mardi 17 novembre 2009

Copenhague : 2 fois CAPITALE !

Du 7 au 18 décembre prochain, en la Capitale du DANEMARK, va se jouer une partie également CAPITALE.

Capitale pour la survie de l’espèce humaine, et nous ne sommes pas certains que beaucoup perçoivent ce formidable enjeux. LIBR’ACTEURS, nos lecteurs l’auront compris est particulièrement sensible au fait environnemental et a la conscience de la terre.

Comme tout est dans tout et réciproquement, c’est ce qui nous conduit a mener croisade contre le cumul des mandats, pour régénérer la démocratie, et faire accéder aux affaires des citoyens nouveaux, qui recherchent un modèle économique compatible avec cette conscience de la terre.

Le changement climatique annoncé, est planétaire, il va demander des efforts et des réflexions dans tous les secteurs de l’activité humaine, et une force de mise en perspective à moyen et long terme.

Avouons que le rapport que vient de produire l’Agence internationale de l’énergie (AIE), nous inquiète beaucoup, en annonçant que la crise n’aura pas d’impact sur la consommation d’énergie et que les efforts éventuels des pays de l’OCDE seront engloutis par la voracité énergétique des pays émergents la Chine et l’Inde en particulier.

On lit, que faute d’une politique infléchie, dans le bon sens, la température globale de la planète pourrait augmenter de 6°C entre 2010 et 2030 causant des catastrophes environnementales irrémédiables.

Nous nous bornerons, ici, de donner quelques chiffres qui devraient permettre de mieux situer les idées, et les objectifs, économiques et industriels.

Car, et c’est en cela qu’il ya paradoxe, la lutte contre le réchauffement climatique et donc la sauvegarde de la race humaine, peut et doit être un moteur d’un investissement d’un nouveau type : RESPONSABLE dans tous les secteurs économiques.

On admet que le seuil d’absorption du CO2e (gaz de type CO2 ou équivalent) à 500 ppm (part par million). Si les Gaz a effet de serre (GES) ne sont pas jugulées et réduites d’environ 50% nous y seront en 2040.

Voilà l’enjeu de COPENHAGUE, mais nous craignions un grand marchandage quand nous entendons parler de cession de droits à polluer (belle formule de technocrate) et d’un prix de tonne carbone de l’ordre de 30 à35$.

Nous préférerions que l’on parle de gestion durable des ressources naturelles (sol, eau, forêts) à l’échelle planétaire.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN


A vos commentaires !!!!

Le sommet de Copenhague - Bibliographie
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