur Lionel JOSPIN vient de remettre au Président de La République, le rapport dressé par la commission qu’il présidait, sur : La modernisation de la vie politique.

Nous laissons aux lecteurs le soin de lire le document, ou de se forger une opinion à partir des articles, émissions et commentaires en tous genres qui vont faire flores.

Pour LIBR’ACTEURS, nous sommes très loin du compte en dépit de quelques propositions intéressantes dans le florilège des 35 mesures pointées.
Loin du compte car le citoyen qui entend être acteur de son destin, sera encore et toujours otage du JEU POLITIQUE qui dévoie la DÉMOCRATIE !

Notre association a été créée, pour peser et sensibiliser, le plus grand nombre à l’impérieuse nécessité qu’il y a, à régénérer notre démocratie, pour qu’elle soit représentative de nos diversités. Depuis 10 ans maintenant, nous allons à la rencontre des citoyens, nous compilons des rapports et études, nous comparons avec l’étranger, nous jugeons de la performance de l’élu, de sa conviction, de son sens de la responsabilité.

Le non cumul des mandats, ne peut être une demi-mesure !
Tous les indicateurs, toutes les comparaisons plaident en faveur d’une limitation stricte.
Laisser un député être Conseiller Régional, ou Général, laisser un élu, occuper un mandat plus de 12 ans, dispenser un élu de rendre des comptes et ne pas lui donner un statut ambitieux sont des hérésies.

LIBR’ACTEURS est une association régie par la loi de 1901, à ce titre et dans sa forme actuelle, elle n’a pas vocation à présenter des citoyens aux suffrages.
Elle peut toutefois œuvrer pour qu’en 2014, et en dépit de la loi constitutionnelle à intervenir, aux Européennes, aux municipales, ne soient élus que des citoyens neufs.

C’est le sens de l’hymne que nous vous proposons, LE CHANT DES CUMULARDS, signe de reconnaissance de tous ceux qui entendent être acteur de leur destin.
Il ouvrira désormais notre espace, dans le bandeau supérieur.

ECOUTEZ LE, RELAYEZ LE, nous reviendrons vers vous très vite, dans le cadre des actions de rassemblement que nous entendons initier et de la mutation que l’actualité peut commander!
Dans l'instant, par le biais des réseaux sociaux, lancez le message : l'hymne de l'actualité citoyenne.

R HASSELMANN

Crédit Image : Raymond MORETTI avec l'aimable autorisation de son épouse.

vendredi 9 novembre 2012

COMPETITIVITE…….. !



La compétitivité à retrouver d’urgence est une ardente obligation.
LIBR’ACTEURS prône depuis des années, une implication citoyenne, une pédagogie, pour arriver à une « Co-citoyenneté ».
Le salut passera par la compréhension du plus grand nombre, par l’initiative de proximité, par la vertu de l’exemple.

Nous vous livrons ici une petite réflexion de l’un des fondateurs de notre association qui, par son cursus professionnel et son mandat électif, sait de quoi il parle.

La rapport Gallois a reçu un accueil unanime : droite comme gauche (à quelques irréductibles près), syndicats comme patronat saluent la qualité du travail effectué et la pertinence de ses recommandations.
N’en ayant lu que des synthèses, je me garde bien d’introduire une quelconque dissonance dans ce concert de louanges.

Je regrette seulement que deux angles de vue aient été (volontairement ?) occultés, qui auraient pu donner lieu également à recommandations :

○ Faire une pédagogie grand public des 35h imposées par l’Etat et de leurs conséquences, vécues par tous : démobilisation des acteurs économiques, perte de compétitivité par renchérissement des coûts du travail, désorganisation du secteur public, etc. Il faut absolument faire comprendre à tous les citoyens que le travail ne se partage pas comme un gâteau de dimensions constantes ; et que, précisément, quand son coût augmente quelle qu’en soit la raison (dont les 35h payées 39), le « gâteau » diminue et l’emploi avec. J’aurais aimé que M. Gallois profite donc de son rapport pour mettre les pieds dans le plat et qu’il préconise une remise en cause (modulée) du tabou des 35h.
○ Ne pas s’en tenir à des mesures techniques, financières ou fiscales, imposées d’en haut, mais appeler tous les citoyens, en leur proposant des actes concrets, à relever le défi de la compétitivité dont dépendent leurs emplois et ceux de leurs enfants. C’est d’une mobilisation générale qu’il s’agit.

Jacques Bellier



Crédit Photo : Encyclopédie Gratuite

dimanche 4 novembre 2012

Le blog évolue








Libr'Acteurs évolue sur le fond et sur la forme.

Qu'en pensez-vous ?

C'est aussi cela notre conception de la démocratie.
Nous prenons l'avis de nos adhérents, sympathisants ou lecteurs.

Techniquement, au bas de chaque billet, vous aurez la possibilité de le partager via les réseaux sociaux, par email, voire de créer un lien vers ce message.
L'accès aux commentaires se fait via le libellé "x commentaire(s):" toujours au bas de chaque billet.

