vendredi 28 novembre 2008

Ministère de l’information

L’actualité de cette fin d’année aurait du être centrée uniquement, sur la hausse du chômage, sur la ruine économique de nombreuses entreprises et plus généralement sur les mesures urgentes à mettre en œuvre.

Nous avons appris que le Président de la République va présenter un nouveau plan de relance de l’économie alimenter de 20 MDS€, et notamment axé sur…….le bâtiment et l’automobile ! Dont acte nous reviendrons sur ces choix qui trahissent, à minima un manque flagrant d’imagination, et plus certainement le poids des 2 principaux lobbies industriels du pays.

Là n’est pas notre propos car de fait l’actualité c’est le « tango » du PS et le financement de l’audiovisuel public.

C’est ce dernier point qui nous conduit aujourd’hui avec d’autres à prendre rang car il va falloir être d’une vigilance extrême. Là aussi les lobbies sont à l’œuvre.

Que l’on souhaite faire de France Télévision, le navire amiral d’une ambition pédagogique et culturelle nationale, va droit au cœur de LIBR’ACTEURS. Nous clamons en effet haut et fort que la petite lucarne, désormais concurrencée par Internet est un vecteur fort pour faire passer des messages. Message pour la santé et la prévention, message pour faire comprendre l’économie, en un mot des messages pour rendre le citoyen acteur de son destin et de ses votes car bien informé.

Il faudra être vigilant car, il y a message et message. Il n’aura échappé à personne que dés qu’un coup d’Etat éclate dans une république « bananière », l’important est de se rendre maître de la radio et de la TV, c’est tout dire. Cela nous conduit à penser que le financement de France Télévision par le biais du budget de l’Etat est un coup sévère porté à l’information dans ce pays.

Fidèle a sa conduite LIBR’ACTEURS, se permet de pousser plus loin l’éclairage car personne n’est blanc en cette affaire.

Les professionnels de France Télévision et des radios publiques qui ont bien souvent oubliés ce qu’est le devoir de réserve. Les producteurs de fictions et documentaires, financés par la redevance, qui n’hésitent pas a délocaliser les tournages, la production et la post production, pour tirer sur leurs marges, les français enfin, qui feignent d’ignorer que notre redevance TV est trop basse, beaucoup trop basse et qui continuent à s’abêtir devant des jeux télévisés et des séries, qui sont autant de pièges à publicité et a appels téléphoniques taxés.

Il reste que nous connaissons bien le PAF (paysage audiovisuel français) pour y avoir exercé à des postes de responsabilités pendant des années.

C’est le lieu de tous les coups tordus, de tous les arrivistes et les copinages.

Donner autant de moyens à des opérateurs privés proches du pouvoir en place, en mettant le secteur public à la botte du gouvernement par le biais d’un financement budgété et de la nomination des principaux dirigeants en Conseil des Ministres est très risqué.

Une seule lueur, cette affaire est tellement grosse, l’urgence du débat révèle tant de non dits, que cela semble réveiller le "NOUVEAU CENTRE" et la partie la plus lucide de l’UMP. Il reste à voir la réaction de "DEBOUT LA REPUBLIQUE" de Nicolas DUPONT AIGNAN, pour trouver avec des lambeaux de PS un zest de Verts et de MODEM une majorité du refus.

On peut toujours rêver à des majorités d’idées faute de majorités de convictions.


Richard HASSELMANN

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Media Extra

mercredi 26 novembre 2008

Espoir et Vigilance !

Christian BLANC le secrétaire d’Etat chargé du Développement de la région capitale, auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire a présenté ce qu’il appelle "SILICON VALLEY à la française"

Notons à cette occasion que le Secrétaire d’Etat, en charge de la Région Capitale a de la suite dans les idées et qu’il n’est pas rancunier. On se souvient, en effet, qu’au temps de la défunte ENERGIES DEMOCRATES, avec lui nous avions plaidé pour la création d’un grand ministère de la recherche, qui n’est pas, loin s’en faut, celui que pilote Valérie PECRESSE

Auteur d’une remarquable réflexion sur les CLUSTERS , le Secrétaire d’Etat a du composer avec les ersatz que sont les pôles de compétitivité à la française mais lui comme la Ministre de la recherche, porteuse du "Plan Campus" sont élus des Yvelines.

Le label "SILICON VALLEY" donne un parfum US, voilà pour la forme.

Voyons le fonds.

Un Etablissement Public SUI GENERIS va piloter une opération ambitieuse, sur un espace exceptionnel. Le plateau de SACLAY qui concerne l’ESSONNE et les YVELINES offre à 20 kms de Paris, des terres et des espaces naturels d’une rare qualité, de grandes écoles d’ingénieurs et de management, des établissements publics de recherche (ex INRA) des sites de grandes entreprises.

Espoir donc, car tous les ingrédients sont réunis pour doter le pays d’une opération d’intérêt national (O.I.N.), pour prouver que l’on peut respecter la nature en s’appuyant sur elle, pour promouvoir une recherche et un développement dont elle est à la fois le moteur et la préoccupation première.

LIBR’ACTEURS est particulièrement concerné, par la zone (ESSONNE-YVELINES), les acteurs ministériels et administratifs que nous connaissons de longues dates, et le poids de certains de nos membres sur ce secteur.

Nous fondons donc l’espoir que cette sorte de « BETA SITE » soit le laboratoire d’une concertation exemplaire, pour que l’affichage, soit conforme aux réalités. Cela passe par des réunions de concertation et d’information dans les meilleurs délais.

Espoir mais aussi vigilance, car les premières approches, nous donnent a penser qu’il va falloir résister aux tentations de gigantisme. Les terres agricoles et naturelles ne doivent pas être sacrifiées aux lobbies du béton et des travaux publics ou aux lubies des professeurs « Tournesol » prompt à inventer le fil à couper le beurre

Dans notre esprit il est hors de question d’ouvrir un nouveau chantier, sans avoir un préalable en forme de recensement précis des friches industrielles délaissées et disponibles dans le périmètre ou son immédiate proximité.

- Il est hors de question de revenir sur les espaces naturels à maintenir, il faut sans doute tendre à les agrandir.
- Il est hors de question que l’opération soit dévoyée par les antagonismes politiques, ou les ambitions personnelles.

Nous comptons beaucoup sur les élus et les citoyens des communes concernées, directement ou indirectement, pour nous tenir informés et nous aider.


Richard HASSELMANN