mardi 29 décembre 2009

Acteur de son destin !

Lors de la création de PROVIDENTIEL, devenu LIBR’ACTEURS depuis 2 ans, nous avions choisi, de rendre le citoyen acteur de son destin, et traduit cette grande ambition dans notre charte.

Cela passe dans notre esprit, par une refondation radicale de notre gouvernance démocratique, par la fin du cumul des mandats et de ce jeu politique biseauté, par de petits arrangements entre amis. Certains, nous ont taxé de vouloir faire porter le chapeau, a des élus respectables, sur le thème du "TOUS POURRIS"

De fait la réalité dépasse la fiction et tous les jours que Dieu fait apportent de l’eau a notre moulin. Des voix se font entendre, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer une situation de plus en plus intolérable.

Nous renvoyons sur ce point nos lecteurs à l’excellent billet du blog : Slovar les Nouvelles, qui traite du financement et du coût de fonctionnement des partis politiques, édifiant !

Cet éclairage complète la litanie des commentaires et billets, qui dénoncent, l’addition des indemnités, les avantages du quotidien, les trahisons et reniements commandés par la seule sauvegarde du mandat vivrier et rémunérateur.

A la suite de la triste pantalonnade de Copenhague, "rendre le citoyen acteur de son destin" est encore plus urgent, et conforte le danger du politique pour l’avenir du plus grand nombre.

En cette fin d’année 2009, et en guise de vœux pour 2010 LIBR’ACTEURS forme le souhait de voir, la société civile, la vraie, prendre en main sa destinée.

Le jeu politique étriqué n’est plus de mise, ce que CAMUS appelait "le médiocre pouvoir" se révèle au grand jour. Les intérêts locaux et nationaux ont guidé les postures, largement aidés par les lobbies. L’intérêt supérieur, celui de l’humanité, celui de la « Conscience de la Terre » a été relégué au rang de l’incantatoire.

Triste spectacle que celui de ces chefs d’Etat, adaptant leur « débriefing » en fonction de petits enjeux nationaux et d’une Europe évanescente.

Triste spectacle que celui de scientifiques qui vivent du sujet, s’efforçant de trouver des raisons d’espérer.

Triste spectacle que celui de toutes ces Associations qui ont gesticulé a Kyoto, à Rio ou ailleurs, et qui continuent à faire de l’agitation urbaine et prépare déjà Mexico ou Bonn pour 2010 et 2011.

C’est dans l’action qu’il faut être. Une action pédagogique et comportementale portée par le citoyen acteur de son destin, consommateur de biens et services vertueux, protecteur d’entreprises de proximité, initiateur de réponse innovantes dans l’utilisation du denier public.

Avec la fin du cumul des mandats, ce sera là, directement ou au sein de structures dédiées comme TERRE DEMOCRATE, le grand chantier de LIBR’ACTEURS pour 2010.

Dans l’instant, le Conseil d’administration et notre webmaster à qui nous devons beaucoup, se joignent à moi, pour vous souhaiter une bonne année 2010.


Richard HASSELMANN.

Illustration
Philippe Legendre

jeudi 24 décembre 2009

PANURGE !!

COPENHAGUE a fait l’actualité avec son cortège de cortèges, et ses manipulations médiatiques, par CLIMATGATE et GIEC interposés.

Dans cette urgence « tendance » que LIBR’ACTEURS observe, en rappelant qu’en matière de défense de la plante, nous avons quelques références, nous extrayons un article de R.F.KENNEDY, neveu de JFK :

"A l’évidence, comme nous l’avons souligné encore récemment les niches de croissance pour demain se situent dans des technologies liées aux contraintes environnementales. Dans cette course a la maitrise des filières vertes, les pays émergents, et notamment la CHINE, prennent une avance évidente sur les pays de l’OCDE, USA compris.

Ainsi après la phase d’exportation de produits courants, dont la qualité est souvent sujette a caution, la Chine, se dote de savoir faire par des transferts technologiques, dans des domaines nouveaux de la filière verte. Elle va ainsi asseoir, et l’INDE lui emboite le pas, une domination sur ces nouveaux marchés.
Il est patent que les technologies dites avancées, ne sont plus la chasse gardées des pays de l’OCDE, et de surcroît, la démocratie et le libéralisme sont d’ores et déjà des handicaps, face a un pays, dont le dirigisme pilote l’emploi et les mouvements de capitaux. La parade, aussi bien aux USA qu’en EUROPE n’est pas aisée.

Nous ne croyons pas à un comportement de MOUTONS DE PANURGE, qui consisterait à courir aveuglément après ces nouveaux concurrents"

Nous croyons beaucoup plus, et en cela nous ne suivons pas R.F. KENNEDY, dans un formidable effort pédagogique, qui nous semble être le meilleur remède protectionniste, en restituant à nos concitoyens, libre arbitre et faculté de discernement.


Il faut expliquer les mécanismes économiques, et ce qu’est la balance des paiements. Il faut montrer qu’en achetant « Chinois », c’est une victoire a la PYRRHUS. L’économie de l’instant même si la qualité est égale, voire supérieure, est une perte demain de l’emploi ici et de nos savoirs faire.

Nous croyons qu’il faut aider, nos PME/PMI, et dans le même temps redonner du pouvoir d’achat aux classes basses et moyennes, qui portent la consommation.

Ensuite, on est dans ce que l’on appelle le BEHAVIOUR, le comportemental. Après avoir clairement expliqué ce qui va advenir, si le citoyen persiste dans des achats et consommations irraisonnées, c’est sa responsabilité.


Cela passe par une nouvelle donne économique et sociale, ou l’on privilégie un capital de proximité, vertueux et patient, qui en collaboration avec un salariat, impliqué et conscient, permettra à une nouvelle race d’entreprises citoyennes, de produire des biens et services, totalement « Made in France », et repérés comme tels par le citoyen, contribuable consommateurs.


Comme nous l’avons déjà dit et écrit ce modèle, tiré de celui de l’économie sociale adapté, sera disponible pour la gestion de nos grands services publics, aux quels nombreux sont ceux qui y sont attachés.

Richard HASSELMANN



Les Libr'acteurs profitent de ce billet pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à tous leurs lecteurs.

vendredi 18 décembre 2009

Paradoxe de la modernité !

Lors d’une récente conversation, un chef d’entreprise me faisait observer combien la réactivité des entreprises s’érodait. Observation intéressante, qui conduit à une analyse que j’aimerai partager.

La réactivité des entreprises dans la prise de décision, est freinée par l’avalanche de dossiers, et de sollicitations que le décideur doit traiter en même temps, du fait des NTIC, internet, web 2.0 et autres gadgets a la mode.

Etonnez vous, ensuite, que l’on vous parle de stress ou de "BURN OUT", nouveau syndrome à la mode. Le décideur ne peut se concentrer, et mener a bien un projet, submergé qu’il est par tout et n’importe quoi.

Comme moi, vous avez du être frappé, lors d’une conférence ou d’une présentation de projet, de voir les collaborateurs, ou responsables conviés, faire pendant votre exposé « JOUJOU » avec portables, E ou smart phones. C’est qu’il ne peut se couper du quotidien, de peur de passer a côté de quelque chose, ou d’être moins informé qu’un autre.

Le lecteur ou le sympathisant, sait combien je suis attaché, à l’humain dans l’entreprise.

Pour avoir dans les années 70, forgé le concept d’ « écologie des collaborateurs » le constat me conforte.

A l’époque avec René DUMONT et d’autres l’ECOLOGIE était une terre de mission, non encombrée par tous les arrivistes et sectaires que nous connaissons .Cette écologie des collaborateurs, était de la même veine que le « management éthique », cher à Bernard BRUNHES.

La modernité des NTIC ne sera un atout que dés l’instant ou le manager décideur, aura fait siens les préceptes de l’écologie du collaborateur et du management éthique, a défaut, il va retarder la prise décision, et le passage a la phase opérationnelle d’exploitation et de vente, et pénaliser l’entreprise et lui avec.

Pour être réactif et concurrentiel, il faut savoir faire confiance, a celui qui va vous aider et aider l’entreprise à progresser.

Le manager qui pense qu’il faut jouer à « la mouche du coche » est un handicap pour son entreprise.

A bien y regarder, ce thème, nous ramène, à une forme de démocratie, ou le cumul des mandats, et la longévité politique, dissuadent de réformer, pour ne pas perdre la main.

C’est gouverner en fonction des sondages et de l’air du temps, c’est faire du « storry telling », et jouer à l’HYPER GOUVERNANT, qui se mêle de tout.

Cela doit parler à beaucoup, et permet de toucher du doigt les limites des NTIC, qui ne peuvent permettre de se soustraire, à une certaine éthique, et à une ligne de conduite claire.

Cela passe par une information précise du salarié comme du citoyen, et dans la conviction, que l’addition des talents est un bénéfice pour la société qu’elle soit nationale ou entrepreurariale.


Richard HASSELMANN

mercredi 9 décembre 2009

Grand emprunt et mimétisme

Nous avons dénoncé ici très tôt, les dangers du "Food power", et les risques de voir une nouvelle bulle spéculative se fixer sur les terres agricoles.

L’actualité nous a donné raison !

Nous avons également souligné, combien il était urgent de juguler notre dette, et en ce sens, nous pensons qu’il eu mieux valu dégager des économies d’échelles, pour investir en lieu et place d’un grand emprunt.

Las nous ne sommes que d’humbles citoyens, un peu versés en la matière mais sans audience particulière. Cela ne nous rebute toutefois pas, c’est la raison pour laquelle, nous voudrions faire observer ce qui suit.