Merci de vos commentaires à l'adresse habituelle : libracteur@gmail.com

mercredi 31 octobre 2012

La compétitivité comme le cholestérol, il en est une bonne mais il peut y en avoir de mauvaises.

LIBR'ACTEURS compte en ses rangs des sensibilités et analyses variées comme en témoignent ces 2 articles, livrés dans le même temps, dont nous attendons qu'ils suscitent réactions , observations et.....enrichissement.

COMPETITIVITE : DONNONS DU SENS A L’INDISPENSABLE BAISSE DES CHARGES

Si la question de la compétitivité de nos entreprises est éminemment centrale, encore faut-il la formuler correctement. Car, quoi qu’en disent les experts bienpensants, l’enjeu n’est pas tant de savoir comment baisser les charges qui pèsent sur les entreprises et sur la création d’emplois, que de déterminer quelles doivent être les finalités de ces éventuelles mesures. Classiquement, les forces d’opposition libérales rêvent d’une société où les entreprises contribueraient le moins possible au modèle social et au financement des services publics, selon la bonne vieille stratégie d’assécher les recettes pour mieux supprimer les dépenses publiques et organiser des transferts de compétences massifs de l’Etat vers le Marché ; quant à certaines mouvances de la gauche la plus radicale, elles militent au contraire pour contraindre davantage les acteurs économiques au financement d’un Etat-Providence sans limite et déraisonnable, comme si la problématique de la dette publique était une invention qu’il convient d’ignorer. Marx vs. Freeman : voilà à quoi se résume, hélas, le débat public autour de la compétitivité aujourd’hui.

Cessons de nous mentir. L’enjeu de la compétitivité doit s’inscrire dans un questionnement plus large, en tout cas structurel, sur notre modèle économique. Depuis Schumpeter, nous savons que les sorties de crises sont possibles qu’à la condition de penser l’économie de demain, d’anticiper les besoins des générations futures et d’apporter les innovations qui y correspondent. Or ces besoins, quels sont-ils ? Garantir que l’activité économique ne génère plus, sur le plan environnemental et sanitaire, des coûts externes que la société n’est pas en mesure d’assumer ; garantir que les générations futures soient formées à exercer des métiers à forte valeur ajoutée, et dont la rémunération leur assurera un niveau de vie décent, stimulant et sécurisant ; garantir enfin le moins de dépendance possible à tout ce qui présuppose, dans le monde économique, un aléa à court et moyen termes, qu’il s’agisse des variations de la Bourse et des effets de la spéculation, des doutes scientifiques sur les caractéristiques sanitaires et environnementales d’un produit, d’un service ou d’une technologie, ou du caractère soutenable de tel ou tel marché.

En somme, nous savons que la sortie de crise ne sera possible (et salutaire) que pour autant que nous engagions une réforme structurelle de notre modèle économique pour le rendre non pas durable, mais soutenable. En d’autres termes, que nous nous donnions les moyens pour changer les comportements de certains acteurs économiques qui, bien plus que les 35 heures ou le poids supposément excessif de notre Fonction publique, n’a cessé depuis 50 ans de faire du mal à la société et à générer des dépenses publiques que l’on aurait pu éviter (pollutions, accidents du travail, maladies professionnelles, soins hospitaliers, assurance chômage… pour ne citer que les plus évidentes).

Dès lors, si baisse de charge il doit y avoir – et cela parait indispensable, en effet, au moins à l’endroit des PME/PMI, des artisans, des professions libérales et, plus globalement, de tous ceux qui, avec peu de moyens financiers et humains, tentent de générer des emplois et de la croissance – elle doit avoir du sens. Le sens donné par l’engagement du pays vers son développement soutenable !

Le temps est venu de proposer de réelles réformes structurelles. En contrepartie de la baisse des cotisations patronales et salariales, modifions notre fiscalité sur la consommation et les entreprises : taxons lourdement les produits et les services qui génèrent des coûts externes importants (produits polluants et nocifs, produits à forte empreinte écologique, énergétique et sanitaire) et détaxons les plus vertueux ; taxons lourdement les entreprises qui ont de mauvais comportements sociaux (condamnations en prud’hommes, taux important d’AT/MP, recours non indispensable au travail précaire) et détaxons les plus vertueuses ; favorisons fiscalement les entreprises de l’Economie sociale et solidaire, les entreprises individuelles, les professions libérales et artisanales, le TPE/TPI ; récompensons les entreprises qui innovent, dans le souci du bienêtre de la société et de la préservation de l’environnement.

Et pour accompagner ce type de dispositif, engageons-nous enfin dans une série d’autres réformes, attendues depuis si longtemps : l’instauration d’une class-action qui transforme le consommateur en consom’acteur ; la réorganisation de nos autorités de régulation et de contrôle des Marchés et de leurs comportements ; la mise en valeur des investisseurs sociétalement responsables et des fonds réellement éthiques ; l’incitation aux stratégies de responsabilité sociétale de l’entreprise…

Depuis trop longtemps maintenant, la France est rentière d’un système économique mort. Ne cédons pas aux revendications de ceux qui grognent parce que leur rente est devenue nulle et qui voudraient que l’on saigne notre modèle social pour qu’on leur verse, malgré tout, un petit quelque chose. Soutenons au contraire tous ceux qui, par leurs comportements, par leurs innovations, par leur abnégation, essaient de construire le système économique de demain ! Ce sont eux, et uniquement eux, qui doivent être plus compétitifs.

