mardi 11 mars 2008

VSV : Vol sans visibilité

Le coût des voyages en avion, pose question, c’est vrai mais nous sommes plus préoccupés par les instruments de bord et leur utilisation par le « PILOTE » que le pays s’est donné.

Je crois que nous n’avons pas fini de découvrir une personnalité, complexe, dont je redis ici que sa formation juridique en a fait un épisodique avocat « d’affaires ». C’est tout dire et c’est beaucoup.

Vous avez dit rupture, c’est cela mais pour y mettre quoi ?

Il est bel est bon de casser, de bousculer, de défaire encore faut-il avoir une vraie vision stratégique et des éléments crédibles pour remplacer. Sans y prendre garde, le pays perd la majesté de la fonction présidentielle, perd le poids référendaire comme instrument suprême de notre démocratie, perd une forme d’exception sociale, et perd enfin le sens premier des vraies solidarités .

Le personnel politique en place, qu’il soit de droite ou de gauche, porte devant l’histoire, d’ores et déjà une très lourde responsabilité.

Nous ne pouvons pas croire que des hommes et femmes usés sous le harnais ou le charme des mandats cumulés et répétés ne perçoit pas la navigation à vue. Ils se taisent et cautionnent pour de petits intérêts à court terme.

C’est la raison d’être de Libr'acteurs, nous pensons que pour un temps les vrais résistances, démocratiques et politiques au sens noble doivent pousser méthodiquement en dehors des partis.

Les jeunes générations sur les quelles nous parions ont un vrai sens critique, il suffit de forger de vrais référentiels ou changer de logiciel comme d’autres l’ont dit avant moi.

C’est notre très modeste ambition.

Richard HASSELMANN

Copyright image
"Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"
Paramount Pictures

lundi 10 mars 2008

D comme Démocratie

Dans un précédent billet, j’ai évoqué l’élection du Président de la République au suffrage universel dans le contexte actuel du fonctionnement de notre démocratie représentative à l’aube de ce siècle.

Des visiteurs internautes qui nous font l’honneur de nous lire se sont interrogés, à juste titre, sur la considération que nous portons aux personnels politiques et au vote populaire.

Il me paraît utile de revenir sur cet aspect, en l’abordant sous un angle différent. Le socle de notre démarche est la pédagogie pour rendre « le citoyen acteur de son destin »

Il n’y a pas de libre arbitre s’il n’y a pas de discernement. Cela nous conduit à dire qu’il n’y a pas de vraie démocratie s’il n’y a pas de pédagogie éducative. Je dis et je redis ici que les égoïsmes individuels, corporatistes ou générationnels sont antinomiques avec l’intérêt général que cherche à servir le processus démocratique.

La rue, la grève, le groupe de pression ne sont pas démocratiques et pourtant ils sont de plus en plus souvent le troisième tour des scrutins nationaux. Une raison, une seule à nos yeux, l’électeur ne connaît pas les règles, les enjeux, les limites.

Il faut expliquer, dire pourquoi le suffrage universel est un bien précieux, comme le sont des élus porteurs de vraies convictions. Mais il faut aussi dire que ces deux instruments démocratiques doivent être utilisés par des citoyens qui comprennent et replacent la France dans le contexte Européen et Mondial.

Le citoyen doit comprendre que le sondage n’est pas la démocratie, et que si l’on peut admettre des majorités d’idées, on ne peut se coucher devant la démocratie d’opinion. C’est en ce sens que nous émettons l’idée que notre corps électoral, par manque d’éducation civique, économique et sociale, n’utilise pas au mieux pour l’intérêt général, le suffrage universel direct et le mandat qu’il détient pour le confier au meilleur mandataire possible : L’ELU !

C’est une interrogation qui mérite au moins d’être posée . Nous savons que cela va prendre du temps, mais il faut commencer.

Pour conclure que l’on ne vienne pas me parler de CHURCHILL, « La Démocratie……» Citation connue, qui permet comme souvent d’éluder.

Richard HASSELMANN