La lecture de nombreuses lettres de conjoncture, rapports, ou notes a destination de la Finance, devrait instruire le gouvernement sur les priorités à financer par le grand emprunt.

Le mimétisme avec les orientations des investisseurs va faire double emploi.

Au moment ou le sommet de COPENHAGUE se profile, au moment ou le changement climatique, quelle qu’en soit la cause est un phénomène inéluctable, on voit des secteurs porteurs dans lesquels il faut investir, aux dires des conseillers en patrimoine :

A titre d’exemple,

- Le bâtiment vert.
- Les transports propres.

Cela est bel et bon, mais dans ce cas, le grand emprunt doit aller ailleurs, vers des investissements de recherches, de formation et non pas vers des segments qui seront financés par les capitaux privés, car annoncés comme rentables.

Il doit aider à créer des emplois de proximité, et ne pas financer des infrastructures, si c’est pour les céder ensuite au secteur privé.

Ce parallélisme entre les orientations d’investissement du grand emprunt et l’attente du capitalisme anonyme, nous inquiète surtout quand on sait, qu’il sera souscrit au prés du marché financier. Cela fait coup double en termes de rentabilité potentielle pour l’investisseur, et coup double aussi pour le citoyen contribuable qui rembourse les dettes.

LIBR’ACTEURS prône la fin du cumul des mandats c’est un moyen, mais aussi et surtout une société de projets, basée sur la conscience de la terre et l’avenir de nos enfants et petits enfants.

C’est là qu’il faut investir, dans une politique innovante de la mère de famille et de la petite enfance, pour faciliter le quotidien en créant des emplois.

Est-il un plus bel investissement d’avenir ?


Richard HASSELMANN

Copyright image
Navi Mag

mardi 1 décembre 2009

Mandats et démocratie

Au moment ou les partis politiques, commencent à publier les noms des têtes de listes pour les prochaines régionales, LIBR’ACTEURS "revient à la charge"

Nous œuvrons depuis longtemps pour le non cumul des mandats et la fin d’une certaine longévité politique, et nous constatons qu’une nouvelle fois bon nombre de candidats, sont maires, parlementaires nationaux ou européens, présidents de regroupements intercommunaux, quand ce n’est pas tout à la fois.

Ce cumul est ce qui ronge notre démocratie, faut-il que le France soit pauvre en talents pour ne pas sortir de ce cercle vicieux !

La France est le seul pays démocratique qui donne un si triste spectacle. L’élu battu ici ne retourne pas vers son métier premier, il se replie sur un autre mandat en attendant des jours meilleurs.

Nous avons dit que cette réforme était « LA MERE DE TOUTES LES REFORMES », celle par la quelle il faut commencer, pour passer ensuite aux autres réformes. Dans notre esprit ce n’est pas une fin c’est un moyen, pour qu’ensuite nous puissions réformer l’ETAT et les niveaux de compétences des collectivités et le droit d’ordonnancer des dépenses publiques qui concourent au creusement de la dette.

C’est aussi le préalable absolu si l’on veut que l’élu, rende des comptes à son mandant, l’électeur, en échappant à la toute puissance des administrations nationales et locales, qui gèrent la continuité, sans légitimité.

Cette réforme permettrait aussi, outre l’émergence de jeunes, de femmes et de citoyens issus de la diversité sociologique, de libérer l’élu de la toute puissance des appareils de partis, qui par le biais des investitures, cadenassent la conviction par le biais de votes « godillots ».

Faut –il être aveugle pour ne pas comprendre que la classe politique française, vit en vase clos, en caste qui se conforte, quelle que soit la sensibilité. Les montées au créneau, et les cris d’orfraies quand on fait mine de vouloir toucher a un échelon électoral ou a un mandat, sont a cet égard significatifs !

LIBR’ACTEURS a compilé les rapports, analyses et articles, qui depuis des décennies pointent en pure perte, l’effet pervers de cette situation. Las de prêcher dans le désert, nous lancerons prochainement sur ce site, de manière ludique, pour les régionales : « LE CHANT DES CUMULARDS »

Avec le concours actif de la communauté des internautes, nous souhaitons qu’il devienne le « TUBE » du début 2010 et qu’il sensibilise le citoyen sur cette réalité et donc sur le sens de son vote.


Il est évident que la mise en place d’un vrai statut de l’élu, traitant de sa rémunération, de sa réinsertion et d’une certaine forme de protection, vont de pair avec la nouvelle architecture démocratique que nous appelons des nos vœux.



Richard HASSELMANN


Création tee-shirt
Comboutique

mardi 17 novembre 2009

Copenhague : 2 fois CAPITALE !

Du 7 au 18 décembre prochain, en la Capitale du DANEMARK, va se jouer une partie également CAPITALE.

Capitale pour la survie de l’espèce humaine, et nous ne sommes pas certains que beaucoup perçoivent ce formidable enjeux. LIBR’ACTEURS, nos lecteurs l’auront compris est particulièrement sensible au fait environnemental et a la conscience de la terre.

Comme tout est dans tout et réciproquement, c’est ce qui nous conduit a mener croisade contre le cumul des mandats, pour régénérer la démocratie, et faire accéder aux affaires des citoyens nouveaux, qui recherchent un modèle économique compatible avec cette conscience de la terre.

Le changement climatique annoncé, est planétaire, il va demander des efforts et des réflexions dans tous les secteurs de l’activité humaine, et une force de mise en perspective à moyen et long terme.

Avouons que le rapport que vient de produire l’Agence internationale de l’énergie (AIE), nous inquiète beaucoup, en annonçant que la crise n’aura pas d’impact sur la consommation d’énergie et que les efforts éventuels des pays de l’OCDE seront engloutis par la voracité énergétique des pays émergents la Chine et l’Inde en particulier.

On lit, que faute d’une politique infléchie, dans le bon sens, la température globale de la planète pourrait augmenter de 6°C entre 2010 et 2030 causant des catastrophes environnementales irrémédiables.

Nous nous bornerons, ici, de donner quelques chiffres qui devraient permettre de mieux situer les idées, et les objectifs, économiques et industriels.

Car, et c’est en cela qu’il ya paradoxe, la lutte contre le réchauffement climatique et donc la sauvegarde de la race humaine, peut et doit être un moteur d’un investissement d’un nouveau type : RESPONSABLE dans tous les secteurs économiques.

On admet que le seuil d’absorption du CO2e (gaz de type CO2 ou équivalent) à 500 ppm (part par million). Si les Gaz a effet de serre (GES) ne sont pas jugulées et réduites d’environ 50% nous y seront en 2040.

Voilà l’enjeu de COPENHAGUE, mais nous craignions un grand marchandage quand nous entendons parler de cession de droits à polluer (belle formule de technocrate) et d’un prix de tonne carbone de l’ordre de 30 à35$.

Nous préférerions que l’on parle de gestion durable des ressources naturelles (sol, eau, forêts) à l’échelle planétaire.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN


A vos commentaires !!!!

Le sommet de Copenhague - Bibliographie
Maxisciences
Copenhague 2009
Energie L'expansion
Europe1

lundi 9 novembre 2009

Un effondrement qui en cache un autre ?

1789, 1989 : effondrement d’anciens régimes. 2009 : le capitalisme triomphant vacille. A l’instar des régimes communistes il y a vingt ans. Certes avec une différence : le capitalisme sait s’adapter pour sauver sa peau, il en fait la démonstration.

Ce 9 novembre la symbolique Allemande est intéressante.

Les médias nous présentent des témoignages d’Allemands de l’Est qui « regrettent » cet ancien régime dont la vacuité est pourtant assez avérée pour que cette piste soit définitivement abandonnée.

Ces médias, généralement « moutonniers » puisque relativistes, en arrivent donc à des présentations manichéennes tendant à laisser penser que, le communisme n’étant pas la solution, il ne nous reste plus que le capitalisme. Celui-là même qui montre tant de défauts : pollution, inégalités croissantes, spéculation, violences, déshumanisation des conditions de travail, « addictivation » des consommateurs, mobilisations des ressources au service du futile et au détriment du bien être et du lien social…

Libr’acteurs ne se satisfait pas de cette conception et, avec d’autres, invite chacun à la réflexion : que faire après l’effondrement en douceur du capitalisme amorcé en 2009 ?
Les idées sont en marche, même s’il faudra beaucoup de temps, du temps qui servira aussi de sursis aux adeptes d’un capitalisme qui a probablement vécu.

Alors que dire, que proposer ?

Nous l’avons déjà dit : « prenons le meilleur de chaque concept » et ajoutons une approche novatrice.

L’économie capitaliste, qui a fait preuve d’une certaine efficacité, a besoin d’être fermement régulée. Grâce à une volonté politique, à une administration garante du service de l’intérêt général, des besoins fondamentaux et de la dignité, grâce à l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable). Autant de contrepoids au service de la volonté politique.

Trois statuts, avec leurs spécificités, leurs contraintes et leurs avantages. Ne les confondons pas.

Libr’acteurs est un chien dans un jeu de quilles. En dénonçant le cumul des mandats, nous voulons faire un premier pas dans le démantèlement de cette collusion médiatico-politico-financière qui s’accommode parfaitement bien d’un régime qui sait broyer discrètement et sournoisement les individus. Mieux que le communisme.

Christian LIEBER

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Insolite place

jeudi 5 novembre 2009

Cumul et vie sociale

Est il sain qu’une même personne conserve comme sa propriété voire comme son fief pendant des décennies une ville, un département, ou une région ?