Le gouvernement et la majorité présidentielle ont une occasion historique de changer les choses. Avec ce débat sur la compétitivité, nous avons la possibilité de conclure un contrat gagnant-gagnant avec les entreprises : moins de charges, pour plus d’éthique économique ; moins de charges, pour plus d’innovation vertueuse ; moins de charges, pour l’avenir soutenable des générations futures ! Saisissons notre chance. Le changement, c’est maintenant si nous le voulons vraiment.

Benoît PETIT
Maître de conférences & Avocat

Crédits Photo : Jeff PACHOUD / AFP

Compétitivité, vous avez dit compétitivité ?

Est-ce le miracle de la technologie ? Après le projet de loi sur le logement social dont le «"risque d'annulation » était «anticipé partout depuis plusieurs jours, notamment dans la presse », c’est au tour du rapport GALLOIS qui devrait être remis au Président de la République le 5 novembre prochain de faire l’objet de commentaires et de fuites diverses. On prête à l’ancien patron d’ EADS l’intention de plaider pour un choc de compétitivité , ce qui a fait dire au Chef de l’État qu’il « n'engage que son auteur » puis voyant le choc de popularité qui pourrait en découler, fait rectifier par son premier ministre : "Il va être utile, ce sera une contribution supplémentaire au travail que font les membres du gouvernement".

Parce que là nous touchons au Saint Graal de la gauche, compétitivité, économie et entreprises, des mots avec lesquels elle a du mal à vivre. Et ça vient de loin : « Et ils ont aussi dit non à une certaine manière de gérer leur pays. Non au langage des chiffres, qui avait balayé tout accent d'humanité. Non à la déshumanisation du travail présentée comme un mal inévitable » déclarait Pierre MAUROY au mois de juillet 1981 dans son Discours de politique générale devant les députés nouvellement élus.
Des rumeurs persistantes affirment que l’auteur de ce rapport préconiserait sinon la disparition au moins un assouplissement des 35 heures, autre icône qui repose bien en vue dans l’armoire des trophées. Il y a quelques mois, le remuant ministre de l’Intérieur Manuel VALLS, ça doit être le poste qui veut ça, déclarait à ses amis que la gauche « devra déverrouiller les 35 heures » et la patronne du PS était Martine AUBRY !

Ce gouvernement n’a droit à aucun répit, parce qu’après les « pigeons », c’est au tour des dirigeants des 98 plus importantes entreprises françaises de s’adresser par l’intermédiaire du JDD au Président de la République et de lui administrer une leçon d’économie : « L'État doit réaliser 60 milliards d'euros d'économies (3 points de PIB) au cours des cinq prochaines années. Pour les entreprises, il faut baisser le coût du travail d'au moins 30 milliards d'euros sur deux ans...», ils lui glissent au passage : « Il faut se donner les moyens d'explorer et d'exploiter nos ressources nationales comme les gaz de schiste. » et ils terminent leur courrier par un vibrant message patriotique : « Nous avons besoin de tous les entrepreneurs, créateurs, managers et investisseurs. Cessons d'opposer PME et grandes entreprises. Nous, dirigeants des plus grandes entreprises françaises, nous nous sentons profondément attachés à notre pays. »

Vous l’avez compris, le piège est mortel pour nos gouvernants : ou ils se mettent les électeurs à dos en donnant suite aux exigences des entreprises et en revenant sur leurs engagements ou ils persistent et signent l’arrêt de mort de la machine économique et Dieu seul sait ce qui peut arriver.

S’il est des domaines où la gauche est plus à l’aise, c’est sur les belles intentions : » «Il est des symboles dont l'impact sur la cohésion sociale est bien plus important que les quelques milliards du budget de l'État» a déclaré Benoit HAMON en parlant de la promesse du candidat HOLLANDE de faire voter une loi sur le droit de vote des étrangers non communautaires, mais cela c’est une autre histoire dont nous aurons l’occasion de parler dans LIBR’ACTEURS.

Bernard MALAGUTI

Crédit Photo : © Reuters

samedi 27 octobre 2012

Parité rime-t-elle avec technicité ?

Richard HASSELMANN vous l’annonçait récemment, ‘Libr’acteurs’ passe à la vitesse supérieure et aborde des sujets « clivants » pour reprendre ses termes.

Parmi ceux-ci, il y a les deux articles récents de Franck NOURMAMODE sur le Qatar et les dessins de Mahomet qui ont suscité quelques commentaires et de nombreuses visites.

Chers lecteurs n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, dans ‘Libr’acteurs’, il y a le mot libre et vous savez combien ce mot est pour nous le symbole d’un citoyen acteur de son destin.

Le sujet qui m'inspire aujourd’hui est la déclaration récente du ministre de l’Agriculture Stéphane LE FOLL qui a défendu « la promotion des femmes dans son ministère… bien que les dossiers soient très techniques ».
Ce « bien que » est de trop car il peut laisser supposer qu’à part la machine à café, les questions techniques sont réservées aux hommes.
Comme disait Francis BLANCHE dans les Tontons Flingueurs : « C’est curieux chez les marins, ce besoin de faire des phrases ».

Plus sérieusement, mes élèves diraient : ils sont « graves » nos ministres. Mais ce propos malheureux cache une réalité plus douloureuse, celle de l’égalité femme homme et il suffit d’aller sur le site de l’Observatoire des inégalités pour montrer que pour le seul domaine de la représentation politique, le compte n’y est pas.
À commencer par le parti du Président, le seul bon élève de la classe étant EELV avec 52,9% de femmes élues, soit un peu plus que la proportion de femmes dans la population (51,55%).
Avec 26,6% de femmes à l’Assemblée Nationale et 21,8% au Sénat, la France fait des progrès au sein de l’Union Européenne en passant de la 18ème place à la 10ème sur 27 selon les chiffres donnés par la Fondation Robert SCHUMANN.
Il n’y a qu’au Parlement européen que nous sommes presque bons avec 33 femmes sur 77 élus, ce qui nous vaut une honorable sixième place.

Les élections de 2014 et 2015 seront-elles l’occasion de rétablir l’équilibre et de garantir une meilleure représentation des femmes ?
Ce n’était, semble-t-il, pas un des objectifs de la commission JOSPIN, le pire est à craindre.
Les sanctions ne sont que d’ordre financier et comme c’est sur de l’argent versé par le contribuable, les partis font ce qui les arrange. Ce qui avait fait dire à Monsieur COPPÉ qui est décidément très en verve depuis juin 2012 : "Voilà pourquoi j'ai pris avec mes amis de l'UMP cette décision qui nous coûtera en termes d'amendes. Chacun doit comprendre que dans la période qui est la nôtre, il nous faut absolument avoir le maximum de députés et que cela passe par le poids, l'ancrage local de beaucoup d'entre nous" . Sympa pour nous les femmes… qui ne faisons pas le poids !

La morale de cette histoire c’est qu’il faut féliciter le Ministre de l’agriculture, il a montré le bon exemple, espérons qu’il sera suivi par d’autres.
C’est Françoise GIROUD et ces propos qui restent d’actualité qui résume le mieux ce qu’a voulu dire Monsieur LE FOLL : « Il y aura égalité entre les hommes et les femmes le jour où on nommera des femmes incompétentes à des postes de responsabilité ».

Colette GISSINGER

Crédits Image : WEKA

mercredi 24 octobre 2012

Du centre au centre en passant par le centre

Assemblée Nationale

Il y a des idées qui ont la vie dure, notamment celle qui consiste à croire qu’une démocratie ne peut être composée que de deux camps politiques distincts, la gauche et la droite.

C’est une vision simpliste qui a le mérite de la clarté et permet aux citoyens infantilisés que nous sommes de faire le « bon choix » le jour des élections.

Mais depuis quelques années, il y a un troisième prétendant qui peine à faire entendre une petite musique différente, je parle du centre.

Dimanche 20 octobre, Jean-Louis Borloo a lancé l’Union des Démocrates Indépendants dont il veut « faire le premier parti de France », jusque là c’est clair, et même que « je suis chaud comme la braise » et « je fais toujours un pas après l’autre » ajoute-t-il (nous l’avons vu pour sa candidature à l’élection présidentielle), mais là où ça devient plus compliqué, c’est que ce centre indépendant est « en coalition avec la droite républicaine » et se situe clairement dans l’opposition au gouvernement actuel.
Et pour être sur que nous comprenons bien, il ajoute : «L'indépendance, c'est la puissance. Mais l'indépendance, ce n'est pas l'isolement ».

De l’autre côté du centre si l’on peut ainsi le situer, nous retrouvons François BAYROU et son MoDem qui fait eau de toutes parts et cherche à sauver ce qui peut l’être.
Adoptant une position diamétralement opposée, Jean-Luc BENNHAMIAS, un de ses vice-présidents déclare que l’UDI « est un adversaire politique » !
Autre personnalité incontestable du centre, Corinne LEPAGE avait annoncé deux jours plus tôt parlant de l’UDI : « Je suis en train de travailler à la même chose mais sur l’autre côté, si je puis dire. Je vais lancer un appel au rassemblement des familles du centre de sensibilités différentes qui souhaitent le succès de l’actuel président de la République. Par pragmatisme, je veux aller au-delà des coupures habituelles entre droite et gauche. »

Quel rapport avec L’ibr’acteurs vous dites-vous en lisant cela ?
Il est simple et évident. Et c’est Jean-Christophe LAGARDE, vice-président de l’UDI qui nous livre la clé : « La seule impasse pour le centre…. c'est ceux qui ont voulu s’isoler. Le système électoral qui nous est imposé conduit à des alliances. »

Et voilà, tout est dit, notre mode de scrutin oblige les petites formations à s’allier avec un parti dominant et celles qui refusent les petits arrangements à ne pas exister.