Directement ou par personne interposée. En théorie, un territoire, devrait être égal à une personne

La longévité au pouvoir local se construit par un clientélisme ; le contrôle et le soutien des intervenants locaux s’obtenant par des échanges de service et de subventions loin de l’intérêt général.

Qu’est ce que la « démocratie de proximité » ?

- Un pouvoir solitaire et autoritaire du patron local
- Un cumul des vassaux les plus soumis aux postes clés du Territoire mais attention à ne pas faire d’ombre au Patron
- Une élimination des concurrents dotés d’une trop forte personnalité pour favoriser des lieutenants ternes ; vive les « bénis oui,oui » ,et tant pis pour des talents concurrents
- Une soumission financière au Patron (adjoint et élu de l’Agglomération ) ou un asservissement du fait du cumul de poste d’élus et de permanents d’une autre collectivité (adjoint de la Ville et cadre souvent féminin pour l’équité du Département)
- Un monopole du financement du journal local (articles et pages payés par les différentes collectivités permettant de gérer au mieux la liberté de la presse locale, exemple varois point d’article sur la disgrâce présidentielle suite au retrait de la course à la Région PACA)

Quand un patron gère plusieurs collectivités et structures locales se pose rapidement un problème de lisibilité de l’action publique. On ne sait plus qui fait quoi. Le patron agit-il en tant que Président de Région ? Président de la structure intercommunale ? Élu de telle ou telle commune ? De fait, il gère le territoire comme sa maison, ce qui est la définition même du féodalisme

De plus un responsable d’exécutif local remplit toute une série de fonctions (Présidence des conseils d’administration des CHU, associations municipales, établissement publics divers etc.)

Pauvre démocratie !

Eric Campion


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Wikimedia

mardi 27 octobre 2009

LES REGRETS.....

Beaucoup s'émeuvent et vocifèrent devant les dérives constatées de notre belle république. Néanmoins, notre beau pays recèle dans ses trésors, la preuve de notre régression avérée.

Le lecteur savourera avec nous Joachim Du BELLAY, et il en méditera la profonde actualité ...


Joachim Du Bellay Les Regrets, sonnet CL

Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil.

Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
La lune en plein midi, à minuit le soleil.

Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage,
Ils le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage:
S'il le reçoit mauvais. ils le montrent au doigt.

Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi ...

Extrait de : Lettres de Joachim Du Bellay


Le Collectif Libr'acteurs

lundi 12 octobre 2009

Statues/Statuts

Ce qui suit va sans doute m’attirer les foudres de certains, mais je fais le pari de voir l’objectivité du plus grand nombre et la réflexion en conscience de mes amis fonctionnaires, émerger.

Une récente réunion sur l’avenir de LA POSTE me conduit à redire avec force, ce que j’ai déjà dit et écrit tout au long de ma carrière : La France s’épuise a cause du statut des fonctions publiques.

LIBR’ACTEURS cherche, dans une démarche systémique raisonnée à isoler les verrous à tirer pour pouvoir enfin réformer.

Nous avons pointé le cumul des mandats et la longévité politique, qui est une particularité française, semblant de statut et de droits acquis. Cette réalité, à bien y regarder, est alliée de l’autre : LE STATUT DES FONCTIONS PUBLIQUES, car l’élu et le fonctionnaire, se confortent l’un l’autre, quand ils ne se confondent pas.

Nous avons dit et écrit que tout ce qui est reconnu d’utilité publique, doit être détenu par la puissance publique. Cela ne veut pas dire que ceux qui servent au sein de ses services doivent jouir d’un statut privilégié.

Dans un cas l’employeur est la « Collectivité nationale, locale ou hospitalière », dans l’autre le « CITOYEN-PATRON » ou le groupe de « CITOYENS ACTIONNAIRES ». Le contrat de travail doit être identique et unique, a durée indéterminée, avec des garanties et des devoirs.

Lors des conversations sur l’avenir de LA POSTE, et de tout temps, vous avez constatez que le seul vrai souci : c’est la protection de l’emploi à vie !

Je crois pouvoir l’ écrire car je l’ai vécu. Je suis entré dans la vie active, comme cadre du ministère des Finances, j’y ai donné le meilleur de moi-même dans des missions passionnantes et rencontré mes meilleurs amis. Au bout de quelques années j’ai fait le constat d’une dynamique bridée par le poids de ceux qui n’étaient pas concernés, sécurisés par un statut protecteur quel que soit leurs degrés d’implication.

J’ai fait le choix de démissionner, pour plonger dans le privé « PUR et DUR », celui de la concurrence, du résultat et de l’actionnariat anonyme. Dans le secteur public, surtout celui des finances je gagnais très bien ma vie, et j’avais en plus, du temps pour ma vie sportive et associative. Dans le privé, j’ai amélioré légèrement mon train de vie, mais abandonné beaucoup de mon temps libre, mobilisé par l’objectif de résultats des entreprises et équipes que j’ai eu la chance d’animer.

Voilà tout est dit, et si l’on y regarde de plus prés, on notera que le fonctionnaire, fait beaucoup d’autres choses, car il n’est pas assez impliqué dans la performance de son travail.

On le retrouve, dans les associations, les syndicats, la politique, voir dans des petits boulots en complément, durant son temps libre.

Inconsciemment qu’on le veuille ou non quand on sait que son emploi, ne dépend pas de sa performance et de son implication, la mobilisation intime est moindre. C’est inhérent à la nature humaine, bâtie sur l'instinct de conservation.

Il faut donc avoir le courage, comme pour ce qui concerne le cumul des mandats, de tordre le cou, a ce statut des fonctions publiques, pour loger tous les citoyens sous la bannière d’un contrat de travail unique.

Cela ne veut pas dire précarité, au contraire, les collectivités publiques, employeurs (ETAT, LOCALE et HOSPITALIERE) seraient tenues de mieux rémunérer et de valoriser la performance individuelle.

Cela ne déboucherait en rien sur des privatisations rampantes, et serait au contraire, un puissant stimulateur, pour que nos grands services publics et nos administrations, disposent de ressources humaines impliquées, outil premier de résistance à toutes les concurrences.

Cela permettrait aussi de mobiliser nos forces vives, dans les missions qui sont les leurs, et éviterait de voir des dispersions, "syndicalo, politico associatives" et éliminerait l’un des leviers premier du clientélisme politique : l’emploi public !!

En ce sens le lecteur comprendra pourquoi nous lions : CUMUL DES MANDATS ET FONCTIONS PUBLIQUES, des STATUTS STATUFIEES.

Pour conclure sur le mode plaisant, une petite histoire, que nous aimions lors de mon jeune temps, dans les méandres du Ministère des Finances, celui de la rue de Rivoli.

"Le Ministre, visite les archives, dans la cave et est surpris par les souris et les rats.
Il convoque le chef de service, et lui conseille d’y lâcher un chat !
Quelques mois plus tard, le Ministre s’informe de l’effet, et s’entend remercier pour une idée aussi géniale, avec des résultats spectaculaires.
Modeste il explique, que c’est pour cela qu’il est Ministre !
Une année après, lors d’une nouvelle visite impromptue, le Ministre constate que les souris gambadent de nouveaux dans les archives.
Furieux il convoque le chef de service, et demande ce qu’il est advenu du chat.
Penaud le fonctionnaire répond, il a été titularisé !! "

Bonne réflexion et contributions, car cumul des mandats et réformes des collectivités sont au cœur de notre action.


Richard HASSELMANN

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lundi 28 septembre 2009

Attention Hôpital !!

La Ministre de la Santé, qui a troqué ses tenues acidulées, pour des atours plus discrets, pensait avancer masquée. Une agence régionale de santé (ARS) par-ci, une loi de réforme hospitalière là, le tour était joué, la maîtrise comptable et technocratique tenait les 2 bouts.

C’était sans compter avec le puissant corporatisme des professeurs et médecins hospitaliers, et la faculté de mobilisation de tout le personnel médical et para médical, pour protéger, une certaine idée de l’hôpital public.

Nous ne rentrerons pas ici, dans le débat, encore que pour bien connaître le cursus de l’ENS (Ecole nationale de la Santé), et pour avoir exercer en qualité de Receveur hospitalier, nous soyons sceptiques sur la capacité du futur Super-directeur à être ce chef d’orchestre, nommant les « Chefs de Pôles », négociant les « contrats de pôles », distinguant les toubibs membres du directoire, et enfin et surtout fixer le PROJET MEDICAL de l’hôpital.

Qu’il nous soit simplement permis de dire, qu’à trop camper sur l’AVENTIN, les mandarins hospitaliers, ont fournit les verges pour se faire fouetter. Il y a longtemps, très longtemps, que le prix de la santé, la place de l’hôpital, et l’apport économique de l’ensemble dans le PIB (ou le futur PNN, produit national net) auraient du être défendus.

Il y a longtemps, que le corps médical, aurait du prendre en main sa destinée, pour exiger que le Directeur général de l’établissement soit un Médecin, élu par ses pairs, et assisté d’un Directeur juridique et d’un directeur financier.

Non, un Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, un lieu ou l’on soigne et ou l’on se prête à la compétition du rendement et du classement.

Non, seulement l’Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, mais ce ne doit même pas être une Entreprise.

Il y a l’évidence un vrai débat de société à trancher, vis-à-vis du coût de la santé et des moyens affectés.

A l’heure où l’on s’émeut du démantèlement de la POSTE, et d’autres grands services publics, à l’heure ou La Cour des Comptes dans son dernier rapport pointe une nouvelle fois le déficit de notre système de santé, il faut avoir le courage de dire : UN HOPITAL PUBLIC N’EST PAS DESTINE A ETRE RENTABLE !