Nous expliquions dans un article précédent comment on peut devenir majoritaire avec moins d’un quart de l’électorat. Un récent sondage fait apparaitre que 28% de Français se déclarent « ni de gauche ni de droite », et pourtant du centre au centre en passant par le centre, la loi électorale fait qu’ils ne sont pas représentés.

C’est pour cela que nous ne cessons de dire et écrire qu’une réforme des institutions est le seul moyen de régénérer la démocratie.

Bernard MALAGUTI

lundi 22 octobre 2012

Liberté Chérie


Maintenant que la tension est tombée et l’effet médiatique s’est envolée, je vous propose une analyse « à froid » des évènements qui se sont produits autour des caricatures de Charlie Hebdo (CH).

Deux points ont été évoqués à ce sujet ; la liberté de la Presse et les réactions de la communauté musulmane.

La liberté de la presse, la liberté d’expression sont des éléments constituants notre Société et notre Démocratie, qu'il faut préserver et défendre. C’est Essentiel.
La liberté d’expression pour un journal ou pour tout support (écrit, TV, Radio ) s’adressant au public est un Droit qui s’accompagne de manière indissociable d’un devoir de Responsabilité.

La Presse dans son ensemble jouit du pouvoir d’informer, d’apporter une analyse critique, partiale ou impartiale et donc d’influencer la population. Elle se doit, de ce fait, de délivrer un message, une information étayée, une explication.
Or on constate que dans le cadre des caricatures, il n’y a aucun Message, aucune information digne d’un journal. Au nom de la liberté a-t-on le droit de dire n’importe quoi ou d’offenser ses prochains ou une cible particulière ?
Dans ce blog, au nom de la liberté, ai-je le droit d’offenser des lecteurs, de proférer des insultes, de donner des informations fausses ?....

Ces caricatures mettent bien en lumière, l’Ignorance sur l’Islam, ses valeurs, le non respect des valeurs des uns et des autres.
Liberté et Devoir sont liés . L’un ne peut pas aller sans l’autre.
La population musulmane a le droit de sentir blessée et offensée. Et on doit respecter cela.

Un certain nombre a peut être sur réagi. Mais comment pouvait-il en être autrement ?

IL est temps de revenir à plus de responsabilité, plus de raison et c’est au Média et à l’ensemble des acteurs de la Société de prendre le sujet à bras le corps pour sortir de cette ignorance que l’on a des Religions, des règles, des comportements, des Droits et des Responsabilités que l’on a tous en Société.

Expliquons quel est notre « Contrat Social ».

La liberté de la Presse est un élément que l’on doit préserver et choyer sérieusement. La mauvaise utilisation à outrance finira par se retourner contre cette liberté même.


Frank NOURMAMODE

Crédit Photo : AFP

vendredi 19 octobre 2012

Débats démocratiques, polémiques ou controverses

Nous entrons dans une phase de réunionnite aiguë, comme les affectionnent ceux qui aiment « faire du bruit avec la bouche ».
Entre commissions AD HOC, comités spéciaux, rencontres en tous genres, de grands sujets sont sur la table (ou les tables).

Il en est ainsi des droits de la communauté GAY, de la ratification du traité européen, des enjeux du vieillissement, ou de la rénovation de notre démocratie, pour ne citer que certains.

LIBR’ACTEURS entend rendre le citoyen acteur de son destin, nous sommes donc persuadés qu’il faut de la méthode, pour que le plus grand nombre s’y retrouve, apporte sa pierre et exerce son libre arbitre.

Ce que nous vivons au niveau de la nocivité potentielle des OGM est à cet égard édifiant.
Le lecteur sait, que la démarche entreprise, a pour but premier de lancer une alerte, et de susciter la réflexion. Ensuite qui dit vrai et comment conclure ?


Une autre question nous tient à cœur, et ce que nous venons d’entendre dans la bouche de Lionel JOSPIN nous fait craindre le pire.
Nous voulons parler de la rénovation de notre démocratie, avec en pivot la mère de toutes les réformes, la fin du cumul des mandats.

Si le citoyen doute du scientifique, il doute encore plus du politique. Chaque citoyen doit se poser les questions, sur ceux qui professent le savoir ou la « ligne », et où sont les lobbies et conflits d’intérêts. Il doit surtout balayer d’un revers de main les arguties, qui n’ont pour seul but que de brouiller la réflexion. C’est dans cet esprit que LIBR’ACTEURS relève et suit avec intérêt les travaux sur la cartographie et le décryptage des controverses (Le médialab de Sciences Po.)
L’approche cible les questions scientifiques (climatologie, médiator, OGM..) mais la méthodologie est également valable pour d’autres grands sujets sociétaux, comme ceux évoqués supra.

La fin du cumul de certains mandats, de la longévité politique, des ingrédients nécessaires au statut de l’élu commande cette forme de réflexion plurielle.

Nous invitons, nos sympathisants et lecteurs à donner avis, sur cette ambition, et surtout à consigner, arguments et propositions sur : libracteur@gmail.com.
Nous assurerons une synthèse, en toute confidentialité, et produirons une cartographie des positions et interactions, pour porter, en résultante, une action visible en 2013.