L’hôpital public doit répondre à un besoin de santé publique que les structures privées ne peuvent ou ne veulent assumer.

Le produit fini d’un hôpital, n’en déplaise aux inventeurs de la T2A ne doit pas être l’équilibre financier, mais l’amélioration de la santé du citoyen.

Il faut tordre le cou à des compétitions qui portent sur la mortalité ou le taux d’infections nosocomiales.

Une société adulte doit dire que la santé est la priorité des priorités, c’est en regard d’elle que se mesure la plus criante des inégalités, et que sans elle toutes les autres activités humaines sont interdites ou amoindries.

Un pays moderne doit donc dire combien il peut y consacrer, ce a quoi il doit renoncer par ailleurs, et à l’heure ou l’on parle de Produit National Net, montrer comment une santé défendue c’est un des moteurs de l’économie, direct par les investissements générés, et indirect par le confort physique moral et intellectuel des populations concernées.


Richard HASSELMANN

lundi 21 septembre 2009

NOPIB mais avant tout "NO IMPOTS ET TAXES MULTIPLES !"

Le rapport STGLITZ a été déposé sur le bureau du Président de la République, avec une proposition forte : Sortir du sacro-saint PIB (produit intérieur brut), pour mesurer la croissance autrement, nous voudrions élargir le débat.

Pour ceux qui nous suivent depuis quelques années, nous pensons être fondés a le faire, car très tôt, nous avons parlé de BNB (Bonheur national Brut), et surtout de la prise en compte de nouveaux déterminants de la santé collective d’un pays, avec une hiérarchie : La réalité de la conscience de la terre, la santé, l’éducation et la sécurité.

Occasion d’élargir le débat car tout est lié, du PIB, à la réforme de la fiscalité locale, en passant par la dette et l’emprunt SARKOZY, ou les nouvelles normes comptables et l’éthique financière et fiscale.

C’est ce dernier point qui nous pose question.

Il faut arriver à avoir une vision claire et précise de nos finances publiques et de nos indicateurs. La LOLF (loi organique relative aux lois de finances) comme la moribonde RGPP (révision générale des politiques publiques), sont des cautères sur une jambe de bois.

Il faut commencer par le commencement, élaguer puissamment notre système fiscal, pour tendre vers un impôt national, un impôt régional et un impôt local, 3 impôts, avec des taux bas, mais une assiette la plus large possible appréhendant tous les revenus.

Alors, on y verrait plus clair, et les petits malins qui jonglent avec les taux, les taxes, les niches, les bases foncières et locatives et autres évasions en tout genre rigoleraient moins, et tout un chacun comprendrait.

Ensuite, après avoir mis fin au cumul des mandats, pour avoir des ordonnateurs responsables, il est temps de laisser la même puissance publique, décider des dépenses et des recettes pour les financer.

C’était un des objectifs de la régionalisation, ébauchée en 1982 avec les lois de décentralisation.Nous en sommes loin et je dirai même que nous régressons, du fait de notre vieux reflexe JACOBIN, dont le dernier avatar est la réforme de la taxe professionnelle qui va accentuer la tutelle financière d l’Etat sur les Collectivités au premier rang des quelle les Régions.

Un Maire, Un Président d’Intercommunalité, Un Président de Région et un Premier Ministre, seraient ainsi responsables et comptables des dépenses qu’ils proposent dans les domaines qui leur sont impartis, et fixeraient la recette fiscale nécessaire pour financer cela.

On peut mettre en place, a dire souverain du parlement chaque année en fonction de la conjoncture, un taux référence celui de l’impôt national et des limites basses et hautes incontournables pour les des 2 autres impôts, le régional et le local (Commune et/ou intercommunalité).

Contrairement a l’idée reçue et bien souvent entrenui , par tous ceux qui y ont intérêt, cette réforme est plus simple qu’il n’y paraît, et trouverait l’oreille attentive du citoyen/contribuable, qui commence a se lasser du flou artistique, des financements croisés, des doublons et des c’est pas moi c’est l’autre !


Richard HASSELMANN

jeudi 3 septembre 2009

Des RECETTES... mais toutes les RECETTES !

L’un de nos visiteurs, m’a fait, a juste titre, observer que j’avais fait allusion a un écrit non publié en son temps sur notre « blog ».

L’actualité, avec les gesticulations médiatiques sur la « CHASSE aux BONUS » me fournit l’opportunité de reprendre ce billet adressé à l’époque à la presse économique (LES ECHOS et CHALLENGES).

A l’heure ou la dette du pays continue a dériver, a l’heure ou l’on parle d’un grand emprunt, à l’heure ou l’on vient ergoter pour financer la santé du plus grand nombre, il est un moment ou il faut savoir débusquer sans faiblesse, toutes les évasions de recettes fiscales et sociales.

Notre analyse prouve que le DIABLE SE CACHE DANS DES DETAILS.

Oui il est indispensable de cantonner les rémunérations, sous quelques formes qu’elles soient distribuées, BONUS, STOCK OPTION, RETRAITE CHAPEAU, NICHES FISCALES celles que l’on vient de renoncer a « raboter », et autres.

Ayant eu la chance, après plus de 15 années au sein du Ministère des Finances, de diriger des entreprises ou groupes détenus par un actionnariat privé familial, j’ai vu arriver les FONDS anonymes, en recherche de rentabilité purement financière, et sachant se faire des alliés au sein mêmes des entreprises « vampirisées ».

Si l’on veut aller au bout de la logique et peut être même éradiquer la cause première des délocalisations, de la casse des emplois et de la ruine de tissus industriels entiers, il faut regarder de plus prés, les montages en LBO (Leverage Buy Out) et surtout LMBO (leverage Management Buy Out).

Il s’agit de l’achat d’une entreprise par un entrant financier, avec effet de levier par endettement, et dans de très nombreux cas, en associant au capital, une partie du « High »management en place.

Le cadre supérieur qui devient salarie/associé, signe avec le fonds d’investissements un pacte d’actionnaires, et tout ou partie des actions sont logés dans des raisons sociales « Off shore ».

Ensuite vogue la galère, pour le salarié lambda qui lui n’est pas dans la combine et qui assiste au démantèlement de services, aux restructurations sociales et autres ventes d’actifs.

Le rachat avec effet de levier, c’est la technique de création d’une dette (dite sénior), qui permet une partie de l’achat et amortie par l’exploitation courante. On peut aller plus loin, en créant des dettes « mezzanines », ou en vendant les actifs immobiliers à des SCI qui portent une partie de l’endettement.

Avec de telles méthodes, confortées par une petite délocalisation, un petit plan social, ou une externalisation de services supports, le résultat de l’entreprise devient vite séduisant, les dividendes aussi.

Mais salaires et dividendes soumis au droit français car regardés comme la contrepartie d’un travail fournit, cela est moins alléchant que les plus values tirées des actions de l’entreprises distribuées pour « échine souple ».

Ainsi le contrat de travail initial, qui a déclenché l’entrée dans le LMBO, et l’octroi de bonus voit ces compléments substantiels de rémunérations échapper aux cotisations sociales car…..il s’agit de plus values sur actions.

Voilà une piste parmi de nombreuses autres, et il est facile de chiffrer l’évasion de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu ainsi organisée, et aidé par la NICHE « Plan Epargne en Actions ».

Ce n’est pas TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS, c’est combiner et casser vite, pour encaisser plus avec l’aide largement payée de cabinets et banques spécialisés.

A cet égard les nouvelles normes comptables internationales, vont encore obscurcir la vision.

Je reviendrai pour conclure sur 2 commentaires, laissés, sous ma signature sur 2 sites très fréquentés, et qui m’ont attiré en leur temps des remarques acerbes.

Sincèrement croyez vous raisonnable de faire des ponts d’or fiscaux, a des chanteurs ou sportifs, au moment ou l’on ratiocine sur le salaire des infirmières, des médecins généralistes, des instituteurs ou des pompiers pour ne citer qu’eux ?

Par ailleurs est-il indécent de demander aux seniors (j’en suis un), qui ont vécu l’âge d’or de l’emploi, qui ont géré a court terme l’avenir de leurs enfants et petits enfants (jusque et y compris en votant pour des cumulards de mandats), de cracher au bassinet de la solidarité, dés que leurs revenus mensuels (retraites et patrimoine) sont supérieurs à un seuil, qui pourrait être 3 fois le SMIC ?

Cela aussi fait partie des RECETTES, TOUTES LES RECETTES !

Bonne rentrée a tous.


Richard HASSELMANN

lundi 31 août 2009

Contrition

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais l’époque est à la contrition tous azimuts.

Un Président de La République qui donne dans l’autocritique généralisée, un Président du MODEM qui s’en veut d’avoir été « batailleur » et promet un parti exemplaire, une Présidente socialiste qui jure qu’elle sera elle-même.

Voila pour les principaux acteurs, mais c’est également vrai pour un grand nombre de seconds couteaux, qui promettent que demain ce sera différent car ils ont compris et sont a l’écoute du terrain.

Désolé mais nous n’y croyons pas et nous allons même plus loin, la situation actuelle du pays, obérée par la crise mondiale, est largement due a la consanguinité de caste, à la pensée unique, à la longévité politique et au cumul des mandats.

Ne croyez pas que nous soyons victimes d’une obsession, mais le récent épisode des Européennes, la préparation des Régionales, les remèdes a la crise tel que l’emprunt et autres balivernes nous confortent.

Qui n’a entendu, des « politiques » pleurer un mandat pour survivre, et des Ministres venir dire, sans rire, que l’emprunt sera dédié à des dépenses d’avenir et, a la suite, annoncer qu’il faut juguler les dépenses de santé.

Dans le même temps, n’importe quel citoyen sensé, celui qui ne veut pas s’accrocher a un mandat, aurait la lucidité de dire, la première dépense d’avenir c’est celle qui garantit la santé intellectuelle et morale de la population, toutes générations confondues.

Le même responsable politique aurait donc le courage de dire, nous empruntons, ou mieux nous économisons, pour financer uniquement, la santé, l’éducation, la recherche et les grandes solidarités sociétales et intergénérationnelles, au premier rang desquelles, le souci de ne pas alourdir la dette de nos petits enfants. Nous ne financerons donc plus sur le denier public, par quelque collectivité que ce soit (ETAT, REGION, DEPARTEMENT, COMMUNE), les stars des spectacles ou du sport, les équipements de prestiges redondants, les infrastructures sans utilités, les administrations pléthoriques, et les rentes de situations multiples et variées, dont les rémunérations exorbitantes, les BONUS et autre menus avantages, constituent un pan non négligeable.

Un tel projet n’est pas électivement porteur, mais il est le seul que commande la raison. Ce bon sens qui est paraît-il « la chose du monde la mieux partagée », nous le rencontrons a chaque détour de conversations. Il suffit donc de faire prendre conscience à cette multitude raisonnable, de l’endroit ou le bat blesse et de sa force collective.

Certains veulent faire "De la politique autrement", CHICHE !

NOUS ALLONS LES Y AIDER ! LORS DES PROCHAINES REGIONALES EXIGEONS LE NON CUMUL DU MANDAT.

LA REGION ESPACE PERTINENT POUR LA GESTION DE NOMBREUX SERVICES MERITE DES CITOYENS ELUS QUI CONSACRERONT TOUTE LEUR CONVICTION A CETTE NOBLE TACHE !

Richard HASSELMANN

mardi 11 août 2009

Respiration d'été

On a marché sur Neptune.
Ici, le temps s'est arrêté.
Nous écoutons le silence et savourons ce moment de quiétude intense.

Dans l'Autre Monde, cette sensation de douceur et de bien-être n'existait quasiment plus.
L'activisme du Monarque et de ses acolytes devenait de plus en plus pesant.
Surtout depuis sa promotion au sein du Parti de l'Ordre Mondial.
Avec la réapparition d'Edvige, nous ne dormions plus tranquilles.
Elle était partout.
Les multinationales avaient remplacé les Etats.
Elles étaient devenues folles.
Tout cela aurait pu mal finir...

Le Top 10 des grandes fortunes mondiales préparait une décision importante.
Le nombre croissant des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté devenait insoutenable.
Il venait d'atteindre 60% de la population mondiale.
Les experts prévoyaient un taux de 70% dans la prochaine décennie.
Le coût économique, social et moral de cette situation était exorbitant.
Le Top 10 décida d'en finir avec ce problème.
En supprimant tous ces malheureux, il supprimerait ce fardeau.
Le peu de conscience qu'il lui restait s'en trouverait allégé et guéri.

Le cataclysme écologique sauva ces condamnés.
Bien sûr, beaucoup périrent. Comme partout.
Pour la première fois depuis longtemps, pauvres et nantis se retrouvèrent à égalité ... Face à la mort.
Les catastrophes naturelles successives et de grande ampleur provoquèrent la tourmente et le désespoir.
Elles nous permirent pourtant de repartir à zéro.
La Nature nous obligea à procéder aux changements que nous n'avions pas su faire lors de la crise économique et financière déclenchée par les subprimes.

Nous y avions cru pourtant...

Souviens-toi : l'élection de Barack Obama, les réunions du G20,...
Mais les dirigeants de l'époque pensaient pouvoir changer le monde sans en changer les règles...
Ils s'offusquaient de voir les banques poursuivre leurs activités de trading et leur distribution de bonus,
Mais ils n'avaient pas daigné redéfinir le métier de banquier et son utilité sociale, laissant au contraire proliférer la titrisation et les produits financiers à fort effet de levier ou couvrant artificiellement des créances douteuses.
Même leurs « plans de relance » étaient décalés : ils ne visaient qu'à accroître la croissance du PIB, sans se fixer aucun objectif environnemental ni social. Le modèle de société inégalitaire en marche depuis 1980 s'en était trouvé renforcé !

La Seconde Renaissance eût lieu bien plus vite que nous ne l'aurions cru.
Les arts et la culture prirent un nouvel essor.
L'harmonie dans les lieux de vie, dans la famille, dans l'entreprise, entre les peuples, entre religions, ... devînt le fil conducteur des hommes et des femmes politiques.

Cette nuit d'été est particulièrement belle.
Après s'être imprégnés d'un soleil radieux, la fraîcheur du soir caresse nos corps et chatouille nos pensées.
Regarde, mon amour : les étoiles nous sourient... Et le ciel chante avec nous.


Lionel Lacassagne

vendredi 24 juillet 2009

Intérêt Public

Le creux de l’été, est souvent le moment des mesures politiques "spéciales", mais également celui de la mise en forme de la réflexion, après que soit décanté le vécu du premier semestre.

LIBR’ACTEURS n’échappe pas a la règle, et la quasi-totalité de ses animateurs produit notes et réflexions, pour alimenter, nos positions lors de la prochaine rentrée.

Le lecteur comprendra, qu’il appartient toutefois au Président de réagir à chaud quand l’actualité le commande. C’est le cas, à nos yeux, lorsque l’on apprend que le POLE EMPLOI, né de la fusion ANPE/ASSEDIC va sous traiter une partie, non négligeable, des dossiers de reclassement et d’accompagnement au secteur privé.

Que l’on soit clair, nous n’avons rien contre le secteur privé, et respectons beaucoup les chefs d’entreprises et entrepreneurs, les vrais, ceux qui ont des idées et font vivre autour d’eux. Nous pensons aussi que toute une série d’activités n’ont rien à faire dans le giron public et n’ont pas à user du denier public.

Mais nous sommes là dans un autre registre, qui touche a la charte de LIBR’ACTEURS et à son corpus.

Nous considérons en effet que tout ce qui est de l’INTERET COLLECTIF PUBLIC, doit être propriété de LA PUISSANCE PUBLIQUE financé et géré par elle avec ses moyens humains et techniques. En ce sens nous sommes des ardents défenseurs de certains services publics, pour les voir pérennisés dans la sphère publique, n’en déplaise a Bruxelles, et plaidons pour des services géré par le public, de manière plus conjoncturelle.

C’est le cas ici, nous sommes au cœur de la solidarité, le chômage va faire de la rentrée 2009 un véritable brulot, il faut donc mobiliser le denier public et des agents publics sur cette ardente obligation. Pour bien connaître le monde des instituts de formation, de reclassement, ou d’aide au retour à l’emploi nous ne sommes pas surs qu’ils soient les meilleurs instruments. Cette considération nous mène plus loin, et c’est en cela à nos yeux que le parti socialiste se ridiculise, avec ses querelles sémantiques et de personnes

Il est temps, sans faiblesse de demander aux français de hiérarchiser les priorités, et de dire comment elles seront financées.

Nous sommes surs, de voir en tête de liste, LA SANTE, car sans santé toute autre activité est vaine ou amoindrie .Cela place l’environnement en loi fondamentale et les « déterminants de santé » que sont l’emploi, le logement et les transports en place visible. A la suite nous devrions avoir L’EDUCATION et LA RECHERCHE, suivies par LES SOLIDARITES SOCIALES ET INTERGENERATIONNELLES, et enfin LA SECURITE INTERIEURE ET EXTERIEURE.

Voilà a notre sens ce que doit financer le denier public, nous l’avions déjà écrit, lors de la publication du rapport PEBEREAU.

Ces 4 priorités couvrent le spectre de ce qui constitue une société moderne et soucieuse du citoyen. Il reste à fixer le niveau de qualité attendue, et à dire qui finance.

Ici encore la césure est aisée entre, le quotidien et le moyen et long terme, l’un doit être budgété chaque années et comme tel financé par l’impôt , l’autre être porté par l’emprunt et amorti comme tel par plusieurs générations.

Reste la question de nos emplois publics, de nombreux lecteurs, ont pensés à tort, que nous voulions la peau des "politicards cumulards", et celle, dans la foulée des malheureux fonctionnaires.

C’est vrai pour les premiers sans amalgame ni outrance, tant le cumul des mandats et la longévité politique est un mal endémique qui ronge notre démocratie. C’est totalement faux pour les seconds dont nous sommes issus, et que nous connaissons très bien.

Nous pensons simplement, qu’il faut abandonner le statut (les statuts) de la fonction publique, pour n’avoir qu’un seul corps de fonctionnaire, citoyen, sélectionné parmi les meilleurs, considéré et bien rémunérés, qui choisit de faire carrière au service de la collectivité, Nationale, Locale ou hospitalière.

Il a un contrat de travail, comme tout autre, mais assorti de compléments que la Collectivité accorde a ceux de ses enfants qu’elle se donne pour mener des missions publiques en appréciant la qualité du service et de la performance.

Voilà le socle que LIBR’ACTEURS va porter dés la rentrée, dans les instances, partis et colloques ou nous sommes conviés, nous attendons, vos réflexions critiques et constructives.


Rendez-vous en septembre !