Merci de vos contributions.

R HASSELMANN

mercredi 17 octobre 2012

Autres temps, autres moeurs !

« France 2 » programmait récemment, dans le cadre du magazine de L DELAHOUSSE « UN JOUR UN DESTIN » le destin de la fille cachée de F MITTERAND.

Dans le même temps car l’actualité est friande de coïncidences, nous avions DSK qui s’épanchait dans LE POINT pour qu’on le laisse en paix, ou encore la compagne du Président, qui attaque en atteinte à la vie privée, les auteurs d’un petit brûlot croustillant à maints égards.

Enfin, cerise sur le gâteau, certain beaux esprits, ST JUST hémiplégiques, viennent chercher des poux dans la tête du Président « sorti » pour utilisation de fonds publics…pour des sondages à vocation privée ou politicienne.

Nous aimerions que le lecteur de LIBR’ACTEURS, défenseur d’une démocratie régénérée, se pose avec nous les bonnes questions !

Qu’un Président de la République, non content du flou artistique entretenu sur de larges pans de son passé et de ses amitiés, non content d’avoir menti sur son état de santé en acceptant la magistrature suprême, utilise les fonds publics et les moyens humains pour masquer sa déviance conjugale, cela ne choque personne. Le denier public utilisé pour acheter des négatifs, et le silence de témoins, ou pour rémunérer des fonctionnaires de sécurité, ils s’en trouvent pour trouver cela NORMAL !!

LIBR’ACTEURS recherche justice et équité et trouve très déplacée une démarche visant à mettre en accusation un Président, qui a eu un mérite (ils sont rares mais celui-ci est patent), donner plus de visibilité sur le budget et le train de vie de l’Elysée.

Ce comportement en forme d’injustice, et d’amnésie de beaucoup qui dès 1981 naviguaient dans les plis du pouvoir, nous ramène à notre leitmotiv : L’économie du denier public, commence par le juste emploi de toutes les indemnités et fonds d’actions, ceux de l’Elysée comme d’autres.
Cette économie trouvera une belle alliée dans la fin du cumul des mandats et de la longévité politique, comme dans la simplification des strates territoriales.

Il en est de l’utilisation des moyens publics à des fins privées, comme de l’abus de bien social.

C’est la vraie question à poser, par exemple, quant à l’utilisation faite de l’indemnité représentative de frais de mandats (IRFM).

Abus de bien social ici, ou Abus de position sociale, pour d’autres qui usurpent le titre d’avocat, pour trouver un abri lors d’un revers électoral.

Dans tous ces domaines, le citoyen doit être vigilant et se poser en lanceur d’alerte.

R HASSELMANN

dimanche 14 octobre 2012

État d’urgence entrepreneurial ou de l’art de la récupération

Depuis quelques jours, un des grands sujets qui animent le microcosme est la révolte de jeunes entrepreneurs, les « Pigeons », qui partant d’une initiative bien ordonnée et relayée par les réseaux sociaux, a fait reculer le gouvernement au point de négocier avec les représentants de ce mouvement spontané sur la taxation des plus values de cession d’entreprise qui devraient s’ajuster sur le barème de l’impôt.

La démarche est exemplaire, performante, et dépasse les espérances de ses auteurs au point que « l’Establishment » commence à craindre que d’autres s’en inspirent et contestent à tout va la politique mise en place par le gouvernement.

Et c’est là que le jeu devient plus trouble, parce que lors d’une réunion organisée (on avait d’abord parlé d’un diner) au sein des locaux d’une des associations du collectif pour faire le point sur l’avancée des négociations, une invitée surprise est apparue en la personne de la Présidente du MEDEF Laurence PARISOT venant plaider « la convergence de lutte » au nom de toutes les organisations patronales suivie le lendemain d’un communiqué sur le site du syndicat qu’elle préside appelé État d’urgence entrepreneurial.

Deux questions se posent immédiatement : le MEDEF n’a-t-il pas supporté que plus petit que lui obtienne en aussi peu de temps un tel résultat ou au contraire entretient-il une connivence implicite avec le gouvernement pour défendre d’autres intérêts en radicalisant le discours et torpillant la démarche catégorielle de ces jeunes entrepreneurs ? Le ton du communiqué est tel que l’on voit mal le ministère des finances l’accepter sans se renier : Conscients de la gravité de la situation économique de notre pays, nous demandons solennellement aux pouvoirs publics de retirer le nouveau dispositif de taxation de ces plus-values.

C’est l’avis de la CGPME et de son président Jean-François ROUBAUD : « le communiqué « Etat d'Urgence Entrepreneurial » risque de ruiner nos efforts en braquant les parlementaires…. »

Chaque jour apporte son lot de révélations, un article de la Tribune intitulé Quand le MEDEF et l’UMP voulaient avaler les « pigeons » nous apprend qu’effectivement l’organisation patronale a été prise de vitesse et que ses adhérents lui ont fait savoir. L’UMP, en mal d’image après les déclarations extravagantes de son secrétaire général, a vu dans cette initiative une opportunité d’attaquer la politique fiscale du gouvernement AYRAULT en récupérant à son tour la fronde de ces jeunes entrepreneurs. Le collectif lui a opposé une fin de non-recevoir.