Richard HASSELMANN


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Christian Arnould

vendredi 17 juillet 2009

Chasse aux gaspillages : le Président et les élus de tous bords doivent montrer l'exemple

Dans son discours du 22 juin devant le Congrès réuni à Versailles, Nicolas Sarkozy proclamait : « Nous ne pouvons pas laisser un euro d'argent public gaspillé ».

Dans ce domaine, comme dans d'autres, il me semble que les gouvernants et les politiques doivent montrer l'exemple.

J'ai déjà souligné ce point dans un article publié en décembre 2007 : « l'exemplarité comme mode de gouvernance... et art de vivre ! ». Or, ce discours prononcé dans le faste d'un lieu hautement symbolique me fait revenir sur ce point.

« Lieu hautement symbolique » dis-je. En effet, au-delà de sa magnificence et de son rayonnement, Versailles n'est -il pas le symbole des gouvernants dispendieux et suffisants de l'Ancien Régime, coupés d'un peuple en souffrance que l'endettement croissant de l'Etat appauvrit chaque jour davantage ?

Prononcer un tel discours lors d'une réunion ayant coûté la bagatelle de 400 000 euros au contribuable me paraît être à la fois une sympathique farce, un affront fâcheux au citoyen-contribuable, et la preuve supplémentaire d'une navrante et douce inconscience.

Que le Président de la République manifeste une forte détermination à éviter tout gaspillage de l'argent public, qui plus est dans un contexte de crise, ne peut que me réjouir. Mais alors, je voudrais poser les questions suivantes, et exprimer les remarques suivantes :

– Pourquoi l'Elysée n'est-il pas plus rigoureux dans ses dépenses de fonctionnement ? Bien sûr, la publication ce jeudi 16 juillet d'un rapport de la Cour des Comptes sur le budget de l'Elysée est une première que l'on doit saluer. Mais, tout en reconnaissant certains efforts de rationalisation, la Cour des Comptes épingle clairement l'Elysée sur des frais de déplacement trop coûteux et sur le coût de nombreuses enquêtes d'opinion jugées inutiles. Rappelons aussi que le député René Dosière a publié en juin un rapport qui indique une hausse de 21,5% des dépenses de fonctionnement de l'Elysée à périmètre constant entre 2007 et 2008.

– Pourquoi n'avoir pas profité du remaniement ministériel du 24 juin pour mettre en place un gouvernement resserré, celui qui avait été promis lors de la campagne présidentielle de 2007 ?

– Les 13 conseillers de l'Elysée sont-ils tous nécessaires, alors que nos institutions confient aux ministres le soin de définir et mettre en oeuvre la politique pour laquelle le Président de la République a été élu ?

– Pourquoi n'y a-t-il aucun contrôle ni aucune maîtrise des frais de gestion des élus ? En effet, alors qu'au Royaume-Uni, les frais et avantages en nature des parlementaires sont chiffrés et publiés, nos députés et sénateurs bénéficient d'une « indemnité représentative de frais de mandat » (différente de l'indemnité parlementaire) d'environ 6000 euros nets par mois, sans qu'aucun justificatif ne leur soit demandé...

D'autre part, le Président de la République a beau parler de « bon » et « mauvais » déficit, il n'existe qu'une seule dette et une seule charge de la dette. Les seuls intérêts de cette dette représentent à eux seuls, depuis plusieurs années maintenant, le poste de dépense de l'Etat le plus important après le budget de l'Education nationale.

Or, ces intérêts constituent une dépense improductive, affectée ni à l'investissement ni au fonctionnement des services publics. Ils représentent des milliards d'euros qui partent en fumée, simplement parce que nos dirigeants politiques refusent de gérer l'argent public comme n'importe quel père de famille ou chef d'entreprise : avec « rigueur »...!

Notre niveau d'endettement est tel, que, conjugué à l'absence de politique sérieuse pour le réduire, le coût d'un euro emprunté devient de plus en plus élevé. En avril 2008, dans un article intitulé « Déficit public : dérives et irresponsabilités », j'avais écrit ceci : « Nul doute que les investisseurs institutionnels ne manqueront pas de relever leur taux d'intérêt à notre égard, jugeant notre pays moins fiable que d'autres pays européens, avec lesquels ils pratiqueront des taux plus bas ».

C'est désormais chose faite, puisque la Cour des Comptes indique que l'écart de taux d'intérêt entre les obligations d'Etat à 10 ans de la France et de l'Allemagne est passée de décembre 2007 à décembre 2008 de 0,14% à 0,49% au détriment de la France.

Ces milliards d'euros d'intérêts qui s'évaporent faute d'une gestion rigoureuse et responsable des deniers publics, j'appelle cela du gaspillage. Dans ce contexte, lancer un grand emprunt d'Etat sans même savoir à quoi il va servir paraît complètement surréaliste ... !

Enfin, je termine par un sujet qui n'étonnera pas le lecteur : le cumul des mandats à la française représente un coût énorme pour le contribuable et un véritable gaspillage de l'argent public. En effet, les cumulards de mandats cumulent les indemnités pour un travail que, physiquement et matériellement, ils ne peuvent réaliser qu'à temps partiel. Certains pallient d'ailleurs ce problème en embauchant ou en confiant des missions à des collaborateurs ou des fonctionnaires que le contribuable doit également payer.

Et puis, bon nombre d'élus cumulent d'autres indemnités (parfois très conséquentes) en prenant la présidence d'un établissement public de coopération intercommunale (EPCI). Ces EPCI sont-ils tous indispensables ? N'y a-t-il pas de redondance avec d'autres structures publiques ? N'y a-t-il pas moyen de confier leurs missions à d'autres organismes publics existants ? Je laisse au citoyen-contribuable le soin d'y répondre. Une chose est sûre en tous cas : le nombre d'EPCI est en augmentation constante ...

Pour conclure, la chasse aux gaspillages de l'argent public relève essentiellement du bon sens et d'une véritable politique. Le Président de la République et les élus de tous bords doivent montrer l'exemple. Ils en ont la possibilité, et l'enjeu est important. En effet, « nous ne pouvons pas laisser un euro d'argent public gaspillé ».


Lionel Lacassagne

lundi 29 juin 2009

A votre bon coeur m'sieurs dames !!!

Il n’étonnera pas ce qui suivent les analyses et positions de LIBR’ACTEURS que nous abordions ici la question de "l’EMPRUNT SARKOZY"

Soulignons en premier lieu notre étonnement, s’agissant d’une orientation qui ne va pas faire du bien à la dette, qui ignore le rapport PEBEREAU, et qui une nouvelle fois passe le « bébé » aux générations futures.

Rappelons que notre dette publique en 2009 sera de l’ordre de 72% du PIB, pour une charge annuelle de 55 milliards, ou 3% du PIB. Cela veut dire qu’en raison de cette dette nous sommes déjà sortis des critères de MAASTRICHT. Ce n’est pas cette approche théorique qui nous préoccupe, mais bien la réalité d’un emprunt qui ne peut être une fin en soi.

On ne tire pas sur la planche à billets mais c’est tout comme, et l’emprunt populaire dont on parle, n’est pas meilleur que nos vieux bons du trésor.

Le lecteur doit savoir que la France emprunte tous les jours, pour son système de santé et pour…..payer sa dette.

Une nouvelle fois on brouille les cartes, car l’on sait parfaitement que peu de citoyens ont une vision globale des finances publiques.

Un emprunt populaire, dont chaque € collecté sera dédié a des investissements, c’est beau, mais c’est faux, car dans le même temps d’autres emprunts moins visibles sont contractés, car aucun politique ne veut voir les choses en face.

A notre sens cet emprunt, doit non seulement avoir des objectifs précis de financement d’investissements, mais il doit aussi éliminer à due concurrence d’autres emprunts, et par conséquent s’accompagner d’une relecture sans complaisance de la dépense publique.

A l’heure de la crise, il faut recentrer le denier public sur les dépenses jugées indispensables à la solidarité nationale, et éliminer toutes les autres.

Que veut le Pays, que veut le citoyen de base ?

- Une protection sociale maintenue, avec un système de santé solidaire sans doute.
- Un modèle éducatif accessible au plus grand nombre c’est probable.
- Une maitrise publique, des biens et services d’intérêts généraux, nous le pensons.

Voilà à titre indicatif 3 postes de dépenses logiques.

La redondance des collectivités locales et territoriales, les mandats d’élus multipliés, les administrations centrales pléthoriques et sans objet, les financements de prestiges sont des « poches a économies » à explorer.

Il faut agir sur les structures, les organigrammes et aborder globalement la dépense publique au niveau de tous les ordonnateurs principaux et secondaires.

Nous l’avons déjà dit il y a trop de gens qui engage la dépense publique et il est malhonnête de présenter ici une économie, alors que dans le même temps une dépense nouvelle, souvent supérieure apparaît ailleurs.

C’est au prix de cet effort, qu’un emprunt populaire pourrait se justifier, sans être rogné par la charge administrative de sa mise en œuvre, de sa gestion, mais aussi et surtout, par le poids des administrations en charge de l’affectation et de l’utilisation de son produit.

Si la classe politique dans son ensemble avait bien voulu commencer par le commencement, les économies initiées auraient dégagé les ressources d’investissement, et évité le recours a un emprunt particulier, qui sera sans doute encore favorable à ceux qui auront les moyens d’y souscrire sans que cela altère, leur confort au quotidien.

A cet égard nous attendons avec impatience, les modalités pratiques et les éventuels avantages fiscaux attachés, ce sera un nouveau signe de la volonté de juguler le fossé qui se creuse entre ceux qui peuvent et ceux de plus en plus nombreux qui n’en peuvent plus !


Richar HASSELMANN

lundi 22 juin 2009

Changement d’ERE et d’AIR !!

Ce qui suit, une fois n’est pas coutume sera un peu plus politique et amorce pour ceux qui nous lisent, un engagement plus fort de LIBR’ACTEURS.

Vous le savez nous ne délaissons pas notre préalable "MERE DE TOUTES LES REFORMES", la fin du cumul des mandats, indispensable pour passer à autre chose et régénérer notre démocratie.

Notre propos va désormais plus loin, à la lumière des Europénnes, et de la déroute généralisée du socialisme, et d’une certaine forme d’extrême centrisme.

Nous ne nous laissons pas abusé, par le score des Verts, qui résulte à nos yeux de 2 données particulières :

En premier lieu, la personnalité de Daniel COHN-BENDIT, que nous connaissons pour l’avoir croisé en mai 68 (privilège de l’âge) et fort de son approche pragmatique des questions. En une émission, sans cravate et avec le tutoiement facile il a ringardisé un plateau de "vieilles pointes", allant de Martine AUBRY, à François BAYROU, en passant par Phillipe DE VILLIERS, Xavier BERTRAND et consorts.

En second lieu, il est évident que le citoyen est las des partis dits de gouvernement et des jeux politiciens stéréotypés. Le socialisme ne vaut pas mieux que l’UMP, il est un moment ou l’angélisme, se confonds avec la malhonnêteté intellectuelle. A l’heure de la globalisation, à l’heure des finances « friponnes », à l’heure de l’aspiration par des pans entiers de l’humanité à un monde meilleur, il ne suffit plus de crier haro sur le patron, ou d’évoquer le social comme seul viatique.

Les enjeux sont ailleurs, ils sont comme l’a bien montré Max WEBER dans cette capacité que nous aurons à passer du SALUT par l’ECONOMIE, moteur des 19 et 20e siècles, à une ECONOMIE DU SALUT réclamée par ce 21e siècle qui débute.

Une économie PRESENTIELLE pour reprendre les termes de Laurent DAVEZIES (La République des Territoires, LE SEUIL).

Une économie qui va privilégier la proximité, en jouant ainsi sur les transports, l’absence de délocalisation, la sauvegarde de notre force agricole.

Vous comprendrez pourquoi dés lors, avant de créer une taxe carbone il serait bien de se poser la question de savoir, si on prend les choses par le bon bout. A notre humble avis c’est loin d’être le cas si l’on juge d’un plan de relance qui privilégie les infrastructures de transport.

Voilà dans l’instant une première donne, nous souhaitons réunir tous ceux et celles qui se sentent d’apporter expertise a ce type de réflexion, car ensuite nous passerons au cas pratique.

Nous sommes surs en effet que désormais beaucoup de citoyen sont prêt a accepter une dégradation marginale de leur confort, si en retour ils constatent une évolution tangible dans des domaines premiers.

« LA MORALITE d’UN ACTE SE JUGE A SES EFFETS ».


Richard HASSELMANN

Crédit et copyright photo
Si t'es planète

mercredi 17 juin 2009

Islam, laïcité et géopolitique

Barack Obama au Caire le 4 juin ,a-t-il ouvert une ère nouvelle, celle des relations apaisées entre une Amérique chrétienne qui renoncerait à voir des terroristes dans tous les musulmans et un islam reconnu comme porteur de civilisation universelle. ?

Est-ce que l'Europe a besoin, dans ses relations avec l'islam comme d'ailleurs avec n'importe quelle religion, qu'un Barack Obama vienne lui donner des leçons de civisme. ?

L'Europe est le seul continent au monde, où l'athéisme s'est affirmé et s'est inscrit dans la culture d'une façon indélébile. C'est également le seul continent au monde où la laïcité, de fait ou de droit, est considérée comme un principe politique inséparable de la démocratie.

Barack Obama s'adresse au « monde musulman » comme si c'était une puissance politique que la puissance politique américaine devrait traiter d'égal à égal. Il voudrait que l'Europe fasse de même. Or le monde musulman n'est pas une puissance politique, en termes juridiques, ce n'est qu'une religion parmi d'autres.

Dirait-on que l'Amérique est une puissance chrétienne ?

La laïcité est un principe qui reconnaît aux citoyens le droit de croire ce qu'ils veulent, s'ils ne font pas de ces croyances matière à opprimer le voisin. Mais ce même principe impose de sauvegarder sans concessions la neutralité absolue des institutions et de tous ceux qui parlent en leur nom, président de la République inclus, face aux religions et autres croyances

Barack Obama se permet en particulier de mettre en cause notre loi sur le voile, présentée comme une marque insupportable d'intolérance à l'égard du monde musulman.

Il faut citer l'article de Catherine Kintzler dans ResPublica « Voile : Obama désavoue des millions de musulmanes ». Catherine Kintzel est experte en matière de la laïcité, étant l'auteure du livre « Qu'est-ce que la laïcité » paru chez Vrin en 2007.

« Vous savez, président Obama, que la laïcité est un minimalisme qui suppose que le lien religieux n'est pas nécessaire pour penser et construire le lien politique. Vous savez que la France l'a installée à la suite de plusieurs siècles d'histoire, face à une religion dominatrice et hégémonique expérience dont les Américains n'ont pas fait l'épreuve, mais qu'ils connaissent et qui mérite, sinon l'approbation, du moins un peu d'attention. Vous savez que la laïcité ne s'oppose pas aux religions : elle s'oppose seulement à leurs prétentions politiques en leur demandant de renoncer à faire la loi. Vous savez que l'abstention qu'elle exige dans l'espace relevant de l'autorité publique a pour corollaire la plus grande liberté dans l'espace civil pour toutes les croyances et incroyances.

C'est en toute connaissance que vous avez abordé le sujet, à plusieurs reprises, dans le discours que vous avez prononcé au Caire le 4 juin. Vous n'avez, il est vrai, donné aucune leçon. Vous n'avez pas non plus présenté une opinion, un souhait qui vous serait propre. Reprenant sur ce point la tradition de vos prédécesseurs vous avez simplement, tranquillement, avec l'assurance et l'arrogance d'un maître du monde, accordé une caution, exprimé un désaveu et donné des ordres.

En encourageant et en justifiant le port du voile islamique, vous avez désavoué les millions de musulmanes qui ne le portent pas, vous avez réduit au silence celles qui luttent pour la liberté de conduire leur vie au péril même de celle-ci, vous n'avez même fait aucune distinction entre celles qui le portent librement et celles auxquelles il est imposé.

Parmi toutes les interprétations de l'islam, et malgré votre volonté de vous adresser par ailleurs aux musulmans qui rejettent l'intégrisme, vous avez ainsi fait un choix, n'hésitant pas à vous mêler aux débats internes à une religion. A entendre l'approbation que vous avez reçue sur ce point des organisations les plus dures, les plus rétrogrades du monde musulman, nul ne peut douter que ce choix est politique. Ce choix n'est pas nouveau, et là encore vous renouez avec une tradition que vous prétendez par ailleurs rompre : car votre pays l'a fait naguère en soutenant les talibans ; on en connaît les conséquences aujourd'hui. Vous avez offert sur un plateau les femmes et des millions de musulmans non intégristes en cadeau aux groupes les plus réactionnaires : est-ce le prix que vous avez choisi pour la nécessaire réconciliation de votre pays avec le monde musulman ?

Un tel prix risque d'attiser la violence y compris en Europe. Car, par cet éloge appuyé du voile islamique, vous risquez de redonner vigueur à ceux qui, aux Pays-Bas, ont assassiné Theo Van Gogh , à ceux qui, au Royaume-Uni, rendent une justice dite « islamique » où la parole d'une femme ne vaut pas celle d'un homme, à ceux qui, au Danemark, ont prétendu faire taire la presse en criant au blasphème, à ceux qui, dans plusieurs pays d'Europe, ferment les yeux sur les crimes dits « d'honneur ».

A son frère qui, fort de votre autorité, lui demandera de s' « habiller correctement » et lui imposera le port du voile, que pourra désormais répondre une jeune fille de culture musulmane désireuse de ne pas le porter ? Vous l'avez déjà bâillonnée, vous lui avez donné l'ordre de s'incliner, vous lui avez fait savoir qu'une résistance équivaut à un désaveu de sa religion : vous avez déjà fait d'elle, soit une renégate, soit une ombre silencieuse.

Vous savez que au moins ici, en France, elle pourra s'abriter derrière la double vie que lui offre, pour un temps, l'école publique. Mais sans doute ne le savez-vous que trop bien. Car là aussi, vous avez coupé sa retraite : vous avez laissé entendre que cette double vie, elle n'y a droit qu'en vertu d'une sorte d'intolérance et d'un « faux semblant de libéralisme », faisant clairement allusion à la laïcité.

Comme si le libéralisme et la liberté étaient coïncidents.
Comme si l'interdiction d'arborer des signes religieux ostentatoires à l'école publique visait uniquement l'un d'entre eux, comme si cette disposition n'avait pas été un facteur d'apaisement,
Comme si elle n'était pas corrélative de la plus grande liberté de manifester ses opinions religieuses -y compris en portant librement le voile dans l'espace civil,
Comme si la laïcité faisait obstacle à la vie philosophique, religieuse, spirituelle des personnes vivant sur le territoire de la République française jusqu'à leur dicter leur façon de s'habiller.