Quelle qu’en soit l’issue, l’initiative des « Pigeons » a introduit une nouvelle dimension dans les rapports sociaux grâce à une bonne utilisation des outils technologiques et des réseaux sociaux, elle ouvre la voie à d’autres revendications et d’autres actions et démontre que le plafond de verre entre la société et ses élites ou ses représentants est très mince et peut à tout moment céder. Elle montre également que le système est prêt à tout pour préserver ses positions dominantes et ses privilèges.

Bernard MALAGUTI

samedi 6 octobre 2012

« To be or not to be Qatar »

Pourquoi  l’intervention  du Qatar dans les banlieues crée t'elle autant de remous et de polémiques, alors que celles dans les entreprises du CAC 40 et dans l’acquisition immobilière passent inaperçues ?

L’intervention massive du Qatar fait partie d’une Stratégie de diversification économique  et  d’accroissement de son influence au sein des économies Occidentales. Ce phénomène est Global.  En contrepartie les entreprises Françaises bénéficient du développement économique au Qatar  même.

Comment les Qataris investissent ils en France ?
Par la prise de participations dans les grandes entreprises nationales, par le rachat d’immobilier de prestige (immeuble sur les Champs Elysées, Grand Hôtel, Palace, …), par l’acquisition d’emblèmes à forte visibilité (PSG, Grand prix de Diane, ….). Pour tout cela il n’ y a pas eu de réactions citoyennes, politiques, économiques.

Les Qataris interviennent  désormais dans les Banlieues via des fonds d’investissements ou Capital Risque avec les règles habituelles (viabilité des projets, business plan, modalités d’entrée et de sortie, ….). Or il se trouve que dans nos Banlieues la population est principalement d’origine immigrée et de confession musulmane.

Ces interventions créent une tension car elles mettent en lumière les échecs de la politique d’intégration et l’impuissance des pouvoirs publics à trouver des solutions qui remettent en marche l’Ascenseur social dont beaucoup se gargarisent. 
A bien y regarder, elles sont également une opportunité car elles mettent en valeur les talents de nos quartiers et cités en créant des entreprises et des emplois. Ces fonds sont des déclencheurs, qui viennent combler un vide et sans lesquels, rien ne se passerait.

Alors que pouvons faire ?   Nous émouvoir ?  Contester ? Monter sur nos Grands chevaux ? Gesticuler ? Il y a de toute évidence mieux a faire !
Développons des solutions pragmatiques.
Voici quelques pistes  que nous pouvons mettre en œuvre sans tarder :

-          Accompagner les fonds qataris, dans des partenariats type fonds de concours.
-          Créons un fonds dédié aux projets dans les banlieues et portons nous même les projets de nos concitoyens.
-          Développons une vision et une culture de l’investissement.

Saisissons enfin, et peut être surtout, cette opportunité pour revoir notre politique d’intégration tant qu’il en est encore temps avant que tout n’échappe à nos décideurs et que nous ne soyons plus maîtres de notre destin.

Franck NOURMAMODE.

mercredi 26 septembre 2012

Le temps des promesses… qui n’engagent que ceux qui les reçoivent est toujours d’actualité

Le quinquennat, au bout de quatre petits mois,  est déjà porteur d’inquiétudes et de promesses qui ne seront pas tenues, tout simplement parce qu’elles n’étaient pas tenables :

« Renégocier le traité budgétaire européen » était une gageure parce que cela remettait en cause la parole de la France et nos alliés européens n’étaient pas décidés à l’accepter. C’était également freiner une plus grande intégration dans un processus unitaire  pour faire de l’Union Européenne un État fédéral.

Ramener le déficit de nos finances publiques à 3 % fin 2013 est techniquement possible en augmentant les recettes, autrement dit l’effort des contribuables, et en diminuant les dépenses, mais à quel prix dans une période où la croissance sera proche de zéro ? Les conséquences sur le marché du travail  dont le gouvernement entend faire sa priorité sont connues : pas d’investissement des entreprises donc pas de création d’emplois. Reste  ce qu’avait fait le gouvernement de Monsieur Jospin : créer des emplois subventionnés… par quelles recettes ?