Ce faisant, vous n'avez pas hésité en outre à vous introduire dans les affaires d'un Etat et d'un peuple souverains, ni à les désigner comme un exemple d'intolérance à la face du monde -et on parle de l'arrogance française !

Aujourd'hui, en écoutant vos propos qui sont loin d'être anodins, je suis déçue, car ils me font voir en vous un président américain comparable à ceux que j'ai connus, se conduisant en maître du monde, dictant aux autres ce qui est bon et mauvais. En les écoutant, je me sens humiliée comme femme je croyais que le temps est révolu où on faisait d'elles un bien à négocier, à offrir, à sacrifier. Je me sens humiliée comme citoyenne d'un grand peuple dont vous avez balayé en quelques petites phrases une longue expérience historique et tout un pan de la pensée.

Je suis gênée à l'égard de mes concitoyens musulmans sincèrement attachés à la laïcité (qui leur offre la garantie d'une vie religieuse libre et paisible) car vous les avez désavoués en tâchant de les réorienter vers ce que vous leur avez indiqué comme la bonne voie.
Je suis inquiète surtout pour ceux qui, ici et ailleurs, très nombreux, luttent pour se délivrer de l'intégrisme auquel on veut les identifier sans aucun égard pour leur diversité, pour les débats qu'ils ont le courage de mener, pour leur pensée.

Aujourd'hui, je crains que cette alliance légitime et nécessaire que vous offrez au monde musulman, puisqu'elle comprend hélas ce geste appuyé de désapprobation envers les pays laïques, ne scelle à terme une alliance avec tous les intégrismes contre la laïcité et contre les femmes ".

Sommes nous, tous, comme notre Président qui, pour se faire bien voir des religions, dans le droit fil du discours de Latran, ne cesse de proclamer leur supériorité morale sur la morale de la République ?

Eric CAMPION

jeudi 11 juin 2009

Elections européennes : Retour sur un scrutin et ses perspectives

Nous avons essayé de vous donner durant le mois de mai et quelques jours de juin, la vision des Librac'teurs sur notre vision de la construction européenne et des enjeux qu'elle représente. Nous n'avons pas souhaité réagir à "chaud" dès les résultats du scrutin connus, estimant que notre rôle n'est pas de diffuser des listes de résultats ou de donner dans la surenchère verbale, comme ont pu le faire les partis ou formations politiques et surtout les media.

C'est donc plusieurs jours après la proclamation des résultats que nous avons décidé de nous exprimer sur ces élections et les perspectives de l'Union européenne. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont apporté témoignages et commentaires sur les billets que nous avons publié et leur ouvront une fois de plus la possibilité de continuer ce dialogue au travers de deux contributions rédigées par Richard Hasselmann et Eric Campion.

Bonne lecture et bienvenue à ceux qui souhaiteront participer au débat


Le collectif Librac'teurs



Victoire à la Pyrrhus ! : par Richard HASSELMANN

Ce 7 juin 2009, restera marqué par un formidable déni de démocratie, exemplaire du fossé qui se creuse entre le citoyen et le microcosme politique « qui fait comme si ».

Les internautes anonymes qui nous font l’honneur de nous lire, posent de bonnes questions, nous ne sommes pas surs d’apporter de bonnes réponses et de détenir la vérité.

LIBR’ACTEURS est une association, ce n’est pas un parti politique, et nos membres sont issus de toutes les familles de pensées.

En ce 7 juin au soir aucun LIBR’ACTEURS ne pavoise, face a une abstention de 60%, qui prouve que le citoyen français n’a pas compris l’Europe.

Il faut dire que le « POLITIQUE » s’ingénie à complexifier la donne, avec des circonscriptions qui ne veulent rien dire, avec une campagne "franchouillarde", qui se termine en "jus de boudin" sur une faute lourde d’un leader, enfin et surtout avec un refus de la pédagogie la plus élémentaire pour expliquer.

Nous retiendrons toutefois une chose de ce scrutin, et pour nous elle est primordiale, la montée de la CONSCIENCE DE LA TERRE, dans un électorat éclectique qui n’est plus celui de quelques illuminés, mais le fruit d’une réflexion qui touche les jeunes et tous ceux qui pensent à leurs enfants et petits enfants. Qu’on ne vienne pas nous dire que le remarquable film de Y. ARTHUS-BERTRAND, « HOME »a été un incitateur, ce serait ignorer que sur le terrain depuis quelques années, nous sentons la mayonnaise prendre et accréditer l’idée que le vote s’influence.

LIBR’ACTEURS ne parle pas d’ECOLOGIE, alors que nous sommes, pour certains, des pionniers de la matière. Nous parlons de conscience de la terre, loi fondamentale qui désormais doit être un pré-requis systématique a tout autre.

Nous allons nous atteler à mettre en avant le nouveau modèle économique que nous avons au cœur, qui privilégie un capital vertueux, identifié et identifiable car de proximité, pour permettre a un salariat lui-même associé, une production localisée répondant a de nouvelles valeurs et normes de consommation.

Un tel enjeu commande une nouvelle classe politique, faite de nouveaux talents jeunes ou moins jeunes, mais non suspects de carriérisme politique.

Une classe politique, qui osera dire que dés que des intérêts collectifs sont en jeu, il faut accepter voir promouvoir la propriété publique.

Une classe politique qui défendra notre modèle social et nos services publics. Ce modèle social consommateur de deniers publics, mais tellement protecteur qu’il suscite des émules.

Une classe politique qui proclamera qu’au XXI e siècle, le temps des rémunérations, cachets et dividendes exorbitants est terminé et qu’une fiscalité appropriée y veillera.

Une classe politique qui aura enfin le courage de dire que l’Europe est une belle chose, à condition de la ramener a une taille raisonnable, celle de ses débuts prometteurs.

Autant de point, qui sont attendus du plus grand nombre, et ce plus grand nombre n’a pas voté dimanche pour l’actuelle majorité, si l’on constate que 41% des inscrits se sont déplacés.

Le message, les messages, sont clairs espérons que les leçons seront tirées.


Bilan et perspectives : par Eric Campion

L’abstention et les votants :

Les citoyens européens commencent à prendre conscience de la menace que représente la grande crise économique, sociale et surtout environnementale dans laquelle le monde est engagé et à laquelle l'Europe n'échappera pas.

Ils demandent des perspectives crédibles pour se rassurer. L'abstention peut marquer leur désarroi face à l'absence de perspectives offertes par l'Europe.

Les votants, pour leur part, ont encouragé les partis semblant offrir quelques solutions, même si elles sont encore incertaines. Ils ont sanctionné lourdement ceux s'en tenant à un discours classique, fut-il d'opposition.


La droite

L'UMP en France avec Nicolas Sarkozy et la CDU avec Angela Merkel en Allemagne ont montré une détermination politique qui, sans s'attaquer à tous les problèmes, semble proposer des solutions crédibles : le retour à un étatisme raisonnable, la volonté de protéger les acquis industriels, le refus de laisser les groupes financiers et bancaires extérieurs, notamment américains, prendre ou reprendre possession des économies européennes. La Présidence Française a été visible et réactive

La gauche

La social-démocratie, que représente bien le PS en France, n'a pas été capable de construire de solutions crédibles. Elle maintient ses positions dans son électorat local traditionnel, mais sans offrir de perspectives, ni aux jeunes, ni aux « banlieues ».

Les écologistes

Les Verts sont apparus comme les seuls à s'en prendre véritablement aux causes de la crise : ils militent notamment pour une relance verte

L’extrème droite

Les extrêmes droites européennes (y compris sous leurs formes particulièrement extrêmes, celles du néo-nazisme), ne semblent pas représenter pas un risque immédiat pour la démocratie. Mais si la crise s'aggravait, si des mouvements populaires de rues prenaient de l'ampleur en réaction, les extrêmes droites recruteraient davantage et pourraient être soutenues par des gouvernements européens devenant eux-mêmes de plus en plus autoritaires. La démocratie serait alors en danger.

Le labour

L'effondrement du Labour en Grande Bretagne pose une question spécifique. S'agit-il d'une sanction à l'égard de l'allégeance de Londres à Wall Street et à son alliée la City ?

Les Européens ont par leur vote ou abstention signifié l'insuffisance des solutions à la crise politique européenne actuellement mises en œuvre ou proposées

- Elles ne vont pas assez loin dans l'harmonisation des législations sociales et fiscales dans le cadre d'un gouvernement économique de la zone euro

- Elle ne vont pas assez loin dans le sens du « verdissement » des économies européennes. Il n'existe aucun grand plan de financement des énergies vertes (y compris, ajoutons nous pour notre part, du nucléaire de nouvelle génération), des transports électriques, des nouveaux matériaux, des méthodes agraires refusant engrais et pesticides chimiques, etc.

- Elles oublient totalement les grands programmes intéressant ce que nous nommons les technologies de puissance, en matière spatiale, de défense, de coopération avec les puissances mondiales autres que les Etats-Unis, etc.

- Elles oublient totalement la considérable relance s'imposant en matière de recherche fondamentale ou de financement des recherches/développement à risque.

"la grande leçon a tirer de ce scrutin c'est qu'il y a la place pour l'émergence d'un nouveau mouvement débarrassé des "miasmes" du politique cumulard de mandats. Mouvement fondé sur l'aspiration à un modèle économique et social qui place "La conscience de la terre et des générations futures" comme loi fondamentale.

C'est la conviction et la raison d'être de Librac'teurs qui va s'atteler à la réussite d'un si beau projet, avec tous ceux et celles qui partagent cette vision"