On peut faire la liste des chantiers urgents que doit engager la nouvelle équipe (éducation que l’O.C.D.E.  pointe du doigt, logement dont les déclarations de Madame la Ministre ne provoquent pas l’enthousiasme, comptes sociaux dont la Cour des Comptes souligne la dérive inacceptable, suppression des niches fiscales…..), toutes ces réformes sont nécessaires, mais risquent, si elles sont mises en oeuvre, de bloquer tout le système et de décourager les seuls créateurs de richesses, à savoir les entreprises. On peut gloser sur la polémique suscitée par l’affaire Arnault  après celle concernant Peugeot, elle souligne une fois de plus la difficulté qu’a notre pays à vivre avec ses entrepreneurs et l’incapacité de choisir entre une économie libérale raisonnée et une économie dirigée dans un contexte où la  concurrence fiscale de nos voisins rend la France moins attractive.  D’un côté, on reproche à la première fortune française de garantir son patrimoine et par tant la création de richesses ; de l’autre on reproche à l’un des fleurons de l’industrie automobile de n’avoir pas su faire comme ses concurrents et  s’ouvrir davantage aux marchés émergents. Tout cela, c’est la face émergée de l’iceberg, le pain quotidien du journaliste d’opinion qui nous sert la soupe pour assurer la sienne et permettre à son actionnaire (Dassault, Bolloré, Lagardère, Bouygues) de continuer à prospérer….

Mais s’il y  a un domaine dans lequel rien ne change malgré les promesses, c’est les pratiques de nos élus qui ne sont pas prêts à abandonner leurs privilèges, en premier lieu celui de cumuler les mandats . Comment peut-on faire confiance, pour engager les réformes qui peuvent et doivent l’être, à des gens qui ne sont pas capables de tenir des engagements personnels ?

Et nous revenons, parce que ce débat est fondamental, à ce qui nous motive depuis de nombreuses années : la réforme des institutions sans laquelle aucune autre réforme ne sera possible. Remplacer un capitaine d’industrie par un autre n’est pas si aisé, car il ne suffit pas d’avoir fréquenté telle ou telle grande école pour devenir un génial manager. Nos entreprises en ont fait la triste expérience (Thomson, Bull, Elf,  Vivendi…), par contre il n’est plus tolérable  de continuer à élire des gens comptables de nos suffrages qui ne tiennent pas des promesses  faciles à tenir et qui ne font pas ce pourquoi ils ont été élus.    

Certains invoquent les difficultés du moment et la proximité avec leurs concitoyens, d’autres se disent pragmatiques et attendent une éventuelle future loi pour  changer. La commission Jospin  va rendre ses conclusions dans quelques semaines, fera la énième proposition de moralisation de la vie publique  et  donnera bonne conscience  au nouveau chef de l’État qui pourra se targuer d’avoir tenu une promesse qui n’engage que lui et ne le concerne plus.


Les Libr’acteurs

mardi 24 juillet 2012

Le bal des faux culs !

Le lecteur dira que nous faisons un abcès de fixation, mais trop c’est trop !! 

Depuis plus de 10 ans, nous travaillons sur les voies de nature a régénérer la démocratie française, abîmée par une oligarchie partisane, une consanguinité socio professionnelle, et une solidarité objective avec certains médias et le syndicalisme a la française.

Nous nous efforçons de garder mesure et pondération, et participons ici ou là aux réflexions engagées ou colloques organisés.

Avec d’autres nous assistons au délitement du geste citoyen qui consiste a voter, et constatons que les élus, jusque et y compris le Président de la République, n’ont plus une réelle légitimité si l’on s’en tient aux suffrages obtenus en regard du corps électoral potentiel du pays.

Vous comprendrez dés lors, que pour nous la mascarade a assez duré, et ce n’est pas la commission JOSPIN qui nous rassure. Le cumul des mandats, la longévité politique, l’absence d’un statut de l’élu, comme la non prise en compte du vote blanc sont un cancer qui ronge notre démocratie, et sont lourds de menaces pour notre paix civile a moyen terme.

LIBR’ACTEURS, va s’attacher durant toute l’année 2013 et a partir de cet été, a mener des actions et informations, de manière a ce qu’en 2014 le citoyen refuse son suffrage à : TOUT CANDIDAT DE QUELQUE PARTI,QUI PORTE DEJA UN AUTRE MANDAT ET FAIT METIER DE LA POLITIQUE DEPUIS PLUS DE 12 ans !

Quand on voit les réactions des élus cumulards en place, et les arguments développés, on est en droit d’être très inquiets. Le mensonge le dispute au fallacieux !

La palme pour un député maire PS  dont on taira le nom, qui s’écrie « C’est l’exécutif local qui permet d’être en responsabilité » SIC.

Quelle responsabilité, pour des ordonnateurs qui ne rendent pas de comptes, et refusent la responsabilité personnelle et pécuniaire supportée par les Comptables publics ?

LIBR’ACTEURS proposera prochainement a ses adhérents sympathisants et lecteurs, un site dédié exclusivement a cette question et a d’autres menues aberrations bien franchouillardes.

Dans l’instant nous vous conseillons :

http://www.cuml-info-serice.fr/ un vrai petit bijoux plein d’humour et de réalisme et aussi :

http://www.cepremap.ens.fr/ pour une étude exceptionnelle de L BACH (Ed : Rue d’ULM) « FAUT-IL ABOLIR LE CUMULS DES MANDATS ».Tout est dit, poser la question c’est y répondre.

Il suffit que le plus grand nombre s’en imprègne pour vulgariser et diffuser, et rendre ainsi le citoyen acteur de son choix car parfaitement informé !

Merci et bonnes vacances a tous et a toutes.


Richard HASSELMANN